NABARI
Auteur : Kamatani Yuuki
Nombre de tomes au Japon : 10 (en cours chez Square Enix)
Nombre de tomes en France : 3 (en cours chez Asuka)
Genre : Fantastique,Suspens
Prix : 7.95€
Pitch : Totalement indifférent à tout ce qui l’entoure, Miharu Rokujô est un collégien sans histoire. Mais un jour, les Kairoshû, ninjas issus du très ancien clan Iga, tentent de l’enlever. Sauvé de justesse par des membres de son école qui se révèlent être eux même des combattants hors pair, le jeune garçon apprend que son corps renferme les écrits du “Shinrabanshô”, la plus puissante technique jamais mise au point par les ninjas du monde secret de Nabari. Devenu du jour au lendemain le garçon le plus convoité et potentiellement le plus puissant du monde, parviendra-t-il à retrouver la vie tranquille dont il rêvait ?
Mon avis :
Nabari Vol.1 :
« Je veux juste retrouver ma vie de blasé. »
Voici l’autre grosse nouveauté d’Asuka en ce début d’année. Un manga, qui parle de nindo et de ninja, mais rassurer vous, ici pas de ninja en combinaison de ski orange.
Nabari, fait suivre la vie de Rokujô un garçon simple et qui fait preuve d’une grande nonchalance. Il tente de vivre sa vie normalement et a pour rêve de reprendre le restaurant familial et d’avoir une vie des plus simples. Le problème étant que Shinrabansho, une technique secrète qui permettrait de dominer le monde des ninjas ainsi que celui des humains, serait scellée en lui. Le problème qui se pose à notre jeune rêveur, est le réveil de Shinrabansho qui attise bien entendu les convoitises de tous les ninjas du monde. Rokujô, se retrouve donc pris pour cible et va se voir obligé de devenir un ninja lui aussi s’il veut avoir une chance de retrouver sa vie de « blasé ». Bien entendu il n’est pas seul et heureusement que le professeur Kumohira, responsable du club de nindo du lycée et professeur d’anglais, ainsi qu’Aizawa seul et unique membre du club de nindo seront là pour l’épauler. Il est clair, que si certains ninjas comme Hattori (qui sera visiblement le grand méchant) et le clan Kairôshu d’Iga, veulent faire mauvais usage du Shinrabansho, d’autres comme la belle Raimei au contraire seront là pour l’aider.
Une histoire plus que prenante et qui change du plus que connu Naruto. Alors, certes il est très facile de faire des rapprochements avec ce dernier, rien que le héros qui a une « chose scellée en lui » et qui a « un talent caché concernant le ninjutsu ». Cela dit, la comparaison ne peut aller plus loin, car en effet l'auteur nous entraine dans un monde plus « proche du notre » où le monde des humains et celui des ninjas (appelé Nabari) ne font qu'un et est plutôt vue comme le côté pile et face d'une même pièce. Ce premier tome se concentre surtout sur la mise en place de l'univers du manga, ainsi que sur les différents personnages. L'intrigue n'avance donc pas vraiment et l'on ce délecte pour l'instant de la mise en place de cette intrigue qui s'annonce des plus juteuses. L'humour est omniprésent dans le manga, que ce soit par son personnage principal qui fait preuve d'une inconscience sans limite (quand même penser à dire « Qu'est-ce que tu fais là ? » à la personne qui vient vous sauver alors que vous êtes agrippé au bord d'une falaise il faut le faire). Les autres personnages ne sont d'ailleurs pas en reste entre le professeur qui a peur de prendre tous les modes de transport (avion, train, bus, voiture) et Aisawa le binoclard timide les gags fusent et sont souvent drôles, car on ne s'y attend pas. Les personnages qui sont pour le moment, plus que crédibles avec quelques petites révélations sur certains déjà dans ce premier tome.
