Scantrad

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Le scantrad : positif ou négatif ?

Négatif
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Positif
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samizo kouhei
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Message non lu par samizo kouhei » 20 mai 2007, 11:54

shinob a écrit :L'argument de la série non licenciée en France se tient, mais reste insuffisant pour moi...
Vous ne pensez pas qu'il y a assez de séries publiées en France? Dans tous les cas suffisamment pour contenter le plus fanatique des otakus?? Les lecteurs de scantrads sont pour moi des impatients et des éternels insatisfaits. :?
Disons que si nous bénéficions de plus en plus de titres en France (personnellement, je n'attends plus aucun titre à part le "serpent de mer" Perfect Girl Evolution), certains genres sont encore négligés, comme le yaoi. Personnellement, ça ne m'intéresse pas du tout, mais le fait qu'il y ait autant de teams spécialisées référencées sur dailymanga (même si ça fait au moins 2 ans que je ne lis plus de scans et que je ne vais plus sur ce site) me laisse penser qu'il y a une forte demande pas assouvie en ce qui concerne le yaoi.

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né un11septembre
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Message non lu par né un11septembre » 20 mai 2007, 13:08

shinob a écrit :L'argument de la série non licenciée en France se tient, mais reste insuffisant pour moi...
Vous ne pensez pas qu'il y a assez de séries publiées en France? Dans tous les cas suffisamment pour contenter le plus fanatique des otakus?? Les lecteurs de scantrads sont pour moi des impatients et des éternels insatisfaits. :?
Je suis sur qu'il y a assez de titres pour n'etre jamais a court de lecture, mais j'ai commencé à lire du manga en anglais en 1990 et je constate qu'il y a des series que j'ai lue à l'époque qui ne sont toujours pas sorties en français.

Je prends pour exemple "2001 nights" et "2 faces of tomorrow". 2 series d'Hoshino (auteur de la serie "trou bleu" chez casterman) qui sont parmi les meilleurs histoires sf que j'ai lue en manga.

Voila un resumé de 2001 nights sorti du mangazone de 1991 et qui est la matière d'une page web que je dois ajouter a mon site.
Les jours et les nuits de Stanley HOSHINO

Alors que le raz-de-marée AKIRA entre dans une nouvelle phase de son offensive muIti-média avec des projections de plus en plus nombreuses du dessin animé, et l'arrivée des albums sur le marché des librairies spécialisées, la Critique a enfin trouvé sa référence: comme ce fut le cas il n'y a pas si longtemps pour la BD U.S. avec Moore ou Miller, chacun y va de son couplet su Katsuhiro Otomo, en balayant avec mépris le reste de la production japonaise, et tous ceux qui n'ont jamais compris ce que l'on dit à propos de l'arbre qui cache la forêt ne liront jamais 2001 NIGHTS de Yukinobu Hoshino. Tant pis pour eux.

A SPACE ODYSSEY.
A la base de ce manga de choc: le mythe, la référence absolue en matière de science-fiction, le film-phare d'une puissance inégalée: 2001 L'ODYSSEE DE L'ESPACE. La première réussite de Hoshino est en effet d'en retrouver l'essence originelle - â l'inverse de la machine à fric hollywoodienne ou d'un écrivain qui s'est damné avec 2010 ou 2020 !! - en réalisant une anthologie de plusieurs récits (les Nuits du titre), qui retracent les temps forts d'une exploration de l'Univers et de ses mystères. Le film de Kubrick, toujours en filigrane, constituerait le premier ou l'ultime chapitre de cette saga, de ces légendes que l'on racontera peut-être aux enfants de l'an 3000, quand la technologie, les androïdes et les planètes auront remplacé lampes, génies et autres cavernes...

