- Auteur: Yukari Yashiki
- Editeur VF: Asuka
- Editeur VO: Gentosha
- Date de publication: Août 2008
- Nombre de tomes: 3
La petite Mayu, rêveuse, est assez instable dans son travail, et se met à fond dans un projet lorsque l'inspiration est là. Et malheureusement, cette inspiration vient uniquement lorsqu'elle trouve l'amour. Peut-être que Yuka va l'aider à réaliser son rêve.
Yuka, quant à elle, rêve de devenir championne de free fight professionnelle. Cette fille a l'air de vouloir aller jusqu'au bout, coûte que coûte. Les entrainements durs et poussés sont donc de rigueur, et il n'est pas question qu'elle se relâche pour quelque raison que ce soit. Mais elle aussi a son point faible, et la chose qui la fait faillir est aussi l'amour.
Le premier tome de Unordinary Life est assez intéressant, car tout d'abord il mêle deux personnages très différents, mais qui se ressemblent toutefois déjà un peu. On découvre leur vie petit-à-petit, leur façon de fonctionner, leur entourage, leurs connaissances. Ainsi, les relations avec les hommes ne sont pas forcément des plus simples, et la plus forte n'est peut-être pas celle qui semble l'être au premier abord.
Le monde du free fight féminin est abordé avec beaucoup de délicatesse et de volupté. C'est alors que Yuka est surnommée « blue butterfly », qu'elle entre dans le monde professionnel, mais tout de même, elle n'a pas la grosse tête. Ce sport semble être un obstacle, qui empêche les étrangers de pénétrer dans son monde. C'est une chose que la jeune fille regrette, mais encore plus quand elle ne se sent pas soutenue par celui qu'elle aime.
Enfin, les dessins de l'auteur sont très beaux. Certes, ils ne plairont pas à tous les lecteurs, car Yukari Yashiki a son style bien à elle. Les yeux sont très noirs, des cils bien épais, la chevelure est toujours dense et pleine de souplesse. Les héroïnes sont tout à fait craquantes, délicieuses et pleines de charme. Celle qui le plus charisme est sans aucun doute Yuka, pour l'instant cela paraît évident. On peut ajouter que parfois, le décors est totalement absent, ou alors juste quelques lignes qui se croisent suffisent pour déterminer l'ambiance. Les têtes n'ont parfois pas de visage, aucun détail, et d'autres fois, ceux-ci sont magnifiques et remplis de vie.
Yuka et Mayu nous donnent de l'espoir, et grâce à elles deux, on a l'espoir que leurs rêves, et pourquoi pas les autres, se réalisent.
- Made in heaven
- Nouveau départ