Cosplay Animal

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Theranlove2_Olaya
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Theranlove2_Olaya » 02 juin 2012, 10:33

Loli-pamplo a écrit :Comment, pourquoi, à quel moment cet éditeur a pu penser que c'était une idée de génie de sortir cette série je ne sais pas, je ne veux pas le savoir... Mais quand on pense qu'il y a 14 tomes...
Moi je me demande surtout comment Kurokawa a osé acheter la licence :mrgreen:

J'ai aussi reçu les tomes gratuitement de la part du magasin ou je suis une habituée, mais les 3 premiers, je confirme le troisième est tout aussi, hum... enfin vous l'aurez compris dans la critique de Koiwai :)
J'avoue qu'à ce moment là j'ai trouvé le vendeur super gentille... Je me suis faite avoir, les tomes ne devait pas ce vendre tout simplement et il voulait écouler le stock :P
-> Otakus aren't weird, you're just too normal.. Case Closed!
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Koiwai
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 24 déc. 2012, 15:06

Tome 3 :

Rika a beau être complètement écervelée et avoir une expression de betterave, tout le monde veut se la faire. Y compris le patron, censé être gay, mais qui deviendra bien un peu bi juste pour elle. Ainsi se poursuit la vie complètement insignifiante de la jeune femme, partagée entre les avances de son patron et d'Arata et sa relation avec Hajime, au détour de chapitres indépendants riches de... rien...

D'ailleurs, c'est fou ce qu'on peut remplir comme pages avec du rien. Ici, c'est simple, on a 200 pages de vide. Rika qui suit des cours de cuisine, Rika qui part faire du surf en compagnie des bogoss qui lui servent de prétendants, Rika au festival traditionnel... Une vie passionnante, ponctuée de léchouilles et de parties de baise avec Hajime, qui a envie de se la faire un peu partout. Une vie ponctuée également de... euh... rien d'autre. Car chaque chapitre se résume à peu près à ça : Rika fait un truc idiot ou niais ou suit les autres, finit par se faire tripoter, et puis voilà. Watari Sakô a beau varier les situations, ne comptez pas sur elle pour faire évoluer quoi que ce soit dans son récit. Tout au plus confirme-t-elle au détour d'un chapitre que son héroïne est définitivement abrutie, au détour d'un autre qu'elle ne sait pas dessiner (les garçons torse nu dans le chapitre sur le surf ne ressemblent à rien, c'en est impressionnant). Si vous comptiez voir certains personnages approfondis, c'est raté, même s'il y a une tentative très vaine car totalement basique en ce qui concerne Arata. Quant au patron, qui était censé apporter un peu plus de piment, il est à moitié transparent (c'est peut-être pas plus mal, en fait).

Bref, Cosplay Animal est toujours aussi mauvais. A l'heure où d'autres shôjo anciens ou récents mériteraient plus d'attention, rien ne donne envie de poursuivre cette... chose.
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 22 déc. 2013, 22:19

Hop, up d'un topic sur une série moisie \o/ Je commençais à être en manque de croûtes heeeey, mais j'ai toujours le tome 6 de Peridot à chroniquer :arrow:


Tome 4 :

En se rendant à l'improviste chez Hajime pour lui faire une surprise, Rika le voit s'écrouler contre elle, à cause d'une forte fièvre. Malade, le blondinet veut pourtant aller à son travail, mais c'est sans compter sur sa copine, qui décide d'aller le remplacer le temps d'une journée. La voici donc en train de travailler en compagnie de ceux qui en ont fait sa proie... Bah oui, notre héroïne étant rudement coconne, elle n'a toujours pas totalement capté qu'elle intéresse le patron et Arata. Le premier reste en retrait en se contentant de véhiculer toujours les même clichés horripilants sur les homos (messieurs les gays, réjouissez-vous : si vous vous fiez à l'image que véhicule le patron dans la série, vous être adepte de travestissements à deux balles et faites souvent des poses et sous-entendus graveleux). Mais Arata, lui, semble vouloir passer la vitesse supérieure, dès lors qu'il surprend Rika en l'embrassant sans lui laisser le choix !