Passons au graphisme, un style qui ne fait pas vraiment « shonen » et au contraire vise carrément le shojo. Donc une grosse surprise, cela dit il colle vraiment bien au manga et c'est agréable de voir ce genre d'histoire dans avec un autre style. Bien entendu, niveau décors comme dans pas mal de dessin de ce genre c'est relativement vide, il y a quelques décors par-ci par là mais généralement c'est le néant. Ce qui m'aurait pu me rebuter, c'est que ce genre de graphisme est plutôt bancal lors des phases d'action et dans un tel manga nul doute que les combats seront nombreux. C’est donc avec un peu d’appréhension à ce niveau que j’ai lu le tome et figurez vous que même lors des combats la lecture reste agréable. On comprend clairement l’action, qui est même au contraire plutôt bien rendu.
L’édition d’Asuka est encore une fois correcte, la page couleur du début de tome est classe et on appréciera la mise en place des « strip » de l’auteur en fin de tome.
Au final, un premier tome qui laisse une très bonne impression et qui en place nous laisse sur un excellent « cliffangher » en fin de tome. Bref juste de quoi nous ouvrir l’appétit pour le deuxième tome.
17/20
Nabari Vol.2 :
« L’opposée de l’amour n’est pas la haine…mais l’indifférence. »
Comme quoi après Yellow Tanabe avec « Kekkaishi », voici encore une femme qui nous pond un très très bon shonen et qui nous prouve que le shonen ce n’est pas que pour les garçons.
Avec ce deuxième tome on retrouve nos héros, sauvé de justesse des griffes de Yoite par Kotarô Fuma, chef du clan Fuma. Un tome riche en informations et qui rentre plus en profondeurs sur bien des niveaux. On apprend pas mal de choses sur les origines, ainsi que sur les porteurs du Shinrabancho. L'auteur nous donne une vue d'ensemble du monde de Nabari en nous apprenant qu'il est composé de cinq villages (Iga,Kôga,Baten,Fuma et Togakushi) et que chaque clan possède une technique secrète. Les Kairôshu, qui veulent mettre la main sur Shinrabancho n'ont visiblement pas d'autres choix que réunir les cinq rouleaux secrets ainsi que Rokujô à fin de pouvoir s'emparer du Shinrabancho. Après avoir été défait contre Yoite et avoir perdu le rouleau de Fuma, c'est l'heure de faire un bilan pour tout le monde et de mettre en place un plan de contre-attaque. Kotarô, décide de créer un nouveau ninjutsu qui lui permettrait de descellée Shinrabancho, mais pour cela il aura besoin des rouleaux secrets lui aussi. C'est donc dans cette optique que tout le monde pars. En fin de tome petite surprise avec l'arrivée de Yoite et un gros dilemme pour Rokujô, mais ce sera pour le prochain tome.
Bien entendu, difficile de condenser un tome aussi riche en information sans trop spoiler. Je pense qu'il sera intéressant de voir l'évolution de Rokujô qui pour l'instant ne pensait qu'à retrouver sa vie d'avant. L'auteur s'attarde d'ailleurs pas mal sur les sentiments des personnages que ce soit Rokujô, Thobari, Raimei ou méme Yoite en fin de tome. Chacun d’eux révèle petit à petit ses faiblesses et ses peurs, Thobari qui ne sait plus comment agir, voulant toujours faire le bien et prends conscience que ce ne sera plus possible maintenant ou Raimei qui nous révèle une partie de son dur passée ainsi que ses réel motivations.L’humour reste tout de même présent, dans un tome qui pourtant à un caractère plutôt sérieux, mais l’arrivée de Kotarô apporte son lot de gag et semble très motivé à fin de faire du village Fuma un harem géant.
En bref, un tome où l'action n'a quasiment pas sa place, mais qui ne perd pas pour autant de son charme. La place que donne l'auteur, aux révélations suffit amplement à satisfaire le lecteur qui passe après un premier tome déjà très bon, encore une fois, un très bon moment.
16/20
Good Points :
- Scénario bien ficelé.
- Univers riche.
Bad Point :
- Dessins shojo inhabituel pour ce genre.
