Tough / Free fight

Rubrique consacrée aux seinen, c'est à dire des séries se destinant à un lectorat adulte.

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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 14 juil. 2010, 17:40

Tu donnera ton avis sur ma note quand tu aura lu le tome
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 22 sept. 2010, 23:33

Free fight 20: En plein combat entre le père et le fils, de loin l’affrontement le plus attendu de toute la série (comprenant « Tough »), nous plongeons dans un flash-back qui nous ramène à la petite enfance de Kibo… Déjà entamé dans le tome précédent, nous pensions que cela n’irait pas plus loin…nous avions tort !
Ce retour dans le passé permet de faire ré-intervenir un des personnages les plus charismatiques de Tough, à savoir Iron Kiba ! Mais ici il est loin d’avoir le beau rôle : non seulement il est dépeint comme une ordure, mais il est également loin d’être la superstar du combat que nous croyions connaître : il ne cesse de se faire malmener par des hommes visiblement bien plus fort que lui !
Mais tout ceci n’est présent que pour nous amener au grand combat qui opposera Seiko à Kiba, également pour nous montrer les premiers pas de Kibo vers son rôle de gardien mais aussi pour nous faire comprendre que l’attachement d’un père envers son fils peut prendre des formes insoupçonnées, y compris celle de la rivalité : le père souhaitant plus que tout être dépassé par son fils ! On comprend mieux maintenant pourquoi Seiko affrontait Kiichi avec tant de hargne !
C’est donc là dessus que l’on rattrape le présent, après un bel effet de mise en scène de l’auteur qui est décidément très inspiré !

On regrette juste que ce tome fasse intervenir un personnage intéressant qui soit du coup sous exploité puisqu’il appartient au passé…dommage !
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 14 nov. 2010, 16:12

Free Fight Origins (Oton) 1: Pour tous les fans de Tough et de Free Fight, l’arrivée de Oton chez nous est un pur bonheur ! Recueil d’histoires courtes liées à la série, on retrouve avec un grand plaisir l’univers de cette grande saga et ses personnages charismatiques !

Pour correspondre à une politique commerciale en apparence logique, le titre a été rebaptisé sous le nom de « Free Fight Origins », le terme « Origins » respectant la charte graphique du titre original. Cependant, ces histoires n’ont pas grand chose à voir avec les origines de la série…en faisant confiance au titre on pourrait penser à retrouver le père de Kiichi, Seiko, présent sur la couverture, dans sa jeunesse…mais pas du tout, ce sont des histoires qui se déroulent avant la fin de Tough et qui ne nous apprennent pas grand chose sur les personnages eux mêmes…mais quel régal malgré tout.
Pour ceux qui se posent la question, bien que portant le titre « Free Fight », ces histoires se passent avant le début de la série (mais rien à voir avec l’origine pour autant donc)…elles ont été écrites sur la fin de Tough, d’ailleurs on reconnaît le trait de l’auteur, déjà très beau, mais pas encore aussi précis et détaillé qu’il l’est devenu par la suite. (On revoit même Kibo avec sa coupe en piques).

Saruwatari, s’est visiblement rendu compte qu’avec les jumeaux Seiko et Kiryu, il tenait là deux personnages exceptionnels qui méritaient plus que la place qui leur est accordé dans sa série Tough où c’est Kiichi qu ravit la vedette ! Ces histoires courtes vont donc nous conter quelques aventures du tigre calme et du dragon furieux !

La première histoire nous montre un Seiko égal à lui même, n’ayant recours à la violence que lorsque c’est nécessaire qui sera avide de justice et de vengeance pour l’honneur d’un homme qui croit lui être venu en aide (car bien évidemment, Seiko n’a besoin de l’aide de personne). Une belle histoire où la quête de justice de notre héros le poussera à perfectionner son art au delà des limites humaines. On retrouve là tout le talent de l’auteur à mêler, histoire touchante, violence et sagesse des actes et des propos !

Le seconde histoire apparaît plus naïve, on pourrait presque penser qu’elle a été écrite par Tsukasa Hojo pour un épisode de Angel Heart. Seiko va venir en aide à une petite fille délaissée par ses parents (à sa façon, à la fois avec sagesse et violence) tout en respectant la volonté du fils d’un de ses amis, afin de perfectionner son art, encore et toujours. Ce sont ces deux petites trames en parallèle qui viennent apporter son intérêt à cette histoire bien plaisante.