Troublée, notre héroïne se pose des questions... Mais ne vous en faites pas, elle est toujours aussi idiote et ne comprend pas les sentiments qui pourraient se cacher derrière ce baiser volé. En fait, passées quelques pages, elle cherche à peine à comprendre (pour ça, il lui faudrait un cerveau, ce qui n'est pas donné à tout le monde, encore moins ici), et préfère cacher la vérité à Hajime et faire de ce baiser contre son gré un secret. Pauvre gourde.
Quoi qu'il en soit, c'est mal connaître Arata, qui va lui-même dévoiler la vérité à Hajime... La situation risque fort de s'envenimer entre les deux amis, une rivalité amoureuse risque de naître, c'est du moins ce qu'on se dit avant que Hajime ne... roule une pelle à Arata... Que... euh... Bon, Il y a une explication derrière ce geste, mais quand même, quelle réaction débile. Mais bon, on est désormais habitué à tout avec cette série.
Par la suite, la question de la rivalité peine cruellement à décoller, et il faudra attendre les toutes dernières pages du tome pour avoir droit à un rebondissement là-dessus.
Entre temps, Watari Sako s'applique plutôt à faire entrer en scène un nouveau personnage : Senri, grand frère d'Arata, qui fait une arrivée sans queue ni tête, comme beaucoup d'événements dans cette série. Ce nouveau venu, horripilant dans son côté dragueur à deux balles, a néanmoins le mérite d'apporter un peu plus de consistance autour d'Arata, décidément le personnage le plus intéressant de la série (le seul personnage intéressant ?). Cela dit, il est franchement dommage que les informations autour de sa famille et du retour de Senri soient si bancales, abordées par bribes par-ci par-là sans vraie contextualisation. C'est très superficiel...
Egalement, la mangaka se fait un plaisir de remettre sur le devant de la scène le sujet du cosplay (oui, au cas où vous l'auriez oublié, c'est censé être au coeur de la série), via un concours de déguisements pendant la fête du lycée. Le passage flirte entre le n'importe quoi et l'humour (la proviseure, un peu fétichiste sur les bords, est vaguement fun), a en tout cas le mérite d'aboutir sur ces toutes dernières pages qui enclenchent enfin un rebondissement à peu près potable, même si avant d'en arriver là on se pose des questions sur le côté long à la détente de tous les personnages.

Ce qui fait aussi un peu plaisir, c'est l'aspect un peu (un tout petit peu) moins putassier de l'ensemble. Oh, bien sûr, il y a toujours des éléments horripilants : l'énorme pouffitude de Hiro dans les rares moments où elle apparaît (retourne te taper ton surfeur et ne nous embête pas avec ça), les lycéennes tout aussi pouffiasses qui tentent de mettre Rika dans les bras d'Arata, le coup des suçons qui ne sert strictement à rien (notre héroïne est censée avoir des suçons partout, mais pendant ses défilés en costumes ça ne se voit pas, ok)... mais globalement, tout ça reste en second plan.

Quant à Rika, chose incroyable, elle montre un peu de caractère à un moment, en milieu de volume, le temps de deux pages... Sinon, le reste du temps, elle reste la cruche qu'elle a toujours été, et de nouveaux exemples sont là pour nous faire prendre la tête dans nos mains... Par exemple, le fait que, quand elle est stalkée, elle ne trouve rien de mieux que de s'enfuir seule alors que Hiro était avec elle... Sans oublier, bien sûr, son côté désespérément long à la détente vis-à-vis des sentiments d'Arata.

