Mabinogi

Cette rubrique est consacrée à toutes les séries qui ne sont pas issues du Japon mais qui s'apparentent au manga. Vous y retrouverez donc les manwhas (Corée), les manhuas (Chine), mais aussi les séries appartenant au "Global manga" (courant qui regroupe notamment des auteurs français).
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ShadO
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Mabinogi

Message non lu par ShadO » 15 juin 2010, 11:05

Mabinogi
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La fiche sur Manga-news

Vol. 1:


Toute première série de l'éditeur Clair de lune qui a décidé de se lancer dans le manhwa, Mabinogi nous plonge dans un univers d'heroic fantasy adapté d'un MMORPG coréen pas forcément très connu par chez nous.

L'histoire tourne principalement autour de Ron et d'Ariane. Cette dernière ayant été recueillie étant plus jeune par la famille de Ron, ils vivent ensemble en tant que frère et sœur. Ariane est une couturière, magicienne à ses heures perdues et Ron un apprenti guerrier pas très futé. Les voila alors partis pour remplir diverses missions qui vont de l'exploration d'un donjon renfermant de nombreux trésors mais aussi de dangereux adversaires, à une mission de sauvetage lorsque deux de leurs amis semblent avoir disparus depuis plus d'une semaine...

On se rend rapidement compte que Mabinogi se destine avant tout à un public relativement jeune et pas forcement très regardant sur la qualité. Attention, on n’est pas en présence d'un navet, loin de là, mais il semble évident qu'il ne faudra pas espérer monts et merveilles dans les prochains tomes. Si l'univers n'est pas véritablement original, il reste cependant sympathique et remplit correctement son rôle. Le tout restant assez gentillet.
Les personnages sont pour la plupart traités de manière classique et manquent de manière générale de charisme. Ron est un boulet, mais il a au moins le mérite de s'en rendre compte assez rapidement et de tenter de lutter contre cela. Ariane quant à elle est une adolescente sans histoires, gentille et attentionnée, mais à laquelle on a bien du mal à s'attacher. A ce duo on peut rajouter Dodie, un clone de Ron avec quelques années de moins. Les autres ne sont pas suffisamment développés pour que l'on puisse en parler, mais globalement, il n'y en a pas un qui se dégage véritablement du lot.

L'histoire en elle-même reste pour le moment assez sommaire. Ron remplit quelques devoirs et missions par-ci par-là en compagnie de Dodie, et Ariane ou quelqu'un d'autre vient à sa rescousse lorsqu'il se retrouve en difficulté. Néanmoins, la fin du volume nous dévoile quelques nouveaux intervenants qui devraient lancer un véritable fil conducteur pour la suite. Tout cela devrait bien évidemment tourner autour du passé d'Ariane et de la grande force qui semble enfouie en Ron.
Enfin, même si l'on ne se trouve pas face à une lecture passionnante, elle n'en demeure pas moins agréable et suffisamment bien rythmée pour que l'on ne tombe pas dans un profond ennui.

En ce qui concerne l'aspect visuel et le savoir faire du dessinateur en la matière, cela reste pour le moment moyen voir très moyen. Si le tout est très lisible et que Woong opte pour un découpage classique mais efficace, le trait reste malgré tout très simple et les proportions fantaisistes sont légions. Le design des personnages n'est pas non plus particulièrement inspiré. Mais encore une fois, il y a largement pire, et cela reste globalement appréciable.

Premier tome de la première série de Clair de lune, c'était bien évidemment l'occasion de voir comment se débrouille cette dernière sur le plan de l'édition. Et le résultat est plutôt mitigé. Plusieurs fautes d'orthographes viennent se glisser ça et là, des mots manquent, certaines phrases n'ont aucun sens. Bref, peut mieux faire ! Malgré tout, il faut souligner la présence de pages couleurs et une couverture très soignée pour un prix tout à fait raisonnable. Et il ne fait nul doute que les défauts susmentionnés se gommeront avec le temps.