WEIRD (AND HARD) SCIENCE
Alors que 2001 arrivait en 1968, porté par les espoirs grandissants de l'Humanité en une technologie que rien ne semblait pouvoir arrêter, que les rêves les plus fous devenaient réalité, la mini-série de Hoshino relève avec brio le défi que constitue une certaine stagnation de l'exploration spatiale, ces dernières années: coûts énormes, tragédies, limites (distances, temps), sont autant de problèmes qui freinent une éventuelle colonisation de l'espace... Le renouvellement des thèmes passe donc par des découvertes technologiques (entendez: "trouvailles scénaristiques"), dont la maturation et l'aboutissement constituent l'argument des Nuits publiées â ce jour (quatre volumes parus)...
EARTHGLOW (1° Nuit) régle leur compte en 16 petites pages aux différents courants qui ont traversé la SF post-2001 -coup de griffe surtout à la vision bassement perestroïkienne d'un 2010. Aux crises et aux tensions qui ont pu clouer l'Humanité â la Terre va succéder l'établissement d'une conscience politique planétaire, cristallisée par une rencontre-symbole ("Yes, Mr Président, let's talk."). La Grande Aventure peut commencer.
Dans SEA OF FERTILITY (2° Nuit), commence l'exploitation des ressources lunaires, prometteuse, mais troublée par la découverte d'un artefact (merci, Stanley), et une disparition.
En ce qui concerne la première création surprenante de la technologie humaine (l'héliogyro de Maëlstrom III dans la 3° Nuit), il faut tout le courage de l'astronaute-héros pour échapper au piège mortel qu'il peut constituer. Importance du facteur humain.
POSTERITY (4° Nuit) nous révèle encore une vision grandiose avec ce vaisseau spatial "autostoppeur", entraîné vers sa destination par une comète, chargé d'ovules et de spermatozoïdes cryogénisés que des androïdes utiliseront pour faire naître une nouvelle population.
RENDEZ-VOUS (5° Nuit) développe l'étrange" expérience d'un cobaye humain placé en coma artificiel, tandis que, dans Discovery (6° Nuit), toujours dans l'optique de résoudre les problèmes de temps et de distance posés par les voyages sidéraux, une équipe de chercheurs "éduque" un ordinateur afin de l'expédier au fin fond de l'Univers pour explorer et apporter aux éventuelles formes de vie intelligente rencontrées l'essence de l'Humanité (c'est le but de Voyager II, lancé en 1977). Formidable clin d'oeil à 2001 avec cet ordinateur, Kark 9000, accédant aux émotions humaines, découvrant surtout... l'humour ("Nothing unusual to report. Captain Kark out") Mais le déclic tant attendu se produit au cours de la 7° Nuit (LUCIFER RISING), avec la découverte d'une nouvelle planète à l'intérieur du système solaire, constituée d'anti-matière, formidable réserve d'énergie qui permettra le succès de la première tentative de voyage à vitesse ultra-luminique (THE LIGHTS 0F HEAVEN, 8° Nuit).
La 9° Nuit (A JOURNEY BEYOND T0M0R-ROW) fait le point sur les projets précedemment engagés aux 4° et 6° Nuits (grande émotion avec I AM ROCKET !), démontrant bien combien ces premiers balbutiements de l'exploration intersidérale sont désormais dépassés.
Et ensuite ? Nous avons atteint une phase cruciale de la série: pendant quatre numéros, Hoshino s'est d'abord positionné par rapport au modèle kubrickien, par de multiples références» avant de virer vers une SF plus générale à laquelle il décoche de savoureux clins d'oeil (E.C.Comics, Star Trek...). Il prend maintenant une toute nouvelle direction, sans doute plus personnelle. Une étude détaillée de la 7° Nuit nous permettra peut-être de déterminer laquelle...
BAD MOON RISING
Dans un contexte d'histoires courtes (trente pages en moyenne), LUCIFER RISING se distingue d'emblée par une longueur de 120 planches, un minimum au regard de l'événement traité: la découverte d'une planète entièrement constituée d'anti-matière !