Si le volume est moins putassier et tente de développer le personnage d'Arata, il est dommage que ce fameux focus sur le brun soit si bancal, que certaines réactions soient toujours aussi insupportables, et que tout peine autant à décoller avant les dernières pages du tome. Il y a du mieux, mais on est encore loin de tenir une lecture vraiment digne d'intérêt.
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 29 janv. 2014, 20:08

Tome 5 :

Dans le premier chapitre de ce tome, Rika, après la déclaration d'Arata, n'a rien trouvé de mieux que de s'évanouir. Quand elle se réveille, elle constate qu'elle est en route pour un séminaire dans la résidence du patron, séminaire qui n'est en fait rien d'autre qu'un moment de glandouille. Mais le séminaire se déroulant près de chez elle, c'est l'occasion pour elle, accompagnée par Hajime, d'aller revoir son père après une longue absence. On découvre alors un peu plus la situation familiale de notre héroïne, et la nouvelle relation de son père, pour un résultat somme toute vite expédié, mais qui a au moins le mérite d'être assez amusant, le papounet de Rika étant franchement chouette. Espérons que l'on reverra plus tard ces personnages. Ah, et accessoirement, Rika s'interroge un peu sur les sentiments d'Arata, qui, avec, Hajime, vient d'imposer un triangle amoureux jusqu'à ce qu'il soit... euh... "satisfait". Comme le dit elle-même notre héroïne dans l'un de ses très rares éclairs de lucidité : c'est n'importe quoi.

Dans le deuxième chapitre, Rika débarque en découvrant que l'anniversaire de son Hajime a lieu le lendemain, et qu'une fête est organisée. Il lui faut un cadeau, et les conseils qu'on va lui prodiguer pour faire plaisir à son petit copain seront fort utiles pour contrer Tsuji, une rivale amoureuse... ou pas. Parce que bon, la Tsuji, elle passe très vite à la trappe et est finalement le degré zéro du rebondissement tant elle ne sert à rien. A part ça, la fête est l'occasion pour Rika de se déguiser, histoire de coller au thème de base de la série. On est également surpris de la voir montrer un peu de caractère. Ah, et accessoirement, elle s'interroge un peu sur les sentiments d'Arata.

Dans le troisième chapitre, c'est encore une fête qui attend nos héros (quelle originalité !). La fête de l'établissement où étudie Rika est l'occasion pour elle de participer à un quizz amoureux avec Hajime pendant deux secondes, de se cosplayer afin de coller au thème de base de la série, et de s'interroger un peu sur les sentiments d'Arata... Jusqu'à enfin passer un peu plus à l'action en allant parler directement avec Arata, qui lui confirme avec force ses sentiments, malgré le non à peu près catégorique de la jeune fille, qui n'a d'yeux que pour Hajime.

Enfin, le quatrième chapitre voit Rika et Hajime se rendre chez Arata, ce qui est l'occasion de découvrir le lieu d'habitation gigantesque du brun, puis d'en apprendre un peu plus sur son amitié avec le blond, qui dure depuis l'enfance. Et tandis que le frangin Senri enchaîne les débilités amusantes, Riko est amenée à... euh... s'interroger sur les sentiments d'Arata. Mais ne soyons pas mauvaise langue, car ce dernier chapitre concrétise ce que les trois précédents ont galéré à entretenir au sujet de la situation de Riko, coincée entre deux amis d'enfance qui l'aiment tous les deux et qu'elle ne veut surtout pas voir s'embrouiller. Egalement, elle a tout le loisir de comprendre (si si, elle comprend un truc) pourquoi Hajime l'a tant touchée, elle qu'il a acceptée sans juger sa passion.