Auteur : Kamatani Yuuki
Nombre de tomes au Japon : 10 (en cours chez Square Enix)
Nombre de tomes en France : 3 (en cours chez Asuka)
Genre : Fantastique,Suspens
Prix : 7.95€
Pitch : Totalement indifférent à tout ce qui l’entoure, Miharu Rokujô est un collégien sans histoire. Mais un jour, les Kairoshû, ninjas issus du très ancien clan Iga, tentent de l’enlever. Sauvé de justesse par des membres de son école qui se révèlent être eux même des combattants hors pair, le jeune garçon apprend que son corps renferme les écrits du “Shinrabanshô”, la plus puissante technique jamais mise au point par les ninjas du monde secret de Nabari. Devenu du jour au lendemain le garçon le plus convoité et potentiellement le plus puissant du monde, parviendra-t-il à retrouver la vie tranquille dont il rêvait ?
Mon avis :
Nabari Vol.1 :
« Je veux juste retrouver ma vie de blasé. »
Voici l’autre grosse nouveauté d’Asuka en ce début d’année. Un manga, qui parle de nindo et de ninja, mais rassurer vous, ici pas de ninja en combinaison de ski orange.
Nabari, fait suivre la vie de Rokujô un garçon simple et qui fait preuve d’une grande nonchalance. Il tente de vivre sa vie normalement et a pour rêve de reprendre le restaurant familial et d’avoir une vie des plus simples. Le problème étant que Shinrabansho, une technique secrète qui permettrait de dominer le monde des ninjas ainsi que celui des humains, serait scellée en lui. Le problème qui se pose à notre jeune rêveur, est le réveil de Shinrabansho qui attise bien entendu les convoitises de tous les ninjas du monde. Rokujô, se retrouve donc pris pour cible et va se voir obligé de devenir un ninja lui aussi s’il veut avoir une chance de retrouver sa vie de « blasé ». Bien entendu il n’est pas seul et heureusement que le professeur Kumohira, responsable du club de nindo du lycée et professeur d’anglais, ainsi qu’Aizawa seul et unique membre du club de nindo seront là pour l’épauler. Il est clair, que si certains ninjas comme Hattori (qui sera visiblement le grand méchant) et le clan Kairôshu d’Iga, veulent faire mauvais usage du Shinrabansho, d’autres comme la belle Raimei au contraire seront là pour l’aider.
Une histoire plus que prenante et qui change du plus que connu Naruto. Alors, certes il est très facile de faire des rapprochements avec ce dernier, rien que le héros qui a une « chose scellée en lui » et qui a « un talent caché concernant le ninjutsu ». Cela dit, la comparaison ne peut aller plus loin, car en effet l'auteur nous entraine dans un monde plus « proche du notre » où le monde des humains et celui des ninjas (appelé Nabari) ne font qu'un et est plutôt vue comme le côté pile et face d'une même pièce. Ce premier tome se concentre surtout sur la mise en place de l'univers du manga, ainsi que sur les différents personnages. L'intrigue n'avance donc pas vraiment et l'on ce délecte pour l'instant de la mise en place de cette intrigue qui s'annonce des plus juteuses. L'humour est omniprésent dans le manga, que ce soit par son personnage principal qui fait preuve d'une inconscience sans limite (quand même penser à dire « Qu'est-ce que tu fais là ? » à la personne qui vient vous sauver alors que vous êtes agrippé au bord d'une falaise il faut le faire). Les autres personnages ne sont d'ailleurs pas en reste entre le professeur qui a peur de prendre tous les modes de transport (avion, train, bus, voiture) et Aisawa le binoclard timide les gags fusent et sont souvent drôles, car on ne s'y attend pas. Les personnages qui sont pour le moment, plus que crédibles avec quelques petites révélations sur certains déjà dans ce premier tome.