Le premier contact entre la planète Lucifer et une expédition d'exploration s'étant soldée par la destruction totale du vaisseau terrien, une seconde mission prend son envol. Son équipage comprend un scientifique doublé d'un prêtre, le Frère Chavez, représentant le Vatican ! L'Eglise a en effet tranché: une planète dénommée Lucifer, pourvue d'une orbite de 666 ans et constituée d'anti-matière, ne peut être qu'une création du Malin, et représente carrément le Péché Originel ou le Fruit Interdit.
Seul personnage disposant d'un certain recul vis-à-vis de sa mission, face aux scientifiques passionnés par leur nouveau "jouet", Chavez est l'ingénu de l'histoire. Nous partageons ses doutes, ses angoisses, ses craintes; c'est pour lui (pour nous) que les autres analysent les situations, c'est par ses yeux que nous découvrons la nouvelle planète. Raisonnable quand il refuse l'hystérie qui gagne la Terre, simplement humain quand il assiste aux nombreuses tragédies du voyage, il vit une véritable quête initiatique, semée d'embûches. En effet, l'expédition tourne rapidement au cauchemar: des membres d'équipage commencent â être victimes de sabotages perpétrés par un des leurs. Signalons que Hoshino livre à ces occasions quelques planches de terreur pure, d'une efficacité que ne rejetterait aucun autre manga d'action.
Ces difficultés ajoutées aux problèmes inhérents à l'étude de la planète apportent une touche de psycho killer du plus bel effet, en développant le caractère maléfique de l'astre, dans un syndrome qui rappelle celui de la profanation de sépultures par les archéologues. Le délire qui paralyse les personnages, mélange de terreur religieuse et de superstition, est judicieusement souligné par de nombreux extraits du PARADIS PERDU, de Milton, qui ponctuent l'action et accompagnent des vues de la planète. Autant de morceaux choisis qui reviennent hanter le Frère Chavez, alors même que des détails de peintures religieuses (détails du PECHE ORIGINEL, de Michel-Ange, au plafond de la .Sixtine) semblent par moments troubler sa vision... Par la maîtrise autant graphique que scénaristique de cette Nuit, Chavez apparaît comme le héros le plus complexe d'un manga pourtant riche en caractères.
FAMILY MAN
Si Kubrick s'est complètement détaché de ses personnages, en faisant des représentations abstraites de l'espèce en en gommant aptitudes et caractères propres - cette "froideur" qui a gêné la critique - Hoshino détaille chacun de ses spécimens et dresse ainsi une galerie de portraits et de sentiments qui s'étoffe au fil des Nuits pour constituer une étude, un panorama de tout ce que l'Humanité porte en elle. Ainsi la Famille et l'ensemble des relations qui constituent l'environnement d'un être humain tiennent-ils une place centrale dans nombre d'épisodes, souvent teintés, il faut le reconnaître, d'amertume et de douleur...
Ainsi la disparition d'un frère ou d'une mère (2° et 8° Nuits), dont les cicatrices se rouvrent devant une photo, un vieux gant ou, technologie oblige, un hologramme... Il en va d même pour le formidable message d'amour de parents et d'un frère qui font d'une planète déserte un lieu propice à accueillir une génération d'humains (9° Nuit).
Conséquence directe de l'explosion technologique, les relations interpersonnelles se modifient pour une petite fille née sur la Lune et qui bénéficiera d'une longévité accrue, ou pour une famille de 22 frères et soeurs - quand elles ne remettent pas directement en cause la spécificité de l'espèce. Saluons le fabuleux dépoussiérage du thème de l'androïde que constitue la 4° Nuit, avec l'ouverture aux émotions, ou l'énigmatique RENDEZ-VOUS (5° Nuit), première approche d'une vie extra-terrestre. Enfin, l'éveil de l'intelligence artificielle et son accession aux plus tortueux et aux plus mystérieux sentiments humains pourraient bien nous réserver des surprises. Hoshino retrace en quelques flash-back percutants l'histoire d'une amitié déchirée (6° et 9° Nuit), mais sait-on jamais ?

