Pluto

[Raimaru]

Fiche technique

- Titre : Pluto
- Genre : seinen, thriller, science fiction
- Nombre de tomes : 2 en France (en cours); 8 au Japon (terminé)
- Auteurs : Naoki Urasawa (scénario; dessins); Osamu Tezuka (idée originale)
- Édition : Kana collection Big Kana
- Prix : 7€35
- Prépublication : Big Comic Original (Shogakukan)

Les auteurs

On ne les présente plus : Osamu Tezuka, alias "le père des mangas", et Naoki Urasawa alias "la maître japonais du suspense" ou même parfois "le dieu du manga". Urasawa ayant été marqué par une des œuvres majeures de Tezuka, Astro Boy, et plus particulièrement, par l'histoire "le Robot le Plus Fort du Monde" (disponible chez Kana toujours) a élaboré le projet Pluto, en la rendant plus mûre. Il a été présenté en 2003 à l'occasion de la naissance fictive d'Astro.
Il faut savoir que c'est un gros projet, car, malgré le talent et l'expérience d'Urasawa, l'œuvre est co-écrite avec un certain Takahashi Nagasaki, et le tout est supervisé par Tezuka Production et Macoto Tezuka, le fils d'Osamu Tezuka.

Résumé Kana

Dans le monde futuriste imaginé par Osamu Tezuka, où les robots vivent aux côtés des humains et comme des humains, une série de crimes mystérieux s'enchaîne. Des robots et des chercheurs renommés sont assassinés dans des circonstances étranges liées à des phénomènes naturels – feu de forêt, tornade extrêmement locale… Toutes les victimes sont retrouvées avec un ornement formant comme des cornes sur leur tête. Gesicht, un inspecteur robot appartenant à Europol est chargé d’enquêter sur l’affaire. Il découvrira rapidement que toutes les victimes sont des vétérans du dernier conflit d’Asie centrale. Il ne tardera également pas à identifier le fait que les robots visés par le tueur sont en fait les sept robots les plus puissants et performants de la planète, dont Gesicht lui-même fait partie. Il part alors à la rencontre des personnes et robots menacés pour tenter de les prévenir et les protéger du danger.

Avis

Pour commencer, s'il est vrai que connaître Astro Boy apporte une richesse à la lecture de Pluto, ce n'est pas indispensable.

Le futur vu par Tezuka et Urasawa...

Nous sommes donc plongés dans un monde futuriste quelque peu sinistre. Même la géographie mondiale est différente de notre réalité actuelle : l'Europe est désormais une réunion d'états fédéraux. Tout semble mécanisé. A tel point que les robots côtoient les humains des plus naturellement et que la mort d'un ce ces robots peut provoquer du chagrin aux hommes comme aux robots. Pluto n'est pas sans rappeler les œuvres d'Asimov, comme l'Homme Bicentenaire.
De plus, Urasawa rapproche son œuvre de la réalité, puisque le fameux conflit d'Asie centrale fait référence à l'intervention des Américains en Iran. Tout cela ne fait que rendre le manga plus intéressant !

La narration made in Urasawa

Nous sommes tout de suite happés par le scénario et la force narrative d'Urasawa. Les premières images qui nous sont proposées nous amènent In Medias Res. On suit l'inspecteur Gesicht en train d'enquêter sur les meurtres qui ont lieu et sur le lien entre les affaires. C'est palpitant, c'est stimulant, c'est génial ! Et comme à son habitude, Urasawa ne fait pas tourner l'histoire que sur un seul plan. Une grande partie du tome 1 sera consacrée au robot North 2, en parallèle à l'enquête du héros. En bref, c'est un thriller futuriste, mais un thriller d'Urasawa. Les fan ne seront pas décontenancés.

Le casting de choc !

Quant au personnages, ils sont assez remarquables pour tous les lecteurs : les amateurs d'Astro Boy reconnaitront la galerie de personnages de Tezuka, mais vus par Urasawa. Une autre vision, plus mûre du célèbre Kohai. Et même pour ceux, comme moi, qui ne connaissent rien à Astro Boy, il seront séduits par ceux ci, à commencer par le protagoniste principal, le grand Gesicht. Très charismatique et impassible, c'est un personnage hors-norme, avec une histoire et un intérêt qui n'est pas des moindres ! Et là encore, Urasawa arrive à nous faire nous attacher à chacun des personnages, mêmes les plus froids, tant il fait preuve d'humanisme en les mettant en scène, à travers leur histoire ou leurs états d'âme. D'ailleurs, c'est encore un coup de maître, car on comprend très vite que les robots ne sont pas totalement dépourvus de sentiments, mais plutôt qu'ils n'en ont pas autant que les humains.

