Hokuto no Ken // Soten no Ken

[samizo kouhei]

HnKen 10 : Fin du combat contre Souther. Une fois de plus, les auteurs gèrent mal le déroulement du combat, puisqu'à l'instar de ce qui a pu se passer contre Shin, Amiba et Raoh, Ken écrase son adversaire après s'être fait sévèrement rétamer (même si cela se justifie ici par la découverte du point faible de Souther et l'utilisation d'une nouvelle technique). Les motivations des exactions de Souther sont un peu extrêmes (quel dommage qu'il n'y ait plus de psys dans cet univers, cela aurait évité bien des drames).
Les coups de théâtre permanents, la violence effrénée contre les sbires, une simplification psychologique qui confine à la naïveté la plus extrême. Un mélange qui fait de Ken un titre aussi irritant que passionnant.

[Otaku62]

Les coups de théâtre permanents, la violence effrénée contre les sbires, une simplification psychologique qui confine à la naïveté la plus extrême. Un mélange qui fait de Ken un titre aussi irritant que passionnant.

tout à fait d'accord avec ce point qui se voit encore plus dans la 2éme partie,quand
[spoiler]Ken part sur l'île des démons et rencontre les frères de Raoh et autre ancien ennemi,le hokuto originel...[/spoiler]
C'est encore plus flagrant dans la partie Soten No ken d'autant plus que la partie graphique de Testuo Hara ne laisse aucune erreur à un faible scénario...

[feryoni]

depuis le début de la série on n'a jamais vu autant de tortures physiques et mentales reunis dans un tome. l'étoile de la bonté se devait de périr avec les honneurs qui lui sont dû ( pauvre Shûu )
l'identité du 6eme poing sacrée du nanto ne fait plus aucun doute pour les lecteurs les plus aguéris mais chuuuut

[Erkael]

Ken Asuka 10: Encore une fois un volume chargé en émotions ! D’un coté Ken qui se relève de ses blessures, plus motivé que jamais pour aller aider son ami Shu, de l’autre ce même Shu prêt à se sacrifier pour sauver les innocents de la tyrannie de Souther ! Shu va briller une dernière fois avant d’affronter le cruel empereur, et son sacrifice restera graver dans toutes les mémoires, y compris celles des lecteurs, il faut reconnaître que la scène est très forte, et on ne peut qu’être touché par la compassion de Shu, l’un des martyrs de ce titre.
La confrontation contre Ken est elle aussi très forte, chargée de sens, symbolique, mais également superbement mise en scène, le combat se déroulant sur les marches témoins des derniers pas de Shu. Le seul point négatif vient du fait qu’hormis son secret, Souther apparaît bien faible à coté de Ken…il est moins rapide, moins puissant, seul son mystérieux secret lui permet de tenir en respect les frères du Hokuto, on aurait espéré un affrontement plus disputé.
Mais on retient surtout une chose dans ce volume : l’union des trois frères du Hokuto face à l’empereur Souther afin de le renverser ; comment ne pas être excité en voyant des légions entières trembler devant seulement trois hommes ? Un symbole, rien de moins ! Mais ces trois hommes ne sont pas n’importe qui ! A ce propos l’auteur agrémente un peu la mythologie du Hokuto, en rajoutant un ancien maître en fin de tome, le temps d’un chapitre.
Ajoutez à cela la perte de deux grands maîtres qui retournent rejoindre leurs frères déjà disparus au firmament, on ne peut qu’être touché par cela, remarquablement mis en scène par le talent de narrateur des auteurs qui arrivent à rendre attachant le pire des salaud! Un grand moment d’émotion ! (un peu poussif tout de même pour Souther)

Maintenant, les trois frères du Hokuto n’ont plus à se soucier que d’eux mêmes, et les deux aînés se préparent à un combat qui sera sans doute le plus intense de la série !

Petite originalité pour ce tome, pour la première fois Ken n’apparaît pas sur la couverture, celui ci laissant la place aux deux maîtres du Nanto, Shuh et Souther !

Et je ne vois pas comment on peut deviner qui est le 6em maitre Nanto...à ce stade à moins d'avoir lu l'édition J'ai Lu, personne ne peut deviner!

[feryoni]

Et je ne vois pas comment on peut deviner qui est le 6em maitre Nanto...à ce stade à moins d'avoir lu l'édition J'ai Lu, personne ne peut deviner!

Ou lire La légende de .....

[Erkael]

La si tu veux, mais rien de le récit de la série originale ne le laisse deviner...