Résumons donc : entre le début de tome qui apporte des informations sur la situation familiale de Riko, et le dernier chapitre qui aborde un peu plus profondément la problématique autour du triangle amoureux formé par Riko et les deux amis d'enfance, on a du vide, une fois de plus. Du vide où la mangaka, en manque d'inspiration, prend deux fois de suite le prétexte de la fête (ah, et même trois fois avec Noël au début du dernier chapitre) pour déguiser ses personnages, et laisse Riko s'interroger un peu (un peu trop longuement) sur les sentiments d'Arata de façon répétitive et sans que rien ne bouge. Bref, heureusement qu'il y a le début et la fin du volume pour apporter un intérêt. Et heureusement aussi, pour ne pas laisser retomber la série dans ses aberrations des premiers tomes, que l'aspect putassier comme dans le tome précédent, se limite à quelques brèves conneries dont la principale vient à nouveau de Hiro (vouloir plaire à son nouveau mec en imitant une actrice porno, quelle fantastique idée).
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 04 févr. 2014, 15:54

Tome 6 :

On espérait revoir le cher papounet de Rika, et il n'aura pas fallu attendre longtemps, puisque le nouvel an est l'occasion pour elle de retourner quelques jours dans sa famille ! De son père à Mizuho en passant par sa grand-mère ou ses cousines, elle est ravie de revoir... mais il y a quelques problèmes : son père est persuadé qu'elle reviendra vivre à la maison à la fin du premier cycle de ses études, alors qu'elle a désormais envie de continuer celle-ci pour devenir enseignante. Et puis, Hajime commence déjà à lui manquer... Mais pour combler ce manque, la jeune fille peut à nouveau compter sur le patron du Felice, qui vient s'incruster à la fête en compagnie de Hajime et d'Arata !

L'arrivée soudaine des trois garçons dans la famille de Rika est une grosse ficelle qui s'avère néanmoins bien exploitée par une mangaka qui développe ici des choses plus intéressantes. On commence par la confrontation de Rika avec son père si aimant, qui voit déjà sa fille chérie revenir à la maison. Celle-ci devra convaincre son paternel de la laisser poursuivre ses études, car c'est maintenant que se joue son avenir... mais aussi son histoire d'amour, puisque le première anniversaire de sa liaison avec Hajime approche. Après le petit focus sur le touchant papa, ce premier anniversaire amoureux occupe la suite. Elle va bientôt avoir 20 ans, elle est dans une relation qu'elle juge sérieuse avec son lycéen... mais tous deux sont-ils prêts à devenir adultes ? Tandis que Hajime se trouve encore trop gamin et manque par moments de confiance en lui, notre héroïne s'interroge beaucoup sur ce qu'elle doit faire pour être une adulte accomplie... Elle en a un premier exemple quand elle, Hajime et Arata sont amenés à s'occuper de ses deux jeunes cousines, puis quand un heureux événement se profile pour Mizuho et son père. Puis, elle se conforte dans l'idée que si elle veut devenir adulte, il lui faut abandonner sa passion jugée puérile et débile par tant de monde : le cosplay ! Mais est-ce vraiment une bonne idée ? N'est-ce pas cette passion qui fait en partie ce qu'elle est ? Dans un chapitre qui voit sa nouvelle résolution sans cesse mise à mal par une succession de nouveaux déguisements impossibles à éviter, elle va devoir ouvrir les yeux sur ce qu'elle veut vraiment, et sera bien aidé par son Hajime, qui l'a acceptée comme elle est.

En fait, on a un tome étonnamment agréable, parce que Watari Sako y développe son héroïne autour de la question de l'adulte, même si ce développement reste basique à cause du côté relativement indépendant des chapitres (chaque chapitre a un thème : la confrontation de Rika au père pour poursuivre les études, l'anniversaire et la prise de conscience qu'elle devient adulte, le renoncement à sa passion bizarre...). Et puis, à quelques reprises l'humour fait franchement mouche (surtout quand le père et la grand-mère de Rika sont là). Reste la question du dernier chapitre, qui revient sur des considérations moins intéressantes avec l'arrivée d'un nouveau personnage pour l'instant assez déplaisant dans son rôle de beau gosse dragouilleur. Attendons de voir ce qu'il donnera.
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 07 avr. 2014, 17:53

Tome 7 :

Hajime a dû partir précipitamment aux Etats-Unis pour voir son père affaibli, laissant derrière lui une Rika bien décidée à l'attendre... Mais quelques jours suffisent à lui faire ressentir le manque de Hajime ! Voyant que notre héroïne déprime, Sôki, le dragueur de pacotille apparu dans le précédent tome, lui propose de participer à une soirée entre étudiants qui a des allures de gokon. Rika ayant (comme souvent) son cerveau sur off, elle accepte sans se poser trop de questions, tandis qu'Arata insiste aussi pour participer. Et ce qui doit arriver arrive...

