The legend of Zelda : Les adaptations manga

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Wang Tianjun
Roi céleste
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The legend of Zelda : Les adaptations manga

Message non lu par Wang Tianjun » 15 juil. 2009, 09:07

The legend of Zelda : Les adaptations manga
La Japan Expo 2009 a permis à l'éditeur Soleil de présenter la nouvelle licence phare de sa collection J-Vidéo. Après des titres comme Castlevania, Warcraft ou Starcraft, voici une licence qui fera sourire certains Nintendophiles.... ou pas ? :mrgreen:

Les aventures de Link seront présentées en 9 volumes, répartis comme suit :
  • Zelda - A Link to the Past : 1 volume
  • Zelda - Ocarina of Time : 2 volumes
  • Zelda - Majora's Mask : 1 volume
  • Zelda - Oracle of Seasons / Ages : 2 volumes
  • Zelda - The Minish Cap : 1 volume
  • Zelda - The Four swords Adventure : 2 volumes
Alors, que faut-il attendre de l'acquisition de cette licence ? Voyons déjà ce que nous réserve le premier d'entre eux :
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Zelda – A link to the past

Dans le royaume d’Hyrule, Link, un jeune garçon plein d’entrain, vit paisiblement avec son oncle. Son seul but dans la vie est de posséder un jour le plus grand verger de tout le royaume. Mais un soir, il entend dans son sommeil l’appel au secours d’une princesse nommée Zelda. N’écoutant que son courage, il décide alors de se rendre en pleine nuit au château pour la sauver…

Nouvelle acquisition intégrant la collection « J-Vidéo » chez l’éditeur Soleil, A link to the past est la première adaptation d’un jeu Zelda à être publiée en France, mais suivront bientôt celles d’autres titres phares de la série comme Ocarina of Time ou Majora’s Mask, toutes signées par une paire d’auteurs, A. Honda et S. Nagano, réunie sous le même pseudonyme : Akira Himekawa. Il est également intéressant de noter que l’adaptation manga de A link to the past est une des plus récentes, mais l’éditeur français semble avoir préféré la publication dans l’ordre chronologique de sortie des jeux originaux.

Bien souvent, les adaptations de licences fortes en manga ont une mauvaise réputation : la série ne se vendant que sur son titre, le travail de retranscription est bien souvent bâclé, ou légué à des auteurs peu confirmés pour qu’ils fassent leurs preuves avec un univers déjà consistant. Dans notre cas, ce one-shot s’en sort honorablement, sans pour autant braver les diverses difficultés de la transposition du jeu vidéo.

Le premier point qui ravira sans doute quelques fans, c’est qu’enfin Link est doué de parole ! Il est cependant dommage que la personnalité qui lui est rendue reste assez lisse dans son image de héros modèle, volontaire et sans véritables défauts. Mais ce point ne s’applique pas qu’au petit elfe vêtu de vert : Zelda reste un modèle de sagesse, les méchants sont vraiment méchants,… La seule véritable prise de risque de la part des auteurs aura été d’intégrer un personnage totalement inédit, une jeune voleuse du nom de Ganty, pour tenter de dynamiser le tout. Malgré cet effort, l’ensemble reste assez fade, mais cela permet au moins de ne pas dénaturer les personnages, ce qui pourrait faire crier au scandale quelques puristes.

L’univers général est bien retranscrit, et on retrouve les éléments majeurs de la saga : la Triforce, les trois déesses, Excalibur,… Pourtant, tout cela est passé en revue bien trop rapidement. En effet, le plus gros piège de cette adaptation est de retranscrire toute une épopée culte, qui aura pu nous tenir en haleine quelques dizaines d’heures, en moins de 200 pages ! Ainsi, tous les combats sur la plaine d’Hyrule sont éclipsés, les donjons sont pliés en une ou deux cases, et on ne ressent nullement la progression du jeune héros, qui semble se téléporter de lieux en lieux avec une aisance déconcertante ! Tout s’enchaine bien trop facilement, jusqu’à l’affrontement final, vite expédié également. La série aurait ainsi pu s’étaler sur deux ou trois tomes supplémentaires pour pouvoir apprécier un peu plus l’exploration de ce monde.