A LIGHT AND DARKNESS WAR
Comme l'essentiel des mangas disponibles, 2001 NIGHTS est publié en noir et blanc, à l'exception de superbes couvertures wraparound peintes, représentant des vaisseaux spatiaux survolant des mondes connus ou inconnus. Signalons en passant que, sur la couverture du 1° volume, un vaisseau spatial rejoint une station orbitale, alors que dans 2001, le vaisseau effectuait une sortie historique.

Des faits s'imposent à la première vision: d'abord, le choc d'un énorme contraste entre l'intérieur des vaisseaux, les scènes terrestres baignées de clartés vaporeuses, et l'affrontement des astres aveuglants avec les ténèbres sidérales, glacées, dévorant la page.
Ensuite s'impose un subtil travail de trames et de grey-tones (sur les surfaces métalliques), qui accentuent les jeux de lumière. S'ajoute un certain nombre d'effets graphiques particulièrement adaptés à un contexte de SF: photos dans la 2° Nuit, incrustations de peinture dans la 7°, conversations vidéo...
Mais ici, contrairement à beaucoup de mangas, toute cette virtuosité n'est pas gratuite. Ici, pas de délayage. Hoshino signe un chef-d'oeuvre de concision et d'efficacité, livrant des raccourcis percutants, autant par la subtilité du trait que par celle du propos (cf. P.2, vol.2, P. 68-69, vol. 3 ou, simplement la première vignette de la P.40, vol.4!) Les images ne servent plus de support à une action décrite par des mots, elles sont l'action que portent à grand peine quelques dialogues, formulés par des personnages trahis par leurs yeux, leurs mains, leurs actes que le narrateur/conteur nous présente, Nuit après Nuit.
Et n'oublions pas, enfin, la réussite suprême de Hoshino, ce mariage parfait entre une SF crédible et scientifique et la poésie de ces Nuits de l'espace et du temps.
Et si cet article ne vous a pas entièrement convaincu de la puissance de cet authentique chef d'oeuvre, laissons la parole â Masamune Shirow, autre maître du manga: "Seul quelqu'un d'un esprit, d'un talent et d'une habileté extraordinaires pouvait dessiner une telle histoire (je suis jaloux...)."
Guillaume LAB0RIE
un peu long ^^

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Blacksheep
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Message non lu par Blacksheep » 20 mai 2007, 15:07

Je dors 2 jours et on me traite de chochotte, non mais.
Pour commencer je me retrouve totalement dans les posts de Néun et de Marcy.
Désolé mais c'est bien toi qui est dans l'erreur blacksheep... Slayer a bien résumé la situation: le scantrad est illégal mais toléré.
"Illégal mais toléré" ou "à la limite de la légalité", pour moi l'idée est la même.
Pourquoi toléré? Pas par bonté d'âme ou charité de la part des éditeurs, mais parce que lutter contre le scantrad appelle des moyens (humains, informatiques, juridiques) importants qui découragent les éditeurs à se lancer dans une politique de répression.
Et que la répression n'est pas la bonne méthode, quand on ne peut pas prendre la vague à contre-courant autant la faire aller dans son sens (non je ne suis pas surfeur :twisted: ). D'où la mise en place par Kana et Kurokawa de systèmes de prépu et de "contrat de bon usage" (retrait des tomes dès leur sortie). Attitude déjà prise par les teams bien avant, ayant tout à fait conscience du fait. Avec en plus pour les éditeurs une part "publicité" qu'ils ne semblent pas trouver négligeable (relire les PS du post de Marcy). Toute publicité est bonne à prendre (et leur fait faire des économies en com).
Quand j'ai fini de lire un épisode de One piece ou de Bleach je l'efface de mon ordi et quand le tome sort je vais l'acheter.
Tout les utilisateurs de scantrad ne font pas comme toi. Cessons les argumentaires egocentriques.
Certes, mais tous les acheteurs de dvd ou de cd ne les copient pas et n'en font pas un commerce parallèle. Puisque le téléchargement illégal de musique a conduit à la création de plateformes légales de manière accélérée, ne peut on envisager la même chose pour le scantrad: une continuation de séries arrétées pour cause de méventes sur le site de l'éditeur-payant- (mais pas autant que la vod qui est souvent plus chère qu'un vidéoclub), ce qui s'avèrera beaucoup plus léger financièrement. Et pourquoi ne pas aller jusqu'à un système de souscription de tomes (comme le faisait Semic à une époque, les lecteurs de comics savent de quoi je parle) avec un prix plus conséquent mais une offre correspondant parfaitement à la demande (et pour les rééditions?). Je parle de tomes regroupés à la manière d'une intégrale ou d'un "Versailles no bara". Exemples de pratiques illégales qui ont conduit à une évolution des systèmes légaux.
Qui es-tu pour juger du potentiel de vente d'une série? Editeur? Publicitaire? Je suis bien d'accord que le bouche à oreille lié au scantrad sur la qualité d'une série est à prendre en compte. Mais c'est avant tout la politique publicitaire d'un éditeur (lié aux contraintes du marché) qui fera la réussite de telle ou telle série.