L'illusion n'aura pas duré longtemps : à peine Watari Sako est-elle parvenue à offrir des choses intéressantes dans le précédent tome, qu'elle retombe déjà dans des idioties insipides, portées par une héroïne incapable de se prendre en main et par des hasards totalement éculés. Ainsi la soirée se suit-elle sans passionner, la mangaka s'intéressant plus à des personnages secondaires dont on se fiche qu'à son héroïne, éternelle idiote qui se laisse mener dès que les choses ne vont plus pour elle. Il ne lui faut donc que quelques jours loin de Hajime pour remettre en question ses sentiments, pendant qu'Arata commence à faire le forcing auprès d'elle, et puis finalement non, et puis finalement si. Il faut dire que Rika est désespérante dans son comportement : alors qu'elle voudrait rester fidèle à Hajime, elle ne trouve rien de mieux que de retenir Arata chez elle sans trop savoir pourquoi, au moment même où celui-ci est sur le point de renoncer à elle. Et comme si de telles idioties ne suffisaient pas, rajoutons les paroles débiles de notre héroïne quand elle dit à Hajime qu'elle l'a trahi (elle envenime les choses bêtement, quel génie), ou les grosses coïncidences totalement éculées (Hajime qui débarque pile quand Arata embrasse Rika, Sôki qui tombe dans la rue sur Rika pile quand elle s'évanouit...).
Enfin, pendant ce temps-là, si le sujet de cosplay vous intéresse encore, Watari Sako ne l'oublie et en balance un peu par-ci par-là, comme une sorte d'obligation. Hem.

Vouloir renforcer les sentiments de l'héroïne en utilisant les bonnes vieilles méthodes de la distance et de l'insistance du rival amoureux, pourquoi pas, mais encore faut-il bien le faire. Ici, Rika enchaîne (pour ne pas changer) les interrogations stériles et réactions idiotes, pour un résultat désespérant qui n'est guère sauvé par les deux prétendants ou les nouveaux personnages que sont Sôki et Misaki (une nouvelle pouffe, pour l'instant inutile). Les toutes dernières pages laissent néanmoins envisager la fin de ce triangle amoureux insipide, espérons donc que ce sera bien le cas...
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 13 avr. 2014, 15:12

Tome 8 :

Avec l'aide d'Arata qui a décidé de renoncer à elle, Rika s'est lancée à la poursuite de Hajime, sur le point de repartir aux Etats-Unis. Elle parvient à le rattraper, pour des retrouvailles où leurs sentiments éclatent. Tout semble aller pour le mieux, si ce n'est que Hajime semble encore un peu rongé par la rumeur selon laquelle celle qu'il aime aurait couché avec Arata. Rika sent bien que quelque chose ne va pas, sent qu'elle provoque de la douleur chez celui qu'elle aime, et elle prend alors une décision importante... ou censée l'être, mais dans le fond, ça n'apporte rien, hormis enclencher un chapitre complètement inutile.

Déjà, avant d'en arriver à ce rebondissement idiot, mieux vaut oublier la facilité des rebondissements, à commencer par Hajime qui finalement ne repart pas tout de suite, pour rentrer avec Rika. Puis les doutes de Rika sur la douleur de Hajime arrivent, et s'en suit le fameux rebondissement : plutôt que d'expliquer clairement qu'il ne s'est rien passé avec Arata, c'est tellement plus logique de demander à Hajime de se séparer ! ... Euh... Sérieusement ? Toutes les péripéties du tome précédent pour en arriver à ça ?... Mais... C'est débile ! Mais n'ayez crainte, ce faux rebondissement trouve une issue heureuse à la fin du chapitre, Rika se décidant à dire à Hajime que rien ne s'est passé entre Arata et elle. On ne sait pas ce qui est le plus aberrant, entre le fait que Rika n'ait pas dit ça dès le départ, le fait que Hajime la croit sans se poser plus de questions que ça, où le fait que cela ne soit qu'un prétexte pour rallonger la sauce autour d'un rebondissement factice, avec du vide entre le début et la fin du chapitre.