Ce premier tome de Mabinogi montre donc clairement que la série plaira avant tout aux enfants. Les plus âgés auront probablement beaucoup de mal à adhérer à l'univers et à l'humour un peu simplet du titre. Les plus jeunes par contre pourront découvrir un univers sympathique, avec sa dose de mystères et d'interrogations pour la suite !
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ShadO
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Re: Mabinogi

Message non lu par ShadO » 16 juin 2010, 09:44

Vol. 2:

Sorti simultanément avec le premier volume, ce deuxième tome démarre en effectuant un petit bon dans le temps, mais ce n'est que pour mieux revenir sur la suite de la rencontre entre Ron, Ariane, et la succube.

Celle-ci semble fortement intéressée par les deux jeunes gens, et notamment par Ariane. Elle semble d'ailleurs avoir quelques informations concernant son passé. Chose qui va fortement perturber notre petite héroine, si bien qu'une fois de retour en ville, elle voudra à tout prix obtenir davantage d'informations au sujet de cette mystérieuse succube. Pendant ce temps Ron, lui, retrouve Tigresse noire en compagnie d'une de ses amies, Nalcha. Une fois qu'Ariane les a rejoint, ils décident de partir explorer un des donjons alentours, donjon dans lequel ils risquent bien de faire d'inattendues rencontres...

Le scenario se met vraiment en place dans ce second volume et, malheureusement, les limites de celui-ci font directement surface également. Le groupe décide d'explorer un donjon parfaitement au hasard et paf ! Les voila qui tombent exactement sur ce qu'ils cherchaient. Le hasard fait vraiment bien les choses... Mais bon, c'était prévisible et, au final, cela n'est pas réellement préjudiciable pour la série. D'autant plus que, mine de rien, les auteurs parviennent à installer un certain suspens tout au long des chapitres et commencent à nous donner l'envie d'en apprendre davantage sur le passé d'Ariane et sur ce que complotent les monstres. Pour le reste par contre, on a droit aux habituels discours de Tigresse noir à Ron sur le courage, le fait de ne pas foncer tête baissée, et j'en passe et des meilleures. C'est bien beau, mais vu le manque de charisme du personnage, ça ne passe vraiment pas.

A côté de ça, on se trouve une nouvelle fois face à un tome contenant pas mal d'action. Certes, ce ne sont pas des combats d'anthologie auxquels on a droit, mais ils parviennent néanmoins à donner une certaine dynamique à l'histoire. Autre point positif: la non-présence de Dodie. Un peu moins d'humour potache pas forcement drôle, ça ne fait pas de mal. Même si Ron tente de jouer les remplaçants en la matière de temps à autre. Seo Young en profite également pour mettre un peu plus en avant ses personnages secondaires, Tigresse noire et Nalcha en tête. Une bonne chose puisque, au final, l'univers commence à réellement s'étoffer à ce niveau là.

En ce qui concerne l'édition, on retrouve fort logiquement les mêmes soucis que pour le premier tome. A savoir quelques fautes et tournures de phrases bizarres. Mais c'est parfaitement logique étant donnée la sortie simultanée des deux tomes. C'est donc encore trop tôt pour pouvoir juger d'une quelconque amélioration à ce niveau là.

Mabinogi se poursuit et, tout doucement, commence à se montrer plus prenant pour le lecteur. Certes, tout est encore loin d'être parfait, mais il y a du mieux et, si la série poursuit sur sa lancée, elle pourrait au final se révéler bien plus agréable et distrayante qu'elle ne le paraissait au départ.
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Re: Mabinogi

Message non lu par ShadO » 23 juin 2010, 09:44

Vol. 3:

Alors que l'on approche déjà la moitié de la série, Mabinogi avait l'occasion de confirmer sa montée en puissance avec ce troisième tome. Est-ce chose faite ? Pas vraiment...