Je suis aussi un lecteur donc un acheteur potentiel. Hajime no ippo a déjà une bonne base de fans (et je sais de quoi parle la série sans même avoir lu un seul scan :wink: ), d'où une prise de risque bien que limitée à 30volumes, car ils savent déjà qu'une demande existe. Je sais déjà ce que tu vas me répondre, j'anticipe: dans ce cas pourquoi voit-on fleurir sur la majorité des forums d'éditeurs des topics du genre "que voudriez-vous voir publié en france?". Tout en sachant que ceci ne s'adresse pas aux rares personnes voyageant au Japon, lisant le Japonais ou se procurant des mangas imports (tout le monde n'habite pas Paris ou sa région, et la majorité des villes de province ne proposent que One Piece, Bleach et Naruto -comme la ville d'où je viens pas celle où je fais mes études- on en a vite fais le tour).

Acheter en VPC, oui mais sans voir? Et là, je loue encore l'initiative de Kurokawa de présenter quelques pages sur leur site.
Tu as oublié, dans ton équation, de prendre en compte l'auteur. Lui aussi a des droits. Il n'y a pas que les lecteurs et les éditeurs qui comptent. L'auteur ne touche pas des droits d'auteur alors que son oeuvre est exploitée. Il n'est donc pas gagnant.
Tu me diras si je me trompe mais quand une série est éditée, l'auteur reçoit nécessairement des royalties. Le but des teams de scantrad n'a jamais été caché "faire découvrir des séries en france" et de ce fait conduire à leur édition en créant une demande. Donc si vente de l'oeuvre en papier, royalties pour l'auteur. Et je suis bien content d'aller acheter mon tome les yeux fermés quand il sort en VF (comme ce fut le cas pour Otogi Matsuri).

Ce n'est pas parce que 3merdeux m'ont fait chi*r dans le bus que c'est le cas de tous les autres jeunes que je croise en bus. Je fais référence à l'article que tu as posté. Article seulement de nom puisqu'à part un flot d'injures, l'auteur ne se différencie que peu de ceux qu'il attaque. Il n'a en ce sens aucune crédibilité.
Qu'ils arrêtent aussi de se prétendre fan d'un auteur... Quand on est de quelqu'un, on le respecte lui et son travail, et on est fier de lui donner de l'argent pour lire son oeuvre.
Je pense avoir déjà répondu à ça dans mon post précédent, avant même la question :roll: .

Je rajouterai que je suis également fan d'Urasawa et Mohiro Kitoh (Narutaru) dont il m'est impossible de lire les autres oeuvres autrement que par le scan (et c'est d'ailleurs à cause de ces auteurs que j'ai découvert le scantrad).

Dans le cas de Kitoh, le mauvais enthousiasme de Glénat est en cause, peut-être également une peur de casser une image? alors que d'autres éditeurs s'en accomoderait très bien même pour de petites ventes (je pense au lézard noir, spécialisé dans l'horreur et à coté de certaines de leurs publications Narutaru c'est du shojo -d'ailleurs DarkHorse éditeur US le vend comme tel).