Crayons, pinceaux, et découpage

Cela fait bien longtemps maintenant que Urasawa maîtrise son style. Pas de régression chez Pluto. Le dosage des expressions émotives est au poil : les humains sont expressifs, et les robots humanoïdes comme Gesicht sont relativement impassibles, ce qui renforce leur gravité, et donc le ressenti des scènes. Les décors sont toujours aussi beaux, c'est un délice pour les yeux de voir ces villes très urbaines.
La mise en page, bien qu'efficace me parait par contre un peu simple. C'est juste un petit défaut que je reproche à l'œuvre.

Kana, Ô Kana...

En tout cas, j'applaudis les efforts de Kana pour nous livrer cette édition. Malgré une petite erreur de français que j'ai notée, la traduction est plus que correcte. Les pages couleurs en début de volume sont un régal. Le dessous de jaquette nous montre des cases prises ça et là (ce qui nous change de l'éternelle reproduction de la jaquette...). Et le style des jaquettes est magnifique.

Mais, alors, c'est une bombe ?

Assurément Un incontournable, comme tous les Urasawa. La qualité ne fait pas défaut dans ce titre.

[shun]

Pluto tome 1-2

excellente surprise que ce titre, après la déception de 20 th century boys ( perdu tout intérêt vers la moitié de la série ), je n'attendais rien de Pluto.
ces 2 premiers tomes ont réussi a ranimé ma flemme pour Urasawa. ces 2 premiers tomes sont juste excellent, même pour quelqu'un comme moi qui n'a jamais lu Astro ( j'ai juste un vague souvenir de son design ).
le background est intéressant, idem pour les personnages et l'enquête est passionnante, dans le tome 2, le passé de Gesicht est mis en avant et dynamise le récit.
la participation du perso Astro est aussi très intrigante, je ne sais pas si son personnage est aussi réfléchi et les histoires si profonde ( histoire de guerre, manipulation de l'icône qu'es astro etc ) dans la première version, mais ici je l'ai tout de suite adopté. j'ai d'ailleurs envie maintenant d'acheter les intégrales sorti chez kana y'a peu de temps.
j'ai hâte de pouvoir lire le tome 3 pour connaitre la suite.

[Wang Tianjun]

Très bonne critique Raimaru Tu reviens sur les points importants. Je reviendrais dessus, mais d'abord, je vais squatter le topic avec mes critiques

Pluto 1
C'est dans une forêt en flammes que le corps de Montblanc Norland, robot très célèbre ayant participé à la dernière guerre au Proche-Orient, est retrouvé totalement désassemblé. Alors que sa mort affecte le monde entier, l'inspecteur-robot Gesicht enquête sur l'assassinat d'un militant défenseur de la cause robotique. Alors qu'aucune trace humaine n'est visible sur les lieux du crime, Gesicht met rapidement en évidence un point commun entre les deux victimes : des cornes ont été plantées sur leurs têtes. C'est ainsi qu'une longue affaire de meurtres en série débute, où les sept robots les plus forts du monde seront tour à tour visés. Et Gesicht est l'un d'entre eux...

Le 7 avril 2003 est le jour officiel de la naissance fictive d'Astro, le personnage le plus célèbre d'Osamu Tezuka. A cette occasion, Naoki Urasawa, mangaka mondialement reconnu pour Monster et 20th Century Boys, présenta un projet d'adaptation d'une des histoires les plus populaires dans l'univers d'Astro boy : "Le robot le plus fort du monde", qui a marqué sa jeunesse (histoire que l'on peut d'ailleurs découvrir en France dans le volume 5 de l'anthologie Astro Boy, disponible chez Kana). Ainsi naquit le projet Pluto. Cependant, les deux maîtres n'ont pas du tout le même style : si les récits de Tezuka sont dynamiques et portés par une certaine naïveté (même si l'auteur sait aborder des sujets graves), Urasawa n'a jamais excellé dans les séquences d'actions, préférant développer des psychologies complexes et des histoires à tiroir. Pluto ne sera-t-il au final qu'un mauvais remake commercial ? Connaissant le talent de l'auteur, on pouvait espérer que non.

