Poésie...vos poème/pensées préférées?
Poésie...vos poème/pensées préférées?
Alors les gars et les filles voyons si vous appréciez autre chose que les mangas .
Je vous propose de mettre ici vos poéme préférés...je commence avec mon idole...Arthur Rimbaud...
je ne connait pas trop la poésie, mais jadore son oeuvre .
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Je vous propose de mettre ici vos poéme préférés...je commence avec mon idole...Arthur Rimbaud...
je ne connait pas trop la poésie, mais jadore son oeuvre .
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Comme la vie c'est beaux !!! Alors ne pas la gacher et profiter en
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- Messages : 238
- Enregistré le : 06 juil. 2004, 14:41
Il paraîtrait que le plus beau vers de la poésie amoureuse française soit le suivant :
"La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur". Simple et beau...
Sinon, si jamais vous êtes curieux, tentez la poésie anglaise (surtout si vous avez quelques notions d'anglais...) et la poésie chinoise (Li Bo).
J'en mettrai un peu dans mon prochain post...
"La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur". Simple et beau...
Sinon, si jamais vous êtes curieux, tentez la poésie anglaise (surtout si vous avez quelques notions d'anglais...) et la poésie chinoise (Li Bo).
J'en mettrai un peu dans mon prochain post...
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- Messages : 238
- Enregistré le : 06 juil. 2004, 14:41
Moi aussi j'ai étudié la poésie au lycée. J'garde Beaudelaire dans ma mémoire, notamment avec le Spleen que j'appréciais beaucoup.
Exemple:Je suis comme le roi d'un pays pluvieux
Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
Ni son peuple mourant en face du balcon.
Du bouffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade ;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d'impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu
De son être extirper l'élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé.
Exemple:Je suis comme le roi d'un pays pluvieux
Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
Ni son peuple mourant en face du balcon.
Du bouffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade ;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d'impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu
De son être extirper l'élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
Il n'a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé.