Dossier A
Re: Dossier A
Tome 4 enfin lu, et je continue d'apprécier cette série, même si j'ai trouvé ce tome un peu moins bon que les précédents. L'apparition de deux nouveaux personnages importants en début de tome se fait de manière assez artificielle et a tendance à casser un récit qui peine déjà à se faire vif, et les petites histoires sans originalité dans les grandes, voyant apparaître et disparaître tout aussi vite pléthore de personnages anecdotiques, façon Gouttes de Dieu (à l'instar de Tianjun, j'ai tout de suite pensé à ce manga en voyant ça) a tendance à m'exaspérer. De plus, les coïncidences se font vraiment trop grosses par moments, et tout comme Tianjun, j'ai trouvé que les liens entre les histoires n'étaient pas toujours très clairs.
Et pourtant, je continue d'être séduit par le fond. Ici, pas d'énormes rebondissements et de tension folle, le tout passe avant tout par la documentation et la grande richesse historique qui nous sont présentées à travers cette quête de l'Atlantide. Ca change beaucoup de ce que l'on a l'habitude de voir. A vrai dire, je n'ai aucun titre en tête qui pourrait ressembler à Dossier A sur ce point. Il n'en faut pas plus au mordu de récits historiques, de légendes et de l'Atlantide que je suis, d'autant que le tout conserve une richesse et une cohérence à toute épreuve.
Et histoire de finir sur une anecdote personnelle, c'est avec plaisir que j'ai pu revoir dans ce tome des légendes et des moments d'histoire du Japon que j'ai étudiés cette année à la fac ^^
Et pourtant, je continue d'être séduit par le fond. Ici, pas d'énormes rebondissements et de tension folle, le tout passe avant tout par la documentation et la grande richesse historique qui nous sont présentées à travers cette quête de l'Atlantide. Ca change beaucoup de ce que l'on a l'habitude de voir. A vrai dire, je n'ai aucun titre en tête qui pourrait ressembler à Dossier A sur ce point. Il n'en faut pas plus au mordu de récits historiques, de légendes et de l'Atlantide que je suis, d'autant que le tout conserve une richesse et une cohérence à toute épreuve.
Et histoire de finir sur une anecdote personnelle, c'est avec plaisir que j'ai pu revoir dans ce tome des légendes et des moments d'histoire du Japon que j'ai étudiés cette année à la fac ^^
- Wang Tianjun
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Re: Dossier A
Dossier A. 5
Irya et ses alliés partent en destination de la Sardaigne, à la rencontre du professeur Gemma qui a découvert un artefact qui pourrait être lié à l'énigme de l'Atlantide. Mais à leur arrivée, ils découvrent que le scientifique s'est enfui, semblant être poursuivi... Irya parviendra-t-il à le retrouver avant ses agresseurs ?
Sorti un mois et demi après le précédent, ce cinquième opus de Dossier A. nous permet d'oublier la baisse de régime de la série en repartant sur un rythme des plus trépidants. La recherche du professeur Gemma, mêlée à la menace que représentent les assassins offre une session d'action bien dosée. La narration gère parfaitement l'équilibre entre le jeu de piste avec le personnage d'Hans, et l'archéologie avec Irya, le tout sous couvert d'un compte à rebours mortel étant donné les problèmes de santé du professeur disparu. La série arrive ainsi à redevenir très passionnante, sans pour autant forcer sur le sensationnalisme, et on apprend de nombreuses choses sans s'en rendre compte.
La suite du volume permet également de nombreux éclaircissements sur les têtes pensantes du "Vieux de la montagne", le groupe d'ennemis protégeant le secret de l'Atlantide. Ennemis dont l'identité du présumé leader pourrait surprendre, au vu de son rôle et de son physique le rendant insoupçonnable. L'effet de surprise est assez efficace, même si les amateurs de thrillers sauront déceler la supercherie bien rapidement.
La fin du tome, quant à elle, perd à nouveau quelque peu son intensité, en s'offrant une pause pour développer le personnage du professeur Ward, qui est devenu un des personnages incontournable de la série, et s'offrant ici un retour dans la famille qu'il avait laissé de côté. Les héros repartent ensuite vers Venise, sorte d'Atlantide moderne, et les auteurs visent cette fois le personnage historique de Marco Polo. L'intrigue reste cohérente, mais attention à ce que le scénario ne vire pas non plus au grand fourre-tout historique !
Dossier A. arrive néanmoins à retrouver l'attention de ses lecteurs en allant plus loin que le simple cours d'archéologie, et en reprenant les rênes de sa narration. Séquences à suspens ou de construction psychologique des personnages, révélations en série,.. tout est là pour offrir un très bon moment de lecture. L'équilibre semble avoir été trouvé !
Irya et ses alliés partent en destination de la Sardaigne, à la rencontre du professeur Gemma qui a découvert un artefact qui pourrait être lié à l'énigme de l'Atlantide. Mais à leur arrivée, ils découvrent que le scientifique s'est enfui, semblant être poursuivi... Irya parviendra-t-il à le retrouver avant ses agresseurs ?
Sorti un mois et demi après le précédent, ce cinquième opus de Dossier A. nous permet d'oublier la baisse de régime de la série en repartant sur un rythme des plus trépidants. La recherche du professeur Gemma, mêlée à la menace que représentent les assassins offre une session d'action bien dosée. La narration gère parfaitement l'équilibre entre le jeu de piste avec le personnage d'Hans, et l'archéologie avec Irya, le tout sous couvert d'un compte à rebours mortel étant donné les problèmes de santé du professeur disparu. La série arrive ainsi à redevenir très passionnante, sans pour autant forcer sur le sensationnalisme, et on apprend de nombreuses choses sans s'en rendre compte.
La suite du volume permet également de nombreux éclaircissements sur les têtes pensantes du "Vieux de la montagne", le groupe d'ennemis protégeant le secret de l'Atlantide. Ennemis dont l'identité du présumé leader pourrait surprendre, au vu de son rôle et de son physique le rendant insoupçonnable. L'effet de surprise est assez efficace, même si les amateurs de thrillers sauront déceler la supercherie bien rapidement.
La fin du tome, quant à elle, perd à nouveau quelque peu son intensité, en s'offrant une pause pour développer le personnage du professeur Ward, qui est devenu un des personnages incontournable de la série, et s'offrant ici un retour dans la famille qu'il avait laissé de côté. Les héros repartent ensuite vers Venise, sorte d'Atlantide moderne, et les auteurs visent cette fois le personnage historique de Marco Polo. L'intrigue reste cohérente, mais attention à ce que le scénario ne vire pas non plus au grand fourre-tout historique !
Dossier A. arrive néanmoins à retrouver l'attention de ses lecteurs en allant plus loin que le simple cours d'archéologie, et en reprenant les rênes de sa narration. Séquences à suspens ou de construction psychologique des personnages, révélations en série,.. tout est là pour offrir un très bon moment de lecture. L'équilibre semble avoir été trouvé !
- Wang Tianjun
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Re: Dossier A
Dossier A 6
Iriya est à Venise, sur les traces de l'explorateur Marco Polo, qui aurait consigné ses recherches sur l'Atlantide dans la tombe d'un autre Marco célèbre, San Marco. Pour localiser la stèle de ce saint homme, il pourra compter sur l'aide d'un jeune garçon, nommé lui aussi Marco, dont le père a également procédé à quelques investigations, au point de délaisser son fils... et lui ayant laissé de lourdes dettes suite à sa disparition.
L'enquête d'Iriya le mène ensuite à Vienne, à la rencontre d'un vieux professeur qui aurait participé aux l'exploration de la piste du continent englouti, au sein de "l'Ahnenerbe", groupe d'archéologue travaillant pour le compte d'Hitler lors de la seconde guerre mondiale. Une nouvelle fois, Takashi Nagasaki prend le soin de documenter son récit et de l'impliquer dans des considérations historiques importantes. De nouveaux enjeux se dessinent, avec l'émergence d'un leader d'extrême-droite qui pourrait bien marcher dans les pas du Führer s'il venait à détenir les secrets de la cité légendaire... On se croirait presque dans un bon vieil Indiana Jones, mais avec bien moins de punch !
En effet, alors que l'on pensait, après un cinquième tome bien mené, que la série trouverait son rythme de croisière, il n'en est rien : à nouveau, les pistes s'enchainent sans véritable cohérence ni lien majeur. Le fil rouge de l'Atlantide ne dessert qu'une énumération de mythes et de traditions, des plus connues aux plus folkloriques. D'ailleurs, le retour au Japon reste très flou, et plutôt aisé pour repartir sur des bases plus proches. Mais après tout, pourquoi pas...
Là où Naoki Urasawa maitrise avec brio le jeu des personnages, son co-auteur a bien plus de mal. Ici, la plupart des histoires annexes ne font que desservir un récit déjà très embourbé dans de nombreuses intrigues. Les nouveaux rôles présentés ici sont très peu charismatiques et disparaitront tout aussi rapidement après que l'on ait réglé pour eux un problème (social, familial,...). Nagasaki s'offre même un passage rappelant l'époque nostalgique de 20th Century Boys avec des jeunes écoliers aventuriers, mais avec bien moins de talent.
Au final, les nouvelles péripéties d'Iriya ne sauront convaincre, noyée dans des histoires courtes peu pertinentes lorsque l'on voudrait suivre une enquête à tiroirs palpitante. La narration offre de nombreuses ruptures, nous présentent une galerie de personnages très peu charismatiques et qui disparaitront tout aussi rapidement, et pendant ce temps-là, l'histoire stagne. En six tomes, s'est-il vraiment passé quelque chose de conséquent ?
Iriya est à Venise, sur les traces de l'explorateur Marco Polo, qui aurait consigné ses recherches sur l'Atlantide dans la tombe d'un autre Marco célèbre, San Marco. Pour localiser la stèle de ce saint homme, il pourra compter sur l'aide d'un jeune garçon, nommé lui aussi Marco, dont le père a également procédé à quelques investigations, au point de délaisser son fils... et lui ayant laissé de lourdes dettes suite à sa disparition.
L'enquête d'Iriya le mène ensuite à Vienne, à la rencontre d'un vieux professeur qui aurait participé aux l'exploration de la piste du continent englouti, au sein de "l'Ahnenerbe", groupe d'archéologue travaillant pour le compte d'Hitler lors de la seconde guerre mondiale. Une nouvelle fois, Takashi Nagasaki prend le soin de documenter son récit et de l'impliquer dans des considérations historiques importantes. De nouveaux enjeux se dessinent, avec l'émergence d'un leader d'extrême-droite qui pourrait bien marcher dans les pas du Führer s'il venait à détenir les secrets de la cité légendaire... On se croirait presque dans un bon vieil Indiana Jones, mais avec bien moins de punch !
En effet, alors que l'on pensait, après un cinquième tome bien mené, que la série trouverait son rythme de croisière, il n'en est rien : à nouveau, les pistes s'enchainent sans véritable cohérence ni lien majeur. Le fil rouge de l'Atlantide ne dessert qu'une énumération de mythes et de traditions, des plus connues aux plus folkloriques. D'ailleurs, le retour au Japon reste très flou, et plutôt aisé pour repartir sur des bases plus proches. Mais après tout, pourquoi pas...
Là où Naoki Urasawa maitrise avec brio le jeu des personnages, son co-auteur a bien plus de mal. Ici, la plupart des histoires annexes ne font que desservir un récit déjà très embourbé dans de nombreuses intrigues. Les nouveaux rôles présentés ici sont très peu charismatiques et disparaitront tout aussi rapidement après que l'on ait réglé pour eux un problème (social, familial,...). Nagasaki s'offre même un passage rappelant l'époque nostalgique de 20th Century Boys avec des jeunes écoliers aventuriers, mais avec bien moins de talent.
Au final, les nouvelles péripéties d'Iriya ne sauront convaincre, noyée dans des histoires courtes peu pertinentes lorsque l'on voudrait suivre une enquête à tiroirs palpitante. La narration offre de nombreuses ruptures, nous présentent une galerie de personnages très peu charismatiques et qui disparaitront tout aussi rapidement, et pendant ce temps-là, l'histoire stagne. En six tomes, s'est-il vraiment passé quelque chose de conséquent ?
- Wang Tianjun
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Re: Dossier A
Dossier A 7
Tandis qu'il enquête sur la légende du Lapin Rouge, Irya fait la rencontre de deux retraités japonais, amis d'enfance du Docteur Hideyuki Akana, scientifique qui aurait découvert les secrets de l'Atantide. Irya devra aider les deux hommes à résoudre l'énigme de l'un de leurs souvenirs d'enfance pour obtenir des informations sur le professeur disparu... Pendant ce temps, à Budapest, Yuli et Hans rencontrent un certain Pulitzer, homme mystérieux disposant également de renseignements sur Akana, mais aussi sur l'identité de ses ennemis...
Paru moins d'un moins après le précédent, ce septième volume de Dossier A permet de clore le mystère du lapin rouge d'une manière surprenante. Tout d'abord, nous revenons donc sur le conte en lui-même, et de ses liens très étroits avec d'autres récits légendaires japonais, comme le Kojiki... Mais hormis cette exploration culturelle, notre attention sera d'avantage sollicitée par les dangers qui planent sur les têtes de nos héros ! En effet, Pulitzer offre quelques révélations sur "Le vieux de la montagne", organisation également connue sous le nom des "anciens accusateurs", qui existerait depuis des millénaires et qui aurait connu dans ses rangs d'illustres philosophes grecs ! Voilà de quoi apporter une tension supplémentaire et relancer la théorie du complot...
Mais à force de parler des ennemis de l'ombre, ceux-ci ne tardent pas à se manifester. Ainsi, la vie de Yuli sera à nouveau menacée dans ce tome. Un suspens digne des meilleurs thrillers viendra ranimer la flamme d'un récit qui s'était empêtré dans une routine de descriptions archéologiques monotones. L'étau se resserre sur nos héros, dont les investigations commencent à être observées d'un mauvais œil. Cependant, il en faudra plus pour arrêter la progression d'Irya. Ainsi, le côté grandiloquent et intemporel de l'organisation manque tout de même de retombées...
En fin de tome, les révélations s'accumulent et on sent la vérité toute proche ! Est-ce que l'on percera enfin le mystère de l'Atlantide ? A moins que les auteurs ne décident de prendre un contrepied et de brouiller une nouvelle fois les pistes... Malgré une narration toujours confuse et la multiplication des personnages, au point d'en oublier au cours de route, la route se veut un peu plus droite et touche au but, pour notre plus grand soulagement...
Tandis qu'il enquête sur la légende du Lapin Rouge, Irya fait la rencontre de deux retraités japonais, amis d'enfance du Docteur Hideyuki Akana, scientifique qui aurait découvert les secrets de l'Atantide. Irya devra aider les deux hommes à résoudre l'énigme de l'un de leurs souvenirs d'enfance pour obtenir des informations sur le professeur disparu... Pendant ce temps, à Budapest, Yuli et Hans rencontrent un certain Pulitzer, homme mystérieux disposant également de renseignements sur Akana, mais aussi sur l'identité de ses ennemis...
Paru moins d'un moins après le précédent, ce septième volume de Dossier A permet de clore le mystère du lapin rouge d'une manière surprenante. Tout d'abord, nous revenons donc sur le conte en lui-même, et de ses liens très étroits avec d'autres récits légendaires japonais, comme le Kojiki... Mais hormis cette exploration culturelle, notre attention sera d'avantage sollicitée par les dangers qui planent sur les têtes de nos héros ! En effet, Pulitzer offre quelques révélations sur "Le vieux de la montagne", organisation également connue sous le nom des "anciens accusateurs", qui existerait depuis des millénaires et qui aurait connu dans ses rangs d'illustres philosophes grecs ! Voilà de quoi apporter une tension supplémentaire et relancer la théorie du complot...
Mais à force de parler des ennemis de l'ombre, ceux-ci ne tardent pas à se manifester. Ainsi, la vie de Yuli sera à nouveau menacée dans ce tome. Un suspens digne des meilleurs thrillers viendra ranimer la flamme d'un récit qui s'était empêtré dans une routine de descriptions archéologiques monotones. L'étau se resserre sur nos héros, dont les investigations commencent à être observées d'un mauvais œil. Cependant, il en faudra plus pour arrêter la progression d'Irya. Ainsi, le côté grandiloquent et intemporel de l'organisation manque tout de même de retombées...
En fin de tome, les révélations s'accumulent et on sent la vérité toute proche ! Est-ce que l'on percera enfin le mystère de l'Atlantide ? A moins que les auteurs ne décident de prendre un contrepied et de brouiller une nouvelle fois les pistes... Malgré une narration toujours confuse et la multiplication des personnages, au point d'en oublier au cours de route, la route se veut un peu plus droite et touche au but, pour notre plus grand soulagement...
- Wang Tianjun
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Re: Dossier A
Dossier A 8
Alors qu'il vient de retrouver le docteur Akana, dit le lapin rouge, Irya est rapidement rejoint par Yuli et Pulitzer. Cependant, un danger plane sur leurs têtes lorsque l'homme de main de Mme Clozier est envoyé dans le monastère pour les assassiner. Demer parviendra-t-il à sauver ses amis, alors qu'il se rend compte un peu tard de la situation ?
Alors que le précédent volume nous laissait présager une conclusion en queue de poisson sur le mystère du Lapin Rouge, ce huitième tome de Dossier A confirme tout l'intérêt des dernières investigations, tant le docteur Akana devient un allié de poids dans la quête de l'Atlantide. Une fois n'est pas coutume, le récit offre une phase d'action, avec un duel de manieurs de couteau des plus inattendus ! Même si l'on sent qu'Osamu Uoto n'est pas très à l'aise dans la narration de l'affrontement, cette variété est très réjouissante dans une aventure qui commençait à somnoler.
La diversité est également de mise dans le reste du volume : nous assisterons par exemple à une véritable incursion du scénario dans l'Histoire, en faisant intervenir des personnages ayant réellement existé, comme Himmler. Le récit ose même quelques parenthèse alors que l'intrigue bat son plein : nous découvrirons par exemple la passion d'Irya pour la légende de la table ronde, pour laquelle ses travaux ont connu un impact retentissant dans la communauté scientifique. Cette fois, les auteurs n'essaient pas de raccommoder cette légende au fil rouge principal, et ce n'est pas plus mal !
La problématique repart de plus belle lorsque nos héros partent vers l'île de Malte, où de nombreux secrets autour de l'Atlantide semblent enfouis. Nous découvrirons également un nouveau rival de taille pour Irya, à savoir le Dr. Layton, professeur britannique (faut-il y voir un hommage aux jeux vidéos), à la fois très froid et très charismatique. Ayant fait ces études avec notre héros, Layton ne semble pourtant lui porter une haute estime ! Cependant, le récit semble passer à la vitesse supérieure depuis son arrivée... voilà de quoi espérer encore d'avantage pour les épisodes suivants.
De la diversité scénaristique, des épisodes annexes plutôt réussis et une intrigue qui redémarre de plus belle : voici le cocktail réussi de ce huitième volume, réussissant à relancer pleinement l'intérêt autour de la série restant jusque là sur un rythme ronronnant. La conclusion de Dossier A semble à présent à suivre de très près !
Alors qu'il vient de retrouver le docteur Akana, dit le lapin rouge, Irya est rapidement rejoint par Yuli et Pulitzer. Cependant, un danger plane sur leurs têtes lorsque l'homme de main de Mme Clozier est envoyé dans le monastère pour les assassiner. Demer parviendra-t-il à sauver ses amis, alors qu'il se rend compte un peu tard de la situation ?
Alors que le précédent volume nous laissait présager une conclusion en queue de poisson sur le mystère du Lapin Rouge, ce huitième tome de Dossier A confirme tout l'intérêt des dernières investigations, tant le docteur Akana devient un allié de poids dans la quête de l'Atlantide. Une fois n'est pas coutume, le récit offre une phase d'action, avec un duel de manieurs de couteau des plus inattendus ! Même si l'on sent qu'Osamu Uoto n'est pas très à l'aise dans la narration de l'affrontement, cette variété est très réjouissante dans une aventure qui commençait à somnoler.
La diversité est également de mise dans le reste du volume : nous assisterons par exemple à une véritable incursion du scénario dans l'Histoire, en faisant intervenir des personnages ayant réellement existé, comme Himmler. Le récit ose même quelques parenthèse alors que l'intrigue bat son plein : nous découvrirons par exemple la passion d'Irya pour la légende de la table ronde, pour laquelle ses travaux ont connu un impact retentissant dans la communauté scientifique. Cette fois, les auteurs n'essaient pas de raccommoder cette légende au fil rouge principal, et ce n'est pas plus mal !
La problématique repart de plus belle lorsque nos héros partent vers l'île de Malte, où de nombreux secrets autour de l'Atlantide semblent enfouis. Nous découvrirons également un nouveau rival de taille pour Irya, à savoir le Dr. Layton, professeur britannique (faut-il y voir un hommage aux jeux vidéos), à la fois très froid et très charismatique. Ayant fait ces études avec notre héros, Layton ne semble pourtant lui porter une haute estime ! Cependant, le récit semble passer à la vitesse supérieure depuis son arrivée... voilà de quoi espérer encore d'avantage pour les épisodes suivants.