Si le récit original est centré sur les combats entre les différentes machines, Urasawa reprend la trame en allant vers ce qu'il maitrise le mieux : le polar noir. Ainsi, l'élimination consécutive des robots devient une histoire de crimes en série, auxquels s'adjoignent des meurtres d'humains. On en vient alors à s'interroger rapidement sur l'identité du meurtrier, dans ce monde régi selon les lois de la robotique d'Asimov. Les villes futuristes gardent une grandiloquence à base de voitures volantes et de structures gigantesque, propre à la vision que l'on pouvait avoir des années 2000 à l'ère de Tezuka, mais tout y est plus gris, morose, dépourvu de vie. Urasawa reprend avec habileté les codes et les personnages de l'auteur pour en faire son univers propre. Une fois bien installé, on retrouve tout ce qui fait le charme de ces récits : une intrigue qui se dévoile très lentement, morceaux par morceaux, des détours qui ne sont jamais inutiles et des personnages aux multiples facettes.

Le point fort du récit réside justement dans ces personnages. Toute la psychologie habituelle ressort grandie par l'incursion de robots. Loin des simples machines obéissantes, leurs personnalités sont très recherchées et l'auteur prend même un malin plaisir à ne jamais dévoiler directement qui est humain et qui est artificiel. Les robots cherchent à se rapprocher le plus possible de leurs créateurs, en ayant une vie de famille, en prenant des vacances, ou en reproduisant des gestes qui ne leurs sont pas nécessaire comme manger ou boire. La frontière entre les deux genres n'a jamais été aussi mince. On arrive à leur imaginer des réflexions, des émotions, même quand le faciès de métal que conservent certains d'entre eux restent imperturbables.

Les habitués du mangaka ne seront pas dépaysés par la qualité graphique dont il fait preuve, même si ici le ton est aux décors futuristes dantesques (plus poussés encore que dans 20th Century Boys). Comme à l'accoutumée, les personnages ont leur identité propre et sont reconnaissables au premier coup d'oeil, humains comme robots. Seul défaut récurrent chez l'auteur, les scènes d'actions manquent de lisibilité et de dynamisme. Mais ces passages sont le plus souvent éludés par l'apparition d'une tornade, bien pratique pour camoufler les combats... et pour maintenir le suspens autour de l'identité du monstre qui donne son nom à l'oeuvre !

Pluto aura mis cinq années et demi pour parvenir enfin à son public français impatient, qui l'espérait sans doute plus tôt (promis, c'est la dernière fois !). Cependant, on peut supposer que l'éditeur Kana ne mettra pas le même temps qu'au Japon pour nous fournir les 8 tomes de cette fabuleuse histoire, les deux premiers sortant simultanément. L'édition est remarquable en tous points et fait honneur à l'évènement. Outre une sur-couverture à texture rugueuse comme sur la plupart de ses derniers seinens, la sous-couverture présente des cases colorisées du volume. Les pages couleurs en début de tomes sont respectées, et pour le reste la qualité est également au rendez-vous, pour le papier comme pour l'encrage.

Ce nouveau manga tant attendu signe la rencontre entre deux grands noms, et constitue sans aucun doute l'une des meilleures séries en ce début d'année 2010. Entre thriller noir et récit d'anticipation, la série offre de nombreux niveaux de lectures, et le talent d'Urasawa rend comme toujours une immersion instantanée dans son univers.



Pluto 2
Les victimes du mystérieux meurtrier commencent à se succéder : cette fois, c'est au tour d'un juriste japonais, défenseur des droits des robots, qui est retrouvé suspendu au milieu de son jardin, alors que sa maison a été dévastée par une tornade. Et comme toujours, des cornes sont plantées sur sa tête. Alors qu'il vient de s'entretenir avec l'inspecteur Gesicht, Astro, le célèbre enfant-robot et héros de guerre, se met à enquêter à son tour sur cette terrible affaire...

L'étau se resserre autour des "robots les plus forts du monde", identifiés en tant que tels suite à leur participation commune dans un conflit dans le golfe persique. Conflit qui a d'ailleurs laissé de profondes marques dans les souvenirs, ou puces-mémoire, de chacun d'entre eux, ayant massacré bon nombre de leurs camarades mécaniques. D'ailleurs, on note que l'auteur s'autorise un parallèle avec les évènements qui ont secoué cette partie du monde dans notre réalité, la Perse (semblable à l'actuel Iran) étant soupçonnée de détenir des armes de destruction massives (ici, des robots). Urasawa réinvente le cadre géopolitique dans ce monde parallèle futuriste, tout en lui apportant une vraie crédibilité. Et l'ennemi n'est peut-être pas celui que l'on croit...

