Message non lu
par Luciole21 » 22 févr. 2012, 14:43
Oasis vu hier soir, une bonne nuit pour ressasser tous ça et j'ai noté ce que j'en pensait :
Le premier film Coréen que je vois. Un style pas si différent du cinéma Français (pas le cinéma Français qui tente vainement de faire des superproductions), bien que la longueur de la plupart des plan se rapproche un peu plus du cinéma Africain. On a donc un montage lent, a l'instar de la première partie de l'histoire, filmé de manière très simple, avec des travelling pas toujours fluides. L'auteur tente parfois quelques originalités au niveau du cadrage (plan décadré et caméra subjective), trop peu souvent pour que l'on y voit une marque personnelle ou un partie pris.
C'est donc l'histoire d'un repris de justice un peu candide en marge de la réalité (Ok, c'est un pléonasme, mais il est beau ^^) qui, malgré quelques difficulté à maintenir ses pulsions sexuelles (d’où résulte une scène plus que marquante), est rattrapé par ses état d'âme. Il tombe donc amoureux de la fille de la victime d'un accident de voiture pour lequel il a été inculpé (point qui manque de développement dans l'histoire, « bonjour, je t'aime, tu veux sortir avec moi ? ») qui est handicapée. A partir de la, une histoire d'amour des plus complexe et originale se met en place et constituera le cœur de l'histoire. Les espoirs de Gong-Ju, tentant de vivre une histoire d'amour comme elle se l'imagine, est extrêmement touchante, et personne ne restera insensible devant la force fragile (Et allez, un oxymore, c'est la fête de le rhétorique!) de Jong-Du.
Un fin injuste en effet, mais par soucis de réalisme, pouvait-il en être autrement ?
On a également un parti pris en ce qui concerne la bande son, très peu de musique d'ambiance, et elle est toujours « in » (excepté la scène du rêve et le générique de fin). Peut être le réalisateur pense-t-il comme moi que les musiques servent à accentués un moment de liesse, de drame, de peur. Par conséquent, lorsque l'on fait un film basé sur les émotions, l'absence de bande son permet de voir la réalité des chose à l'état brut, sans le masque de l'hyperbole (Faut que j'arrête) qu'il est de coutume de rajouter pour plaire à la majorité.
Dans l'ensemble, une très bonne surprise, choquant mais vrai, larmoyant mais engagé, un film à voir au moins une fois dans sa piètre existence (Oui, un petit nihilisme est l'une des conséquence du visionnage de ce film ^^).
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