[feryoni]

En effet

[Erkael]

Soten no ken 20: Après le volume monstrueux qui a précédé, on attendait ce tome avec impatience, et comme à chaque fois l’attente fut très longue…mais mon Dieu, quel volume !!!
Tous les regards sont tournés vers Kenshiro et Zong-Wu, on a l’impression que la Terre entière retient son souffle, que même le ciel les observe silencieux…et pourtant ils sont seuls au monde, plus rien ne compte à part celui qui est en face, cet adversaire si noble qui peut mourir ou donner la mort à tout instant…L’adversaire d’une vie !
Tetsuo Hara auteur au talent sans bornes, mets littéralement en image ce sentiment de puissance absolue et de vide infini qui les entoure, au delà du symbole, au delà de la métaphore, les deux hommes sont sur un autre plan, ils transcendent tout ce qui les entoure ! Alors que les spectateurs, simples mortels, observent les éléments se déchaîner, Ken et Wong-Zu sont dans une bulle, leur duel n’appartient qu’à eux, et c’est sur fond blanc, tout simplement, que l’auteur les place…mélange de simplicité et de pureté, aucun élément extérieur ne vient les troubler, aucune haine, aucune rancune, pas la moindre animosité : ce combat doit avoir lieu, c’est leur destin à tous deux, les Dieux les observent et bénissent leur authenticité ! Ce ne sont plus deux corps qui s’affrontent mais deux âmes, et là encore l’auteur le symbolise parfaitement en nous montrant à plusieurs reprises les adversaires s’entre tuer dans leurs esprits…on atteint là des sommets que seuls quelques titres comme Vagabond on pu aborder ! On a là une profondeur rarement atteinte dans un manga de combats, c’est ampli de sens, c’est beau tout simplement !
Si le combat se déroule sur un autre plan, le titre lui, se situe désormais à un autre niveau, il a atteint son apogée, son point culminant ! Cela se ressent à différents points de vue, qu’il s’agisse du dessin de Hara qui n’a jamais été aussi beau, de la narration, de la tension dramatique, de l’essence même des personnages mais aussi de tout l’univers du titre et du Hokuto mis en place jusqu’à ce jour par l’auteur !

Faut il reparler du trait de Hara ? Il est magnifique, il l’a toujours été, mais ici, l’auteur réalise des prouesses, les visages ont rarement été autant expressif, les personnages sont beaux, rien de moins !

Avec un peu de recul, la seule chose qui soit regrettable c’est que cet affrontement arrive maintenant, alors que la série n’est pas encore à sa toute fin. Témoin privilégié de l’affrontement, Yasaka reste encore un homme à battre pour Ken, ce même Yasaka qui semble subjugué par la puissance des deux hommes ! Après un tel combat, comment refaire naître une telle tension contre un autre adversaire, qui apparaît moins puissant ?

Cerise sur le gâteau, en fin de tome, on trouve de superbes illustrations de Hara qui une fois de plus nous laisse sans voix !

[Erkael]

Vol 11 (Asuka): Vous avez là tout simplement le tome le plus puissant de Hokuto no ken ou tout du moins celui contenant l’affrontement le plus exceptionnel, le plus touchant, le plus symbolique !

Les trois frères du Hokuto, ceux dont on dit qu’ils sont les trois hommes les plus forts de toute l’histoire de cet art, vont se jauger et s’affronter dans ce tome ! Toki, qui part, résigner à mourir, pour affronter Raoh, veut prouver à Ken qu’il n’est pas affaiblit par la maladie, ce qui est aussi l’occasion de tester la valeur de l’héritier…l’affrontement est bref, mais on s’en moque, ce qui est fort ici, c’est le respect des deux hommes, l’amour qu’ils se portent sans l’évoquer, l’admiration mutuelle qu’ils ont l’un pour l’autre.
Puis vient enfin la confrontation entre les deux aînés du Hokuto…et là, la surprise s’abat, leur lien est bien plus profond que celui que l’on croyait, le destin les réunit, pour cet ultime affrontement qu’ils avaient eux mêmes prémédités il y a de cela des années.
On découvre une nouvelle facette du visage de Raoh, celui ci fait preuve d’humanité en épargnant deux frères, et avec le conseil qu’il leur donne on devine une pointe d’amertume vis à vis de son destin qui le pousse à affronter son jeune frère adoré, Toki !
On assiste alors au combat le plus puissant et le plus touchant et émouvant de la série : les deux frères Raoh et Toki se mesurent dans un combat à mort alors que l’un comme l’autre regrette les événement et ne souhaitent pas la mort de ce frère qu’ils aiment tant ! Tout simplement magnifique. Tout comme Ken, spectateur de ce combat, on en sort ému ! On ne peut rester insensible à cela ; tel une flamme sur le point de s’éteindre, Toki est plus fort que jamais, la promesse faite à son frère le pousse à se transcender…tous les deux affrontent ce destin qu’ils répugnent mais qui reste incontournable.

Tout le long du tome on assiste à des flash-backs revenant sur leur enfance, comme pour nous atteindre plus profondément encore, et alors on comprend ce lien d’amour et de rivalité qui les unit.

Le seul bémol est l’incohérence concernant la tombe de leurs parents qui ne colle pas avec la suite si on la connaît, mais est ce bien important ? A ce stade l’auteur n’avait pas pensé aussi loin toute la mythologie de son titre…petite erreur certes, mais qui ajoute malgré tout du poids à cet affrontement en lui apportant une dimension encore plus symbolique.

A peine remis de nos émotions, le final introduit un nouveau personnage très intéressant qui est lié à Ken (que ceux qui ont lu « La légende de Raoh » connaissent déjà. )…bref cela nous réserve encore de bonnes surprises !

Sans doute le meilleur tome de la série et très certainement le plus touchant !

[Otaku62]

je sais d'où vient un des top de la rédaction de la semaine au moins...
même si c'était pas difficile à découvrir qui l'avait sélectionné pour le top...