La troisième et dernière histoire mettant en scène Seiko, le voit aux prises avec un gang de Yakuzas et son assassin attitré, une vieille connaissance du tigre calme. On retrouve l’ambiance sombre d’une partie de la série, et on a enfin droit à un affrontement comme seul Saruwatati sait les mettre en scène. Il n’y a que lui qui est capable de rendre aussi bien la puissance et la violence de l’impact des coups. Très certainement la meilleure histoire de ce volume. A coté de cette ambiance et de cette violence, l’auteur trouve le moyen de rajouter de l’humour…du grand art !

Enfin, la dernière histoire met en scène Kiryu, et non plus son jumeau. Il est ici présenté sous une autre dimension : on connaissait le monstre et l’assassin imposant le respect, visage qu’il nous présente dés les premières images de cette histoire, mais on le découvre aussi attaché à une personne, à sa façon bien entendu, brutale et maladroite, mais attaché malgré tout. Kiryu oblige, cette histoire est bien sur la plus violente, mais est réellement passionnante. Les évènements se déroulent en parallèle du 11 Septembre, et l’auteur se montre assez critique envers les Etats Unis via une confrontation entre Kiryu et Bush (on nous l’avait caché !). Grande révélation également : on apprend que Garcia a un petit frère…le verra t-on un jour dans Free Fight ?

Ce tome est donc un vrai petit bonheur pour les fans de Saruwatari…et vous voulez connaître la meilleure ? Un deuxième arrive !! Il n’en fallait pas plus pour nous combler !
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 16 nov. 2010, 00:58

Free fight 21: Le combat entre le père et le fils reprend ! L’affrontement symbolique entre le précédent et l’actuel gardien du Nadashingake bat son plein, tous deux rivalisent de techniques imparables tout en alternant avec de simples frappes foncièrement brutales, comme pour mieux marquer la sauvagerie du combat, sauvagerie d’autant plus choquante quand on connaît le lien entre les deux adversaires !

Toujours parsemé de quelques retours en arrières, soit nous ramenant carrément dans l’enfance de Kibo soit beaucoup plus récemment, l’auteur fait réellement de ce combat le point d’orgue de son titre, mais comment pourrait il en être autrement ? Cette affrontement aurait du être l’aboutissement de tout ! On regrette alors qu’il apparaisse si « tôt »…bien sur les affrontements contre Kiryu et Son-Ho représentent également des symboles forts…mais pourquoi faire de ce match une demi-finale ? Pourquoi ne pas en avoir fait la finale pour régler les autres « problèmes de familles » hors tournoi ? Qui se soucis encore de la deuxième demi-finale ? Comment l’auteur arrivera t-il à maintenir la tension pour un affrontement qui après celui ci nous apparaîtra sans la moindre importance ? Pour l’heure on savoure, mais on redoute la chute…

Le seul hic de ce tome étant les « commentaires » du commentateur de la rencontre…moyen pour l’auteur de s’exprimer et d’expliquer ce qu’il en est, mais on frise parfois le ridicule et l’agacement !

On note également une petite erreur de traduction, plus lié à la méconnaissance du combat libre qu’autre chose. Le traducteur traduit littéralement le nom d’une frappe qui pour le coup passe mal en Français. Un soccer-kick devient « un coup de pied de football »…tout simplement ridicule ! Un low-kick reste un low-kick, ça ne devient un « coup de pied bas » (même si ça passe déjà mieux), alors pourquoi ne pas laisser soccer-kick tel quel ? Car oui, monsieur le traducteur, dans le cas présent, il ne s’agit pas d’un fantasme de l’auteur, les « soccer kick » existent en combat libre !

Tout ceci n’est que détail (de puristes), l’ensemble du tome est porté par un souffle épique, et les métaphores proposées par l’auteur le retranscrivent parfaitement !
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 28 janv. 2011, 01:34

Free Fight 22: Ce tome nous propose la fin du combat le plus symbolique de toute la série (Tough compris). Après tant d’évènements et d’émotions, y compris les flash-backs sur la naissance et la jeunesse de Kiichi, où l’on a découvert à quel point cela été difficile pour Seiko d’élever ce fils qui n’est pas le sien tout en assumant son rôle de gardien du Nadashingake, la conclusion d’un tel affrontement se devait d’être exceptionnel, et on reste un peu sur notre faim !
D’un coté on trouve ce coté grandiose avec Kiichi qui se découvre une force insoupçonnée, une force qu’aucun membre de son clan, de sa famille, n’avait maîtrisée avant lui, puis le parallèle que fait l’auteur entre Seiko et Kiryu, de voir ces deux monstres de puissance chuter en même temps, liés intimement par leurs destins, est également un grand moment ; d’autant plus qu’on vit là un véritable choc (de là à y croire réellement, on en est loin).
Mais d’un autre coté, il reste difficile d’adhérer à ce coté fantastique qui nous éloigne de plus en plus du coté réaliste qui donnait son identité à la série. Le problème étant que d’une part cela remet en question tout le reste de la série, et d’autre part on sent l’auteur qui hésite entre l’aspect réaliste et le coté mystique que l’on retrouve surtout quand il s’agit de confrontations entre membres du clan Nadashingake…mais ça ne peut pas être l’un et l’autre en même temps, il faut choisir, et le coté « combat en cage devant des spectateurs, retransmis à la télé, avec des personnages inspirés de combattants existants », se prêtent mal aux excès de l’auteur.
La conclusion de cette lutte symbolique entre un père et son fils manque également d’émotions alors que l’auteur nous a prouvé déjà un grand nombre de fois qu’il était capable de la mettre en scène de manière remarquable !