Ron, Ariane et Elde se rendent chez le chef du village afin de s'entretenir avec ce dernier des récents évènements. Le monsieur semble plutôt bien informé et parvient à répondre à la plupart de leurs interrogations. Tandis qu'ils sont sur le chemin du retour, ils tombent nez-à-nez avec Rio et Rua, qu'ils avaient déjà eu l'occasion de croiser précédemment. Ceux-ci cherchent un donjon à explorer. Du coup, les voila partis en direction du donjon Ciar en compagnie de Ron, d'April et de Dodie...

Si l'on retrouve à nouveau de bonnes intentions dans ce volume, elles n'arrivent cependant pas à masquer la pauvreté de l'ensemble. A commencer par le manque d'originalité affligeant dans le design de certains personnages. Je parle ici bien entendu du mystérieux inconnu que rencontre Ariane dans les premières pages du tome. En plus de cela, on retombe dans les mêmes travers que précédemment. A savoir que nos héros tombe directement sur la personne qui sait absolument tout sur tout, et qui répond en deux temps trois mouvements à toutes leurs interrogations. Enfin, cela à au moins le mérite de faire progresser un poil l'intrigue, et d'épaissir le mystère qui plane sur les origines d'Ariane.

Pour le reste malheureusement, il n'y a pas grand chose de positif à tirer de ce troisième opus. On se retrouve de nouveau à explorer un donjon, Ariane continue de se poser des questions, bref, ça manque cruellement de sensations fortes. Certes, il y a bien un peu d'action, mais ce n'est vraiment rien de bien folichon. D'autant plus qu'au moment où elle se déroule, l'ambiance est particulièrement bien plombée par un Dodie plus insupportable que jamais. Une ou deux gamineries passe encore, mais quand elles arrivent à la chaine sans jamais s’arrêter, là franchement ça devient pénible et l'on a juste envie d'une chose: arrêter la lecture en cours de route. Surtout que les gamineries en question ne sont absolument pas drôles pour un sous et affreusement répétitives.
Heureusement, la toute fin du tome relève un peu le niveau et augure quelques bonnes choses pour la suite, en espérant cependant qu'elles se confirment, cette fois-ci.

Enfin, revenons quelques instants sur l'édition de Clair de Lune. Clairement, il y a déjà de nets progrès par rapport aux deux premiers tomes. Nettement moins de fautes d'orthographes ( même si il en reste quelques unes ), et des tournures de phrases bien meilleures. Malheureusement, de nouveaux problèmes font leur apparition. Par exemple le manque de cohérence au niveau de la traduction. Un coup on nous parle de « Rabbie dungeon », la page suivante du « donjon Rabbie ». Il en va de même au niveau du langage employé par Ariane envers Elde. Dans les deux premiers volumes elle le vouvoyait, ici elle le tutoie. Espérons que cela ne change plus par la suite !

Mabinogi, après avoir montré des signes encourageants, s'embourbe complètement dans une série de chapitres aussi inutiles qu'indigestes. On sent bien qu'il y a des choses intéressantes à tirer de la série, malheureusement les auteurs ne parviennent pas à nous donner l'envie de les connaitre. Dommage, mais un redressement dans la deuxième moitié de l'histoire est toujours possible !
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Re: Mabinogi

Message non lu par kynoo » 24 juin 2010, 17:04

Au vu du titre, est-ce qu'il y a un rapport (thématiques, noms des personnages... ) avec ceci ?

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Re: Mabinogi

Message non lu par ShadO » 24 juin 2010, 17:34

J'ai lu vite fait la page wiki et à première vue par rapport aux 3 premiers tomes il n'y a strictement aucun rapport qui me saute aux yeux.
Le seul rapprochement que l'on peut faire est le fait qu'il y ai des noms de lieux de la mythologie celtique dans le manhwa par moment, mais ça s'arrête là, et c'est adapté avec quelques changements par les auteurs.
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Re: Mabinogi

Message non lu par ShadO » 01 juil. 2010, 10:03

Vol 4:

On avait laissé Ron en bien fâcheuse posture face à ce qui semblait être une fausse Ariane... Qu'est ce que tout cela cache ? Pas grand chose en fait, comme l'on pourra le constater rapidement.