Pour Urasawa, je serai bien content de pouvoir acheter les tomes de Yawara, Happy ou Master Keaton, mais ce cher Urasawa trouve ses oeuvres impubliables en Europe et en a bloqué les droits (déjà pointé du doigt par Naruto). N'est ce pas là une attitude égoiste? L'activité de création n'est elle pas égoiste? Un auteur ne veut-il pas vendre le plus possible? La lecture n'est elle pas égoiste? Le choix du lecteur n'est il pas égoiste?
Exemples de marchés où une demande existe mais où l'offre n'existe pas ou ne peut exister (et sans doute n'existera pas). C'est ce genre de choses qui conduit à la création de voies "parallèles".

Quant au scantrad de séries licenciées, oui je suis impatient, autant que les Japonais qui courent acheter le Jump (et que je sache la prépu n'empêche pas la vente de tomes reliés). Mauvaise qualité? oui! il n'est pas question de faire mieux que les professionnels puisque c'est sensé être éphémère. Même s'il arrive -rarement- que la version amateur soit meilleure (traduction amateur de l'attaque flash de Deidara "L'art est explosion" avec note expliquant la référence à l'artiste japonais, traduction Kana "sais tu que l'art existe même dans une explosion" blablabla pas de note, c'est évidemment un détail mais as-tu lu ma signature?). Je connais aussi "la volonté du D", mais pourquoi utiliser des feuilles de saule alors que j'ai de l'aspirine (déformation professionnelle). Et ça ne me gâche pas plus mon plaisir que si j'avais lu le Jump.

On peut bien sûr crier au scandale, mais n'avez vous jamais vu certaines personnes lire des mangas "en magasin", et parfois sans jamais en acheter un puisqu'on retrouve facilement les mêmes têtes le jour des sorties. Et là, il s'agit de produits finalisés!! C'est bien plus grave à mon avis et bien plus répandu. Lire un premier chapitre oui, se faire toute la série non. A ce train là Karakuri n'aurait pas dépassé les 100tomes vendus. Et même si certaines librairies posent des écriteaux "interdit de lire" comme au japon, d'autres leur installent des chaises!!

Je finirai en disant qu'illégal n'est pas forcément synonyme de malhonnête (contre-exemple: des gens distribuent de la soupe au porc aux SDF: c'est LEGAL mais MALHONNETE!).
"Dès qu’on tombe amoureux, on devient des menteurs" Harlan Ellison
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Erkael
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Message non lu par Erkael » 20 mai 2007, 15:24

Ton argumentaire tient la route, mais réponse toute bete... combien ne font pas comme toi et se contentent des scans sans acheter les volumes reliés derriere. Le scan a peut etre des bons cotés mais il est loin de n'avoir que ça.

Quand à ton exemple sur le parallele légal/honnete je le trouve atrocement mal choisi! Il n'y a rien de malhonnete là dessous, je me suis pas interessé à l'affaire mais la viande est nutritif et la viande la moins cher c'est la viande de porc, tout simplement. Et entre nous quand on est dans le rue, les exigences religieuses stupides (soyons clairs, pour moi toute les religions sont dans le meme panier = des sectes à grandes echelles), on s'en contrefout un peu! Je pense que c'est la faim qui prédomine! Enfin là n'est pas le sujet.

Sans vouloir jouer l'avocat du diable, il faut arréter de voir toutes les lois comme des limites à nos libertés, la loi nous oblige mais elle nous protege aussi!
Modifié en dernier par Erkael le 20 mai 2007, 17:42, modifié 2 fois.
On ne peut pas gagner à tous les coups mais on ne peut pas perdre à chaque fois non plus!

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Message non lu par Blacksheep » 20 mai 2007, 15:41

Erkael a écrit :combien ne font pas comme toi et se contentent des scans sans acheter les volumes reliés derriere. Le scan a peut etre des bons cotés mais il est loin de n'avoir que ça.
Je ne dis pas le contraire, je ne suis pas aveugle mais au risque de paraitre insistant, même sans scan il y aura toujours moyen de lire sans acheter. (C'est pour quand la location en librairie? :) )
Et entre nous quand on est dans le rue, les exigences religieuses stupides (soyons clairs, pour moi toute les religions sont dans le meme panier )= des sectes à grandes echelles)