Les robots ainsi sortis du conflit ont chacun suivi une route différente, et le suspens tient surtout à savoir quel est le prochain sur la liste du tueur. Si certains sont partis sur une voie humaniste, d'autres ne savent vivre que par le combat. Urasawa développe des personnalités complexes, en appuyant sur ce paradoxe dans ces sentiments qui restent malgré tout artificiels. Le lecteur se demande alors où sont les limites de la définition de la conscience quand apparaît Astro, similaire en tous points à un petit garçon normal dans ses attitudes. Le personnage en est troublant dès sa première entrevue avec Gesicht, et ne manque pas de porter les épisodes sur le territoire nippon. Il partage avec le personnage de Tezuka une certaine naïveté, une envie d'être le plus proche possible d'un humain, mais on le sent profondément marqué par les évènements tragiques de son passé.

Au final, plus que l'intrigue principale en elle-même, on s'intéresse tour à tour au destin de ces héros déchus, de ces machines dont on ne peut soupçonner le véritable traumatisme. L'auteur n'en oublie pas son héros principal, Gesicht, dont les tourments n'ont pas fini d'étonner également. Paru le même jour que le premier opus, ce second tome de Pluto se lit avec la même délectation, si ce n'est pas dans la même foulée !

[Otaku62]

Très bon topic que celui-ci!Comme quoi Tianjun a bien fait de te laisser faire Raimaru!
Après avoir été passionner par Monster et être dispersé par 20th Century(Notamment par le rapport qualité/prix de Panini... ),je tente Pluto.
Et que dire à part Wahoo...
La première chose que l'on remarque au feuilletage c'est le graphisme d 'Urasawa.Il a fait sien tous les personnages de Tezuka notamment Astro.On reconnait d'ailleurs certains design de personnages qui semblent familier comme celui de gesicht ou celui de Brando.
Côté intrigue,on retrouve la force de l'auteur c'est à dire le genre policier.De plus,contrairement à 20th on a une ligne plus claire de l'histoire.Peut être dû au fait qu' Urasawa travaille sur une histoire dont il y avait là un début et une fin.

[Oscar François]

Bon ben... pardon de vous déranger ! Sorrow, Otaku, ça faisait longtemps
Oscar : celle qu'on a le moins envie de lire en cas de trouble (géo-politique, économico social, tout, caca etc.)

J'ai acheté les 2 tomes, non sans fierté ! C'est rare que j'achète des nouveautés, c'est pour ça !
Note : je n'ai jamais lu la VO d'Astro, ni vu l'anime; je suis l'inculte par excellence quoi ^^'

Dès le début, on est vraiment plongé dans une ambiance qui m'a rappelé celle de Monster. Le meurtre de Mont-Blanc, l'enquête, les sentiments humains qui se mêlent et s'emmêlent, les robots partout, le racisme latent, de certains, un peu, beaucoup... On se laisse tout de suite prendre en jeu, et on se demande, nous aussi, si les robots n'auraient pas de sentiments humains. D'ailleurs, Urasawa les traite avec beaucoup d'humanité :

[spoiler]J'aime beaucoup cette scène où la femme robot apprend la mort de son mari. On a vraiment l'impression qu'elle pleure. Bon OK, je délire peut-être^^' ![/spoiler]

Inutile de dire (mais je le dis quand même, tiens !), que j'aime la narration, le découpage, le graphisme, tout ! On a hâte de lire la suite n_n.

Le seul reproche que je pourrai faire est que... ça manque de femmes ! Pour le coup, c'est exactement comme dans Monster et Death note : il n'y a que des hommes ou presque, dans les forces de l'ordre. On voit des moustaches et des crânes chauves à perte de vue, et pas l'once d'une frimousse féminine. Je remarque toujours ça, et je trouve ça drôle, car les femmes enquêtent aussi^^'!
Bon, vous pourrez me dire "ferme-la Oscar, s'il n'y a que des hommes, c'est qu'ils sont plus représentatifs du métier."
Bof. (rires)

[Wang Tianjun]

Enfin un truc pertinent sur lequel rebondir (d'ailleurs, otaku, Sorrow, si vous voulez régler ça par mp.... oui je fais mon modo pour une fois )

J'ai acheté les 2 tomes, non sans fierté ! C'est rare que j'achète des nouveautés, c'est pour ça !
Note : je n'ai jamais lu la VO d'Astro, ni vu l'anime; je suis l'inculte par excellence quoi ^^'

Ce n'est pas un problème du tout ^^ la lecture de l'histoire originale (tome 5 de l'anthologie Astro Boy, je rappelle ^^) reste intéressante en elle-même, et le comparatif est amusant à faire, mais tu peux très bien t'en passer pour apprécier Pluto, vu comment Urasawa se réapproprie le tout.