Dans le même esprit, le dessin de l’auteur est assez honnête : sans être repoussant, il reste assez propre et fidèle à la série, mais n’arrive pas pour autant à insuffler une véritable âme. L’édition de Soleil reste correcte, malgré quelques noirs un peu délavés. Notons en fin de volume un entretien entre les deux auteurs et Eiji Aonuma, producteur sur la série depuis les épisodes N64. Il est cependant étrange que le dialogue traite principalement de l’adaptation d’Ocarina of Time…

Au final, A link to the past est une adaptation correcte du jeu, qui ne fera pas hurler les fans, mais qui, par manque de véritables prises de risques, se révèle plutôt dispensable. Cette histoire semble davantage destinée à un public assez jeune, par son esprit bon enfant et son absence de violence, qui pourrait alors s’initier facilement à l’univers de cette légendaire saga.
"Ah.. je suis en train.... de tomber en morceaux..."
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Harknass
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Re: The legend of Zelda : Les adaptations manga

Message non lu par Harknass » 09 août 2009, 17:38

Un bon manga, mais qui se déroule trop vite! Avec 2/3 volumes, voir 4, on aurait pu avoir un manga Excellent. Malheuresement, on se retroune avec un one-shot. Les combats contre les boss aurait était super intéressant, les différent mécanismes des donjons aussi. Là on a l'impression qu'en 2 hr, il sauve le monde alors que dans le jeu, c'est des heures et de heures.... Au final, on se retrouve devant un bon petit manga, mais qui pêche par son manque d'audace et surtout par oublie des différents éléments qui faisait que le jeu etait géniallisime.
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Floo D Ace
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Re: The legend of Zelda : Les adaptations manga

Message non lu par Floo D Ace » 13 août 2009, 07:19

Zelda A Link To The Past :

Premier manga d’une série de neuf sur l’un des mythes du jeu video, à savoir Zelda. Repartie jusqu’à juillet 2010, c’est donc l’intégrale de cette « série » que nous offre l’éditeur Soleil. Alors, est-ce que le manga sera du même acabit que le jeu ? C’est ce que nous allons découvrir de suite.

Tout va pour le mieux dans la vie de Link, c’est donc la tête pleine de projets qu’il va se coucher. Manque de chance (ou pas), une étrange voix l’appelle au secours, cette voix n’étant autre que celle de Zelda, la princesse d’Hyrule. Prisonnière du terrible Adanihim afin d’être sacrifiée pour que lui et son maitre, Ganondorf, puissent mettre la main sur la Triforce. C’est l’heure pour Link de partir en quête dans le but de sauver la princesse Zelda et le pays d’Hyrule des ténèbres.

Un manga bien difficile à juger pour le lecteur et avant la lecture impossible de ne pas se demander « Comment vont faire les auteurs pour retranscrire des dizaines d’heures de jeu, en 220 pages ? ». La réponse est simple, ils n’y arrivent pas vraiment et ce n’est pourtant pas fautes d’avoir essayé. Si l’histoire reste très fidèle au jeu A Link To The Past, en un unique tome impossible pour le binôme d’auteur de ne pas trancher énormément de passage. Aussi bon nombre de passages intéressants, notamment les « donjons » passent à la trappe et n’ont droit qu’à une petite case chacun. Difficile donc pour le lecteur de bien s’attacher aux personnages et de rentrer dans l’histoire (même si pour ceux qui ont fini le jeu c’est du déjà vu). Pour ce qui est des personnages, c’est plaisant de les voir prendre « vie » et de parler à la différence du jeu. Cela étant, on ne retrouve hélas pas le charisme réel des personnages, tout est beaucoup trop « parfait » à ce niveau. Link en bon héros pur, plein de courage, s’en peur et s’en reproche ou la princesse nunuche qui ne fait qu’appeler « au secours » et se faire capturer. Les auteures, tente bien de faire intervenir du neuf et de surprendre le lecteur, avec la création de Ganty, la petite voleuse, mais rien n’y fait. L’ensemble ressemble plus à un conte pour enfants, sans violence, avec de « vrai » gentils et des « vrai » méchants. Après tout c’est aussi ça Zelda, le jeu vidéo en lui-même n’a jamais été réellement violent. D’ailleurs si l’on regarde de plus prêt c’est le caractère que laisse transparaitre les personnages dans le jeu, sauf qu’ici ils ont le charisme en moins. Pour ce qui est des dessins, le binôme offre des graphismes correct et de ce côté-là pas grand-chose à redire, l’ensemble correspondant pour le mieux à la série. On retrouve donc avec plaisir, le chara design des personnages, les décors familiers, allant même jusqu’aux fameux « pots ».

Du côté de l’édition Soleil fournit une édition honorable pour le lancement de la série. Au menu couverture avec effet glacé, entretien avec les auteures, ainsi que le producteur du jeu en bonus.

Une initiative sympathique de l’éditeur que de sortir cette licence de Zelda. Les auteures ont fait de leurs mieux pour retranscrire l’univers immensément riche de Zelda, mais malheureusement n’y arrive que partiellement. La série aurait mérité d’être étalé sur quelques tomes de plus, pour avoir un meilleur rendu. Ce premier tome de la « série », reste donc dispensable pour les lecteurs possédant une petite mangathéque. Les fans quant a eux, y trouveront leurs comptes, pour peu qu’ils ce mettent en tête les besoins de couper des auteures pour tout rendre en 220 pages. Malgré tout rendez-vous est pris pour septembre, avec cette fois, l’adaptation d’Ocarina Of Time en deux tomes, gageons que le rendu soit plus convainquant.

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