Passons au graphisme, un style qui ne fait pas vraiment « shonen » et au contraire vise carrément le shojo. Donc une grosse surprise, cela dit il colle vraiment bien au manga et c'est agréable de voir ce genre d'histoire dans avec un autre style. Bien entendu, niveau décors comme dans pas mal de dessin de ce genre c'est relativement vide, il y a quelques décors par-ci par là mais généralement c'est le néant. Ce qui m'aurait pu me rebuter, c'est que ce genre de graphisme est plutôt bancal lors des phases d'action et dans un tel manga nul doute que les combats seront nombreux. C’est donc avec un peu d’appréhension à ce niveau que j’ai lu le tome et figurez vous que même lors des combats la lecture reste agréable. On comprend clairement l’action, qui est même au contraire plutôt bien rendu.
L’édition d’Asuka est encore une fois correcte, la page couleur du début de tome est classe et on appréciera la mise en place des « strip » de l’auteur en fin de tome.
Au final, un premier tome qui laisse une très bonne impression et qui en place nous laisse sur un excellent « cliffangher » en fin de tome. Bref juste de quoi nous ouvrir l’appétit pour le deuxième tome.
17/20
Nabari Vol.2 :
« L’opposée de l’amour n’est pas la haine…mais l’indifférence. »
Comme quoi après Yellow Tanabe avec « Kekkaishi », voici encore une femme qui nous pond un très très bon shonen et qui nous prouve que le shonen ce n’est pas que pour les garçons.
Avec ce deuxième tome on retrouve nos héros, sauvé de justesse des griffes de Yoite par Kotarô Fuma, chef du clan Fuma. Un tome riche en informations et qui rentre plus en profondeurs sur bien des niveaux. On apprend pas mal de choses sur les origines, ainsi que sur les porteurs du Shinrabancho. L'auteur nous donne une vue d'ensemble du monde de Nabari en nous apprenant qu'il est composé de cinq villages (Iga,Kôga,Baten,Fuma et Togakushi) et que chaque clan possède une technique secrète. Les Kairôshu, qui veulent mettre la main sur Shinrabancho n'ont visiblement pas d'autres choix que réunir les cinq rouleaux secrets ainsi que Rokujô à fin de pouvoir s'emparer du Shinrabancho. Après avoir été défait contre Yoite et avoir perdu le rouleau de Fuma, c'est l'heure de faire un bilan pour tout le monde et de mettre en place un plan de contre-attaque. Kotarô, décide de créer un nouveau ninjutsu qui lui permettrait de descellée Shinrabancho, mais pour cela il aura besoin des rouleaux secrets lui aussi. C'est donc dans cette optique que tout le monde pars. En fin de tome petite surprise avec l'arrivée de Yoite et un gros dilemme pour Rokujô, mais ce sera pour le prochain tome.
Bien entendu, difficile de condenser un tome aussi riche en information sans trop spoiler. Je pense qu'il sera intéressant de voir l'évolution de Rokujô qui pour l'instant ne pensait qu'à retrouver sa vie d'avant. L'auteur s'attarde d'ailleurs pas mal sur les sentiments des personnages que ce soit Rokujô, Thobari, Raimei ou méme Yoite en fin de tome. Chacun d’eux révèle petit à petit ses faiblesses et ses peurs, Thobari qui ne sait plus comment agir, voulant toujours faire le bien et prends conscience que ce ne sera plus possible maintenant ou Raimei qui nous révèle une partie de son dur passée ainsi que ses réel motivations.L’humour reste tout de même présent, dans un tome qui pourtant à un caractère plutôt sérieux, mais l’arrivée de Kotarô apporte son lot de gag et semble très motivé à fin de faire du village Fuma un harem géant.
En bref, un tome où l'action n'a quasiment pas sa place, mais qui ne perd pas pour autant de son charme. La place que donne l'auteur, aux révélations suffit amplement à satisfaire le lecteur qui passe après un premier tome déjà très bon, encore une fois, un très bon moment.
16/20
Good Points :
- Scénario bien ficelé.
- Univers riche.
Bad Point :
- Dessins shojo inhabituel pour ce genre.