Après ce faux rebondissement sans intérêt, le deuxième chapitre s'intéresse plus à Arata, qui a choisi de renoncer à Rika. Rongé par le chagrin d'amour, le brun a la surprise, lors de son job, de voir arriver les unes après les autres des prétendantes sous couvert d'entretiens d'embauche. Un beau piège tendu par ses amis pour lui remonter le moral... mais qui ne sert à rien, puisqu'on avait déjà bien cerné la douleur interne d'Arata suite à son échec amoureux, et que l'humour putassier avec les prétendantes ne prend pas. Encore un chapitre vide, donc.

La suite n'est guère plus intéressante : une fois Hajime reparti aux Etats-Unis pour un long moment, Rika doit prendre son mal en patience avant de pouvoir le revoir. Mais heureusement pour elle, elle peut compter sur sa passion pour le cosplay, qu'elle va pouvoir mettre au service de son ancien lycée, qui souhaite changer d'uniforme scolaire. S'en suit un défilé improbable de nouveaux costumes, au bout duquel la proviseur Sachi se dévoile un peu plus. Sincèrement, le chapitre aurait pu être fun, si le focus sur Sachi était moins expédié, et si les diverses situations qu'enclenche cette recherche de nouvel uniforme n'étaient pas si vide. On se pose les questions de l'intérêt des vagues rixes, de celle de la présence d'un Sôki assez inutile, de celle de la stupidité ambiante qui règne chez tous les personnages... Et au final, si le sujet du cosplay revient vaguement sur le devant avec un élément déjà maintes et maintes fois vu, on ne peut que constater que l'on a à nouveau affaire à un passage inutile.

En comptant également dans son dernier quart un chapitre spécial vide de sens revenant sur les serveurs du Felice, ce huitième tome marque en mal par sa capacité à ne raconter que du vent. Il ne se passe strictement rien d'intéressant, l'histoire fait du surplace et repose sur des rebondissements insipides, rien n'évolue réellement, les situations se répètent, et les différents personnages sont toujours aussi irritants de par leur idiotie.
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 22 avr. 2014, 17:37

Tome 9 :

Envers et contre tout, malgré les avances d'Arata et la distance qui la sépare désormais de Hajime, Rika continue de se languir d'amour pour son petit ami, reparti aux Etats-Unis pour veiller au bon rétablissement de son père. Mais dans l'ombre, une nouvelle menace plane déjà sur le couple : Sôki Koga, le beau gosse dragueur qui attire à lui toutes les filles, a décidé de jeter son dévolu sur notre héroïne. Rika pourra-t-elle lui résister ?

Après Arata, Watari Sakô ne se foule pas et poursuit sa série avec exactement le même type de rebondissement,s à savoir un nouveau beau mec qui vient menacer l'intégrité de notre couple vedette. Mais le problème, c'est que là où Arata pouvait un peu nous toucher de par son amour sincère, Sôki possède un intérêt assez proche du néant, puisqu'il décide de faire tomber Rika dans ses filets sur les bases d'un intérêt qui ressemble très peu à de l'amour. Dans un premier temps, on a peur, très peur, car notre héroïne, toujours aussi idiote, semble craquer un peu pour ce beau dragueur de pacotille dès lors que ses fantasmes de cosplayeuse sont réveillés par la blouse blanche, mais au bout du compte on apprécie qu'elle parvienne à rester fidèle à Hajime, le seul dont telle est vraiment folle. L'honneur est sauf.