Il se trouve qu'il avait en fait affaire à une succube. Celle-ci se révèlera d'ailleurs utile puisqu'elle prétend connaitre l'endroit où se trouve la déesse Morian. Déesse qui apparait dans les rêves de Ron. Une réunion générale plus tard, voila donc que toute notre petite troupe décide d'aller la retrouver...

Si le tome démarre de manière assez calamiteuse avec la conclusion plus que décevante de la rencontre nocturne de Ron, on se réjouira par contre que les auteurs se recentrent par la suite rapidement sur le récit principal plutôt que de nous emmener visiter l'un ou l'autre donjon sans intérêt comme ça avait été le cas précédemment. Ça part d'une bonne intention, oui, cependant cela va surtout nous permettre de nous rappeler combien le scenario manque d'envergure et d'originalité. En soi le travail fourni n'est pas mauvais mais, et c'est toujours triste de le constater, à aucun moment cela ne passionne le lecteur. Les personnages sont fades, sans saveur. Ils manquent de crédibilité dans leurs réactions et leurs entrées en scène « inattendues » ne nous font ni chaud ni froid. C'est creux, inintéressant.

De la même manière, la patte graphique ne parvient toujours pas à convaincre elle non plus. Les proportions restent par moment fantaisistes, il suffit d'observer quelque peu la couverture pour s'en rendre compte, et les personnages ont plus des têtes de simplets qu'autre chose. Les expressions faciales ne dégagent rien, les affrontements ne sont pas impressionnants pour un sou. Encore une fois, ce n'est pas repoussant visuellement parlant, mais il n'y a aucune raison de s'enthousiasmer non plus.

Mabinogi revient donc à l'essentiel, mais sans avoir plus de réussite pour autant. Les débuts moyens se confirment et, si le récit pourra faire passer le temps des lecteurs peut regardant sur le fond ou d'un public très jeune, les amateurs d'heroic fantasy et les autres y trouveront par contre un somnifère particulièrement efficace.
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Re: Mabinogi

Message non lu par ShadO » 02 juil. 2010, 13:13

Vol. 5:

Tandis que Tigresse noire en termine avec son assaillant en armure, Ron et sa bande se voient dans l'obligation de terrasser un dangereux ogre afin d'obtenir les passes pour accéder au royaume des monstres.

Et l'on va ainsi alterner entre les deux groupes, plus la mère de Ron de temps en temps, tout au long du volume. Il faut reconnaitre que s'il n'y a rien d'extraordinaire là dedans, ça permet malgré tout de donner un peu plus de dynamisme au récit. D'autant plus que les révélations tombent petit à petit. Que sont les Miliesans, qu'est ce qui se trame avec la déesse Morian, qu'en est-il de la mère de nos héros,... Voila toute une série de questions qui trouveront leur réponse ici, ou tout du moins une partie.

L'action est présente, et, si cela reste basique, c'est un peu plus entrainant que précédemment. Toute proportion gardée bien évidemment, car il n'y pas non plus de quoi se jeter au plafond, loin de là. Et le design par moment toujours aussi calamiteux des monstres et personnages n'arrange rien. Pour le reste, bien que tout reste prévisible et convenu, on a droit à quelques « surprises » et l'on se dit finalement que le final pourrait ne pas se montrer si mauvais que ça. A condition encore une fois de ne pas en attendre monts et merveilles.

Cependant, là où ça coince toujours autant, c'est lorsque l'on tente de nous sortir l'un ou l'autre discours moralisateur sur la race humaine. On aura droit durant un long moment ( qui semble être une éternité à la lecture ) à une sorte de petite guerre psychologique entre le duo Match/April et leur compagnon de voyage Miliesan. L'un clame haut et fort que les Miliesans sont supérieurs au humain, les deux autres veulent prouver le contraire. Pour le coup, ça ne passe vraiment, mais vraiment, pas et ça frôle même par moment le ridicule. Cela étant une fois de plus dû au manque d'impact au niveau du dessin qui reste définitivement trop neutre et au néant au niveau de l'intensité dramatique.