Dès le début, on est vraiment plongé dans une ambiance qui m'a rappelé celle de Monster. Le meurtre de Mont-Blanc, l'enquête, les sentiments humains qui se mêlent et s'emmêlent, les robots partout, le racisme latent, de certains, un peu, beaucoup... On se laisse tout de suite prendre en jeu, et on se demande, nous aussi, si les robots n'auraient pas de sentiments humains.

Bien d'accord avec ça. Pluto se rapproche d'avantage de Monster que de 20th dans le sens ou ce dernier, au delà du pur polar, raconte des choses dans la nostalgie des personnages, les construit, avant de les emmener dans la spirale de son scénario. Ici, on est plongé directement au cœur de l'histoire sans round d'observation préliminaire. L'auteur semble également mettre l'accent sur l'intrigue et sur le rapport humain/robot au détriment (très relatif) du caractère de ses personnages. Mais ces derniers se dévoilent tout de même peu à peu. Même si on peut déjà élire Gesicht au rang de héros de Urasawa qui tire le plus la tronche !

D'ailleurs, Urasawa les traite avec beaucoup d'humanité :
[spoiler]J'aime beaucoup cette scène où la femme robot apprend la mort de son mari. On a vraiment l'impression qu'elle pleure. Bon OK, je délire peut-être^^' ![/spoiler]


Inutile de dire (mais je le dis quand même, tiens !), que j'aime la narration, le découpage, le graphisme, tout ! On a hâte de lire la suite n_n.

Non non, tu ne délires pas, et tu n'es pas la première à mettre l'accent sur ce trait de génie dans la narration. Par une simple redondance du cadrage et un très léger changement de trame, on ressent tout son désespoir dans un visage pourtant totalement inexpressif. Du grand art tout simplement ! ^^"

Le seul reproche que je pourrai faire est que... ça manque de femmes !

C'est un reproche qu'on peut faire souvent à Urasawa ! Même si généralement, si les demoiselles ne sont pas nombreuses, elles compensent par leur qualité. Je vous invite à retourner sur le topic Les filles canon, mais pas seulement où j'avais déjà évoqué Anna/Nina de Monster et Kanna de 20th.
Bon, et ici, il faut dire qu'en plus, l'histoire originale ne comportait pas non plus beaucoup de femmes à la base ! Même si apparemment :
[spoiler]Epsilon, le dernier des sept robots non encore apparus, aura une apparence féminine dans la version d'Urasawa[/spoiler]

[kynoo]

[spoiler]Epsilon, le dernier des sept robots non encore apparus, aura une apparence féminine dans la version d'Urasawa[/spoiler]

Ah bon ? Je vérifierai le weekend prochain mais ça ne m'a vraiment pas frappée à la lecture (version US powaa)

Sinon mon enthousiasme initial fait peu à peu place à de la lassitude : Urasawa me donne l'impression de toujours raconter la même chose, il use et abuse des situations mélodramatiques (on le voit déjà avec North 2, il y a d'autres scènes chargées en pathos jusqu'au ridicule dans la suite), il faut absolument qu'il case un môme quelque part dans ses histoires, et je passe sur les métaphores de politique étrangère peu subtiles (Darius n° machinchouette )
Ça se lit avec plaisir de manière générale, la fin est déjà écrite donc on a peu de chances de s'enfoncer dans le ridicule de 20th, mais en ce qui me concerne, c'est mon dernier Urasawa.

[NiDNiM]

[spoiler]Epsilon, le dernier des sept robots non encore apparus, aura une apparence féminine dans la version d'Urasawa[/spoiler]

Ah bon ? Je vérifierai le weekend prochain mais ça ne m'a vraiment pas frappée à la lecture (version US powaa)

Dans un des deux premiers tomes (lus trop rapidement pour les dissocier), l'auteur présente les robots "restants" et on voit, à moitié cachée par la page, un visage de femme avec "Epsilon" marqué dessous Petit détail qui moi, m'a marquée ^^'

[Blacksheep]

Pas féminine, androgyne pour être exact.

[kynoo]

C'est ce que je voulais dire, sans déflorer la balise spoiler, mais puisque d'autres ont mis les pieds dans le plat
Non non, Epsilon m'a laissé l'impression d'être UN robot, fluet, androgyne tout ce que vous voulez mais indubitablement masculin. Ceci dit je vérifierai par acquit de conscience.

Nid : je faisais allusion aux volumes suivants (4 ou 5 je ne sais plus) où Epsilon intervient véritablement dans l'histoire, pas de son évocation dans le début du manga.