Mais cela suffit-il à rendre la lecture plaisante ? Non, clairement pas, car en plus d'être une recette éculée montrant le manque d'imagination de l'auteure, cette partie sur Sôki n'apporte que des rebondissements insipides, entre le côté dragueur exaspérant du bonhomme (malgré quelques passages qui peuvent faire sourire si on les prend au second degré, comme le fait qu'il a plus d'une vingtaine de copines), les vagues manipulations qu'il met en place sans qu'on sache vraiment si c'est voulu ou non, et les réactions d'une crétinerie absolue de Rika. On le sait déjà, notre héroïne en tient une couche, et elle ne manque pas une occasion de le montrer. La façon dont elle se fait voler un baiser par Sôki sans réagir, ou le fait qu'elle aille chez lui sans crainte sont autant d'aberrations, la palme restant le rebondissements final du tome, d'une crétinerie absolue.

Le meilleur exemple du côté insipide des rebondissements tient toutefois en une scène grand-guignolesque, quand une fille et deux mecs apparaissent subitement, de nulle part, pour embêter une Rika dont les réactions sont d'une débilité admirable (la fille demande de l'aide à Arata au téléphone mais raccroche sans lui dire où elle est, bien joué... mais de toute façon, ça ne sert à rien), avant que les trois gus en question ne disparaissent sans jamais être à nouveau évoqués, une fois que Sôki est arrivé sur place. Youpi.

Entre le dragueur de pacotille, la débilité constante de Rika ou l'aspect insipide et putassier de la plupart des "rebondissements", notre soupe habituelle nous est servie sur un plateau, et les dernières pages ne font qu'annoncer une bouillie encore plus indigeste. Les deux chapitres bonus, revenant brièvement sur certains événements sous l'angle de Hajime et d'Arata, ne sauvent guère l'ensemble.
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 03 mai 2014, 15:39

Tome 10 :

Rika est tellement gourde qu'elle tombe les deux pieds devant dans le piège du manipulateur Sôki : après une soirée arrosée, elle a la surprise de se réveiller nue dans le lit de celui-ci en ne se rappelant de rien du tout. La situation est désespérée pour notre héroïne, et désespérante pour le lecteur, qui se demande à reculons ce que va apporter ce "rebondissement" aussi éculé que ridicule. Les réponses aux interrogations sur ce qui s'est passé pendant cette nuit tombent rapidement et ont au moins le mérite d'éviter certains écueils vomitifs, mais cela ne suffit pas à faire oublier l'aspect profondément insipide de tout ce qui se passe dans ce tome.

Après Arata, voici donc un nouveau prétendant pour Rika : Sôki, en apparence vil séducteur manipulateur, comme on avait pu le voir dans le précédent tome, et comme on semble en avoir la confirmation dans les premières pages de ce dixième opus. Face à ce bellâtre, alors que le retour de Hajime est proche, Rika nous plaît quand elle confirme avec force son amour exclusif pour ce dernier, autant qu'elle irrite quand elle s'interroge sur des inepties et qu'elle se laisse intriguer par son nouveau prétendant. il faut pourtant signaler l'ambiguïté de Sôki, car sous le comportement manipulateur semble se cacher un garçon qui voit Rika comme une fille réellement différente des autres (elle est juste plus idiote que la moyenne, mais passons) et qui semble entretenir des sentiments réellement forts pour elle, au point de laisser entrevoir ses faiblesses et de la harceler. On s'interroge donc volontiers un minimum sur le bonhomme, jusqu'à ce qu'arrivent finalement des révélations franchement peu convaincantes, car expédiées et balancées n'importe comment.
Avant d'en arriver là, Watari Sakô nous sert son habituelle bouillie de rebondissements ridicules, en tête la fête-surprise pour le retour de Hajime, pour laquelle le patron et les autres, dans un grand élan "d'intelligence" (hem), décident de faire croire à Hajime que Rika a un nouveau petit ami, en l'occurrence Sôki (oh ben ça alors, qu'est-ce que c'est bien trouvé !). Une idée imbécile à laquelle Rika, tout aussi imbécile, répond en faisant... euh... rien. En se laissant faire. Pouarf. Mais entre l'idiotie du truc ou le fait que ça n'aboutit que sur du vent, on se demande ce qui est le plus problématique.