Heureusement que l’on se passionne pour l’histoire de cette famille hors du commun. Mais alors du coup la demi finale opposant deux combattants étrangers à cette famille, apparaît sans intérêt, l’auteur s’est montré maladroit dans la construction de son récit et dans la mise en place des évènements…peut être nous fera t’il mentir dans les prochains tomes, je suis le premier à l’espérer sincèrement, mais dans l’immédiat la tournure des évènements nous laisse sceptique, c’est d’autant plus dramatique que tous les éléments sont présents pour qu’on soit totalement captivé, mais Saruwatari en fait trop d’un coté (les techniques ultimes surréalistes) et pas assez de l’autre (faire monter la pression pour continuer à rendre son tournoi passionnant).

Même la révélation qui arrive plus tard dans le tome ne nous surprend plus, elle apparaît même incohérente avec les flash-backs qui ont précédés.

Un volume qui se lit toujours avec plaisir mais malheureusement la magie n’est plus présente comme avant.
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Kelu » 29 janv. 2011, 15:56

Totalement d'accord avec toi Erkael, je trouves que l'auteur a assez mal amené les révélations de ce tome.

La première fait monter le suspense, mais je n'y crois pas une seule seconde [spoiler]Kiryu se faire abbattre de facon si quelquonque, il va forecement avoir un rebondissement ou il reviendra en ayant un peu évolué[/spoiler].

Quand à l'autre [spoiler]Kiryu serrait en fait le père de Kiichi[/spoiler] je la voyait venir gros comme une maison étant donnée la spécificité du pied de Kibo, et ce qu'a dit le grand père.
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 27 févr. 2011, 17:09

Free Fight origins 2 (Oton 2):Les fans du Nadashinkage ou tout simplement de Seiko le tigre calme peuvent se réjouir, puisque voila le second tome regroupant les aventures de ce dernier, un second recueil compilant de courtes histoires de ce maître sans égal à la personnalité unique.
Pas moins de cinq histoires dans ce tome, où une nouvelle fois l’auteur se fait plaisir en démontrant la puissance de ce personnage tellement charismatique et emblématique. Bien entendu ce qui démarque ce personnage de tant d’autres maîtres c’est son calme, son humilité et son coté un peu pataud, ce qui fait de lui un tueur à la gentillesse, à la naïveté et au sens de la justice aiguisé. Bref, pour ceux qui ne l’aurait pas compris, cette courte série en deux tomes est une ode à Seiko !

La première histoire, est peut être la plus intéressante, elle est racontée du point de vue d’une jeune fille qui croise la route de Seiko par le plus grand des hasards. Etant d’abord fascinée par cet homme au physique hors norme elle est ensuite déçue de le voir humilié par une bande de voyous…mais c’est lors d’un drame traumatisant que ce dernier va se révéler.
Avec un fond des plus classiques, l’auteur nous offre le meilleur de son personnage où il tient ici véritablement un rôle de héros, au sens propre comme au figuré, ce qui vient apporter une dimension encore plus grande au personnage. Par un effet usé jusqu’au la corde (l’arrivé du héros pile au bon moment), l’auteur érige Seiko au rang de justicier héroïque avec l’aura qui va avec. Du grand art. Un rôle qui va à merveille à ce personnage. Ajoutez à cela une petite touche d’émotion qui ne déborde pas dans le mièvre et vous avez une histoire courte de grande qualité.

On retrouve un peu le même schéma dans la troisième histoire où Seiko répond à la demande d’une jeune fille pour appréhender un criminel en fuite. Deux maître s’affrontent pour un enjeu qui nous échappe dans un premier temps, puis vient le final où tout est dévoilé : une conclusion touchante qui laisse apparaître les véritables intentions de tous les protagonistes. Et là encore l’auteur n’en fait pas trop, ce qui rend le tout encore plus émouvant. Une réussite totale.