Néanmoins, on ressort de ce tome en se disant qu'il y a tout de même du mieux par rapport aux deux précédents. Du coup, c'est avec davantage de plaisir et d'intérêt que l'on souhaite découvrir la conclusion de cette histoire qui, si elle possède clairement de nombreux manquements, parvient malgré tout à regagner notre attention le temps de quelques chapitres.
Enfin, on regrettera le retour de quelques coquilles grossières au niveau de l'édition qui allait jusque là en s'améliorant.
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Re: Mabinogi

Message non lu par ShadO » 08 nov. 2010, 20:04

Vol. 6:

Nous voila arrivé au dernier et sixième volume de Mabinogi et, disons-le tout de suite, ce n'est pas celui-ci qui va remonter le niveau global de la série. En même temps, c'était fort prévisible. L'auteur a au moins le mérite de conclure la chose de manière convenable par rapport au reste de son récit, et ça, c'est déjà pas mal.

L'heure du réveil de Glas Gaibhleann est enfin arrivée ! Mais Ron, Ariane, et leurs compagnons doivent avant tout libérer la déesse Morian qui reste prisonnière de 5 sphères disséminées en différents endroits. Afin d'être le plus efficace possible, le groupe décide de séparer pour le meilleur, mais peut-être aussi pour le pire !

En fait, les 2-3 premières pages de ce tome résument à elles seules tous les problèmes de la série. Les personnages arrivent toujours d'on ne sait où et, en plus d'être d'une naïveté maladive, ne sont pas crédibles le moins du monde. Et l'histoire qui va avec est soporifique au possible. Cependant, vu l'action omniprésente qui s'en suit, on n'aura pas l'occasion de (trop) s'ennuyer cette fois-ci. Par contre, tout est fort décousu. Comme je le disais, l'auteur ramène tous ses protagonistes sur le devant de la scène comme si de rien était et sans même que l'on sache vraiment pourquoi. Tout ça est d'autant plus superflu qu'il n'y aura de place que pour Tigresse noire et Ariane dans le seul combat véritablement intéressant du volume.

D'ailleurs, au niveau des personnages, on ne peut que regretter le manque de background dont jouissent la plupart de ceux-ci. Certains ont disparu, à l'image du bonhomme masqué qui donne à Ariane son armure, d'autres sont juste de simples coquilles vides sans saveur. C'est bien de vouloir mettre en scène beaucoup de monde, mais encore faut-il assumer cela jusqu'au bout, et ce n'est ici pas le cas.

En plus du vide scénaristique ambiant, l'aspect graphique n'est pas à la fête non plus. Les problèmes de proportions, les décors vides et le rendu plus que moyen de scènes d'action n'étonne plus à ce moment-ci de l'histoire, mais il est tout de même assez aberrant de constater combien est ridicule Glas Gaibhleann, grand méchant de l'histoire s'il vous plait, avec son slip blanc bien en vue comme seul vêtement. A croire que Woong le fait exprès.

On notera également les nouveaux errements en ce qui concerne la traduction de la part de Clair de Lune, plus en dents de scie que jamais. On peut par contre saluer la présence, comme d'habitude, de pages couleurs.

Pas grand chose d'autre à ajouter si ce n'est que la conclusion de l'intrigue ne convainc guère davantage que le reste. En plus d'être prévisible au possible c'est une solution facile vue et revue. A l'image de la série d'ailleurs qui aura affreusement manqué d'originalité et de prises de risques que pour, à un moment ou à un autre, parvenir à retenir sur elle l'attention. Alors oui, elle se destine avant tout et presque exclusivement à un public jeune, mais cela n'excuse rien. On trouve facilement beaucoup mieux dans le même genre, pour le même lectorat. Mabinogi ne laissera donc franchement pas, au final, un souvenir impérissable, loin de là.
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