Au final, on a là un nouvel exemple de l'insipidité profonde de la série. L'intrigue sur le nouveau prétendant qu'était Sôki n'amène rien et aboutit sur du vent, Hajime est aux abonnés absents depuis trop longtemps, Arata reste doucement cantonné à son inutile rôle de prétendant éconduit... et Rika bat à nouveau des records de stupidité.
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Re: Cosplay Animal

Message non lu par Koiwai » 11 mai 2014, 13:07

Tome 11 :

Rika a enfin retrouvé son Hajime, mais elle reste frustrée : celui-ci a beau ne pas avoir pu la toucher pendant très longtemps, il ne le fait toujours pas une fois revenu, par manque de temps... mais est-ce la seule raison ? En tout cas, notre héroïne est bien décidée à passer à l'action, et s'arme de ses plus beaux sous-vêtements pour faire craquer son petit ami.
Dans le début du volume, c'est donc une "terrible" épreuve qui attend Rika : le manque de sexe et l'envie de retrouver les plaisirs du corps avec un Hajime un peu distant. Si Watari Sakô avait abordé le sujet à la manière d'une auteure comme Yuki Yoshihara, c'est à dire avec malice et humour, ça aurait pu être sympa, mais ce n'est malheureusement pas vraiment le cas, la mangaka s'enfonçant dans des petits gags répétitifs faisant surtout ressortir l'habituelle idiotie de Rika, et prenant trop au sérieux ce faux problème avec une héroïne qui se pose vraiment des questions pour des choses assez futiles... comme toujours. Les retrouvailles charnelles entre les deux amoureux pourront néanmoins toucher un peu certains lectrices, de part les petites maladresses de Hajime et l'amour exclusif que se portent ces deux-là.

Arata sera celui qui animera la suite du tome. Alors que Rika devient la prof particulière de Hajime en vue des prochains examens (une occasion de faire un peu d'humour sur le thème du cosplay avec Hajime qui bave sur Rika dans son costume de prof, ça faisait longtemps), nos deux amoureux apprennent avec stupeur que le brun a rendu copie blanche aux examens ! Pire, il semble de plus en plus distant, semble vouloir fuir la réalité, et se montre même un peu odieux envers Hajime et Rika... Qu'est-ce que cela cache ?
Watari Sakô revient enfin sur Arata en le montrant en plein doute. L'auteure ouvre les portes vers des choses intéressantes, en revenant un peu plus sur les origines de l'amitié entre Hajime et Arata, puis en amorçant un focus intérieur sur ce dernier, dont l'avenir est déjà tout tracé depuis longtemps. Son grand-père a fondé la clinique Itô, son père l'a reprise, son grand frère est lui aussi médecin, et lui aussi a toujours été destiné à ça et s'est toujours appliqué dans ses études dans ce but... mais aujourd'hui, est-ce réellement ce qu'il veut ? Il y avait ici un matériel très intéressant, mais au lieu d'une petite réflexion sur cet avenir tout tracé, la mangaka préfère finalement nous emmener dans un succession de rebondissements aussi insipides (le love hotel) que too much (le final à la plage), pour un résultat qui ne développe rien... une fois de plus.

Bref, ce tome est un énième exemple de vide. Ici, il y a pourtant quelques bonnes idées, mais Watari Sakô n'en fait pas grand chose. Néanmoins,la mangaka en profite aussi pour recadrer doucement certains éléments : Misaki est revenue au Japon, et le père de Hajime ne tardera pas à en faire de même pour se faire soigner dans la clinique du père d'Arata. Avant ce retour, quelques éléments sont là pour intriguer, comme la mystérieuse boîte en fin de tome. Attendons de voir ce que ça donnera.
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