La quatrième histoire est sans doute la moins intéressante du recueil : on y voit Seiko affronter un maître Chinois pour une histoire de succession d’un art ancestrale. Outre les réponses à la Yoda d’un vieux maître cliché et la philosophie va avec, l’opposition n’apporte pas grand chose, d’autant plus que cette fois la conclusion paraît un peu abrupte et donc moins maîtrisée que les histoires précédentes.

La cinquième et dernière histoire est la seule à se dérouler sur deux chapitres. Cette fois Seiko est opposé à un nouvel expert, mais d’une toute autre discipline : un tueur à gage. Artiste martial contre sniper…rien que ça. Bien entendu on retrouve ici le coté « too much » de l’auteur et une exagération dans les capacités surhumaines de son personnage, mais on retient surtout l’ambiance constamment sous pression et le charisme hors norme du tigre calme…un vrai régal. Et puis il faut reconnaître que c’est particulièrement original.

Vous pensiez que j’avais oublié la seconde histoire ? Que nenni ! Mais celle là on l’a gardée pour la fin pour une raison bien précise : il s’agit d’une promesse d’affrontement, deux guerriers qui s’affrontent tous les dix ans et qui n’ont pu tenir leur promesse lors de leur dernière rencontre. Cela paraît classique, mais cette idée de retrouvaille dix ans plus tard, puis vingt ans après a quelque chose de terriblement marquant qui attire forcément le lecteur, une puissante force du destin, un serment fort qui marque une vie…mais au delà de ça, on y trouve encore autre chose d’aussi symbolique ! L’auteur fait intervenir dans cette histoire le personnage principal d’une autre de ses série, toujours en cours au Japon d’ailleurs : le puissant et impressionnant Jinsei aux mille cicatrices ! Epique on vous dit !

Un second tome à la hauteur du premier, une perle pour les fans de l’auteur ! A acheter les yeux fermés.
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 25 mars 2011, 02:44

Free fight 23: Après le match symbolique et tellement fort qui a précédé, nous suivons dans ce volume la deuxième demi finale de l’Hyper battle et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est loin d’être passionnante.
D’une part, proposer ce match après justement celui qui a opposé les deux héros de la série rend cet affrontement bien fade ; deux personnages apparus depuis peu et dont on ne sait presque rien, comment rivaliser au niveau de la tension par rapport à ce qu’on a connu auparavant ? L’auteur en profite pour nous en apprendre un peu plus sur Jet, et effectivement de savoir que Kiryu en a fait son petit protégé n’est pas rien, mais tout de même.
D’autre part, l’auteur va cette fois beaucoup trop loin dans son délire avec le « bouclier musculaire ». L’effet du produit dopant de Kikuta lui permet d’accroître de manière très significative sa musculature, mais c’est vraiment ridicule. Récemment, à de multiples reprises, on s’était dit que l’auteur allait trop loin, que la perte du réalisme dans les combats nuisait à la série, mais cette fois, il a véritablement été trop loin, il a presque touché le fond !

Donc on tire vite un trait sur cette horreur, sur cette épisode grotesque, et on attend maintenant de pied ferme la confrontation entre Jet (qui est un peu surhumain lui aussi malgré tout) et Kiichi et ce qui va se passer entre les membres de la famille Miyazawa !

Une douche froide comme l’auteur ne nous en avait jamais proposé !
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 30 sept. 2011, 00:30

Free fight 26: Enfin une page se tourne ! Depuis le début de cette série, le principal objectif était la finale de l’Hyper Battle ! Il y a eu de nombreux évènements entre temps, la sélection, certains antagonistes, des déceptions, des rencontres, des retrouvailles…et enfin nous y sommes ! Sans surprises Kiichi s’est retrouvé en finale, ce qui était surprenant, c’était son adversaire, mais après les nombreuses révélations qui ont eu lieu, on a enfin compris pourquoi ce match devait avoir lieu et ce qu’il impliquait dans la « mythologie » de la série ! Et après un long affrontement, tout sera réglé en quelques pages dans ce tome : Jet s’écroule enfin sous les coups terribles de Kiichi ! Mais l’auteur ne l’abandonne pas pour autant, les chapitres suivant lui sont consacrés, le sang de Kiryu bouillonne en lui et il est prêt à tout pour obtenir la reconnaissance de ce dernier…jusqu’au drame ! Un événement inattendu a lieu et comme à son habitude l’auteur met cela en scène de très belle façon, il arrive à nous faire frissonner.
Et pourtant cela a un goût de déjà vu…l’identité de Jet, et la façon dont ça se termine pour lui, rappelle forcément Garcia, l’homme à abattre de « Tough », la première partie de cette série… On pourrait y voir ici un aveu d’impuissance de l’auteur, une sorte d’abandon d’un personnage qui une fois introduit, et après avoir fait ce qu’il avait à faire et ce qui était prévu pour lui, l’auteur semble s’en débarrasser, à croire qu’il ne sait plus quoi en faire justement, ni comment l’intégrer de façon durable dans cette histoire qui met de plus en plus en avant les liens de la famille Miyazawa…comment l’intégrer dans cette filiation après sa défaite ? Et bien l’auteur y répond de la façon la plus simple (et la plus simpliste), par solution de facilité : il se débarrasse de ce personnage. On n’aurait pas eu ce sentiment si cela n’avait pas été la seconde fois qu’il nous proposait ça !

