quelques poèmes écrits, lors des mes périodes spleen...
Ce vendredi fin janvier,
De grâce matinée,
Débute une belle journée,
Si belle journée,
Que j'ai décidé d'aller te rejoindre
Là-bas, au restaurant des affamés.
De regret,
Je n'ai pu t'apercevoir
Tellement mes yeux essuyaient ces vitres
Qui montraient par millier ta silhouette.
J'ai cru t'entendre m'appeler,
Alors je me suis retourné encore et encore
Si bien que la terre s'est mise à trembler.
Le souvenir trop hanté,
Je voulais te voir
Pour que tu panses
Ma fissure de plaies,
Car par mégard
J'ai du boire
Un verre de poussière empoisonnée.
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Amour qui me fut jadis,
Neuvaine mon coeur te fait,
Nielle mes mains te donnent,
Et toujours je te serai.
Me pardonneras-tu de mes traitres mots,
Orgueil d'un homme qui se cache,
Ne m'oublies pas dans ta course du silence.
Au crépuscule du soir,
Marquise des îles,
Où es-tu mon espoir,
Un jour peut-être, qui sait,
Retrouverai-je ton amour mon bonheur...
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Il me semble déjà vous avoir rencontré,
Nous festoyions jadis nos victoires passées.
Le sifflement des flèches empoisonnées,
Que de batailles gagnées à vos côtés.
Le sol était bruyant,
Endormi et mourant,
Des cris, des pleurs, des morts,
Tant de haine inutile,
Et de trophées futiles.
Sans le moindre remord,
Vous étiez à votre plaisir,
Pas de pitié, ni de soupirs.
De fiers guerriers aux grandes allures,
Nous combattions pour des parures.
Nous périrons donc ensemble,
Car notre coeur déjà tremble,
Et pour m'avoir sauvé un ami,
Je vous serai toujours votre vie.
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Comme j'aimerais
Te serrer entre mes bras
Et te révéler mes sentiments éprouvés,
Ma passion s'est enflammée
Depuis ce jour-là
Où tes yeux tendrement
Me fixèrent dans mon embarras.
Comme un enfant qui voulait
Se cacher dans sa timidité,
Je n'ai point osé te demander,
Tellement mes affres étaient grandes,
Les pensées à propos de notre future complicité.
De ce jour encore,
Le courage de te découvrir dans le regard des yeux
Me manque hélas mille fois toujours.
Je sais déjà comment je dois t'aimer
Mais mon esprit s'effraye de voir
Que ton coeur ne puisse y croire
A l'union de notre destinée.
Comme j'ai peur de ne jamais pouvoir t'aimer,
Mon corps frissonne d'avance
A l'idée de ne plus sentir ta présence.
Et ma vie sans toi
Deviendrait une longue agonie.
Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.