Sans vouloir faire du HS je partage totalement cet avis, mais c'est la première chose qui me soit venu à l'esprit.
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shinob

Message non lu par shinob » 20 mai 2007, 17:16

Je prends bien en compte tes arguments Blacksheep, ils se tiennent, je le reconnais volontiers. Mais pour éviter de tomber dans un dialogue sans fin, je préfère en rester là. Merci d'avoir répondu en tout cas. :wink:

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Huscheli
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Message non lu par Huscheli » 20 mai 2007, 17:55

Les français ont besoin d'un propre mot pour tous les choses je pense. :D "Scantrad"...j'ai eu besoin de wikipedia pour ça lol.

Alors. C'est ne pas légal c'est sure et je pense que tout les points important étaient déjà en discussion.
Personellement je ne l'aime pas beacoup parce-que je n'aime pas lire en écran. Mais si un certain manga n'est pas paru dans un langue que je comprends je télécharge de scans pour le lire.
Modifié en dernier par Huscheli le 20 mai 2007, 18:10, modifié 1 fois.

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Daigoro
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Message non lu par Daigoro » 20 mai 2007, 18:04

perso, tous les gens que je connais qui lisent des mangas dits papiers et qui anticipent la sortie en cherchant des scans achètent le volume à la sortie et sont certainement les 1ers à le faire ( le jour même de la sortie offficielle ou celui d'avant en fonction des contacts avec les vendeurs ... j'avoue...),
je l'ai eu fais mais j'ai arrêté car je ne retrouve pas le plaisir de la découverte dans le nouveau qui sort, de plus la lecture n'est pas la même je préfère mille fois le papier... je me sens plus dans l'univers créé par l'auteur...

Sinon je suis partisan pour faire découvrir d'autres oeuvres d'auteurs déja connus comme néun l' dis plus haut.

Après effectivement y'en a qui n'achètent rien, qui lisent tout, regarde tout, on ne pourra rien en faire et à mon avis ce genre de personnes ne sont pas sur le forum, je ne pense pas que ce soit dans leur état d'esprit de participer à une "communauté" - à part peut être celle du p2p... :lol:

Comme certains l'ont déja mentionné, des séries stoppées ( RIP Karakuri :cry: ) peuvent gardées leur intérêt et peut être incités d'autres éditeurs à reprendre cette série, j'avoue que je ne suis pas sûrs - rien ne dit que les leecheurs avides de gratos achèteront le produit à plus de 700 ex...
j'avoue également n'avoir pas pour l'instant réfléchis quant au fait de lire la suite de Karakuri par exemple en scans en attendant que la suite soit reprise si elle l'était...
Je ne pense pas que le scan soit cependant le meilleur moyen de faire découvrir le manga aux néophytes et même aux officionados, c'est un moyen qui reste illégal car on ne contribue à l'achat de la prépublication même si elle n'est pas affectée de droit en France, l'auteur en est lésé irrémédiablement...
Ca reste un beau passe temps pour les fans - comme néun avec isca - qui veulent faire découvrir - à leurs risques et périls - des nouveautés à d'autres fans...
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né un11septembre
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Message non lu par né un11septembre » 21 mai 2007, 09:10

Blacksheep a écrit :Je ne dis pas le contraire, je ne suis pas aveugle mais au risque de paraitre insistant, même sans scan il y aura toujours moyen de lire sans acheter. (C'est pour quand la location en librairie? :)
La location est possible dans une librairie liegeoise.
A l'arrière de la boutique, il y a une salle de lecture à peage. et on peut louer les mangas ^^
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Message non lu par Blacksheep » 21 mai 2007, 11:37

né un11septembre a écrit :
Blacksheep a écrit :Je ne dis pas le contraire, je ne suis pas aveugle mais au risque de paraitre insistant, même sans scan il y aura toujours moyen de lire sans acheter. (C'est pour quand la location en librairie? :)
La location est possible dans une librairie liegeoise.
A l'arrière de la boutique, il y a une salle de lecture à peage. et on peut louer les mangas ^^
La Belgique a toujours été en avance sur son temps et elle le prouve (^^")
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