A coté de ça, les capacités de Kiichi sont mises en avant, lui qui n’est autre que le seul être au monde à avoir profité de l’enseignement des trois frères Miyazawa (à des niveaux différents).
Les liens se resserrent dans ce clan, les rivalités subsistent tout autant…et Kiryu fait presque preuve d’humanité !!

Et enfin, la voilà cette page qui se tourne, l’Hyper battle est terminé, et l’auteur se lance dans autre chose : Kiichi va semble t-il se lancer à l’assaut du MMA ! On connaît tous la passion de l’auteur pour le combat libre, sa passion pour ce sport mais aussi pour les combattants qui le pratiquent, il en a introduit de nombreux dans son histoire de façon plus ou moins détourné, alors pourquoi ne pas mettre Kiichi en situation de véritable combat de MMA (légaux ce coup ci) ?
On peut être surpris de ce parti pris : les hommes les plus forts du monde sont censés avoir participé à l’hyper battle, alors quel challenge peut il rester à Kiichi après ça ? D’autant qu’il a déjà vaincu, son propre père, Seiko, le tigre calme, précédent gardien du Nadashingake !
Et puis nous avons déjà des éléments de réponses : outre l’affrontement contre Son-o, le frère aîné du clan, le premier challenge qui attend notre héros, n’est pas de conquérir le MMA, mais d’y entraîner un combattant ! On est réellement curieux de voir ça ! Et mieux encore, l’ombre de l’adversaire ultime se dessine déjà doucement…mais pas pour de suite !
Bien entendu on peut critiquer ce manque d’objectivité de l’auteur qui aimerait faire passer les combattants Japonais comme les meilleurs dans le milieu (ce qui est loin d’être le cas, certainement pas en poids lourds qui plus est), mais qu’importe, ces nouveaux défis s’annoncent terriblement excitant !
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Re: Tough / Free fight

Message non lu par Erkael » 15 nov. 2011, 19:42

Vol 27: Une page semble réellement tournée dans ce tome, Kiichi ne combat pas, il passe du statut de combattant à celui d’entraîneur, il doit préparer un lutteur pour son dernier match après vingt cinq ans de carrière, afin que celui ci parte en beauté…mais en face, un vrai monstre de puissance et de technique se dresse.

Nous avons donc affaire à un tome vraiment singulier dans le sens où on suit dans un premier temps un entraînement mené par Kiichi, lui dont on avait l’habitude qu’il les subisse, pour ensuite découvrir un combat, plutôt réussi mais mettant en scène deux protagonistes que l’on connaît à peine et qui n’auront sans doute pas une grande incidence dans la suite des évènements.
Mais l’auteur annonce le début d’un nouvel arc avec l’apparition d’une nouvelle organisation dirigé par un homme sans scrupules, cliché à souhait. Cette nouvelle organisation pourrait s’avérer intéressante mais après l’hyper battle où les hommes les plus forts de la planète étaient sensés être réunis, on se demande bien ce que l’auteur va pouvoir nous trouver d’intéressant. Il semble vouloir nous sortir du chapeau des combattants sans cesse plus forts et redoutables mais cela devient de moins en moins crédibles, un peu comme si il avait déjà grillé toutes ses cartes auparavant.

Il ne nous reste plus qu’à attendre la suite, mais en toute honnêteté on ne peut qu’être sceptique. Saruwatari semble vouloir continuer sa série alors que la fin de l’hyper battle aurait pu constituer une belle fin pour la série en réglant toutes les histoires du clan Miyazawa.
Pour le moment ce tome passe tout seul, sans être passionnant il s’avère réussi malgré tout.
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