De la diversité scénaristique, des épisodes annexes plutôt réussis et une intrigue qui redémarre de plus belle : voici le cocktail réussi de ce huitième volume, réussissant à relancer pleinement l'intérêt autour de la série restant jusque là sur un rythme ronronnant. La conclusion de Dossier A semble à présent à suivre de très près !
Re: Dossier A
La série se voit reboostée par un tome 8 plus vivant que les précédents, ce qui est sans doute dû aux quelques scènes d'action (même si elles restent très basiques) et à l'apparition ou la prise d'importance de certains personnages plutôt intéressants. Le fond reste très appréciable, tant le travail de documentation et la façon qu'à l'auteur de réussir à raccrocher le tout à l'Atlantide sont convaincants ici. Je suis d'ailleurs content de voir à présent abordé le thème d'Arthur, des Templiers et du Graal, que j'aime plutôt beaucoup, en attendant de voir sur quoi tout cela va aboutir.
- Wang Tianjun
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Re: Dossier A
Dossier A 10
De retour au Japon, Irya fait le point et retourne voir le professeur d’histoire de son ancien lycée, qui l’a conforté dans ses futurs choix de vie… Le temps a passé, et il est temps pour le vieil enseignant de prendre sa retraite, mais qu’aura-t-il laissé derrière lui, à une époque où les jeunes ne s’intéressent plus à l’histoire ? De son côté, le docteur Layton part en Sicile, à la rencontre de Rosi, spécialiste de Diodore, mais ce dernier lui réserve un accueil peu encourageant, craignant de tomber sur un assassin… Quelle sera la prochaine piste dans la quête de l’Atlantide ?
Après avoir exploré les légendes grecques et de la partie haute du bassin méditerranéen en général, Irya s’intéresse maintenant à des références bibliques en évoquant l’Ancien Testament. Ayant récupéré un des films d’Himmler, il découvre que ce dernier contient dans sa bande quelques images subliminales, et ses pas le mèneront cette fois-ci en Afrique du Nord pour comprendre la signification de symboles sur des lampes antiques. Voilà l’occasion de mettre en avant une nouvelle protagoniste : le Dr Rocca, une femme que beaucoup de monde semble sous-estimer, mais qui est pourtant animée par un caractère bien trempé et une volonté de fer. Le tout, au profit de sa passion pour l’archéologie !
Cette passion, il était temps pour les auteurs de la remettre au gout du jour après dix volumes partant dans tous les sens. Toujours aussi décousue, l’histoire continue de passer d’un sujet de recherche à un autre avec des transitions de plus en plus difficiles à suivre. On notera pourtant quelques efforts pour relier le tout, avec des théories intéressantes sur l’origine unique des différentes divinités (en particulier Athéna et toutes ses déclinaisons culturelles). Le lecteur attentif pourra même se forger un début d’opinion sur l’aboutissement du mystère de l’Atlantide… en triant les bons indices des longueurs d’un récit parfois pesant.
Moins précipité que le volume précédent, ce dixième opus de Dossier A manque néanmoins de punch dans sa narration pour redresser le tir. Certaines optiques intéressantes auraient mérités un meilleur traitement, tandis que les auteurs ont souvent du mal à gérer leurs multiples personnages que l’on aura tendance à oublier. Heureusement que de nouveaux visages arrivent encore à nous rappeler aux valeurs premières de la saga, en espérant que cela suffise pour nous faire tenir jusqu’aux révélations finales…
De retour au Japon, Irya fait le point et retourne voir le professeur d’histoire de son ancien lycée, qui l’a conforté dans ses futurs choix de vie… Le temps a passé, et il est temps pour le vieil enseignant de prendre sa retraite, mais qu’aura-t-il laissé derrière lui, à une époque où les jeunes ne s’intéressent plus à l’histoire ? De son côté, le docteur Layton part en Sicile, à la rencontre de Rosi, spécialiste de Diodore, mais ce dernier lui réserve un accueil peu encourageant, craignant de tomber sur un assassin… Quelle sera la prochaine piste dans la quête de l’Atlantide ?
Après avoir exploré les légendes grecques et de la partie haute du bassin méditerranéen en général, Irya s’intéresse maintenant à des références bibliques en évoquant l’Ancien Testament. Ayant récupéré un des films d’Himmler, il découvre que ce dernier contient dans sa bande quelques images subliminales, et ses pas le mèneront cette fois-ci en Afrique du Nord pour comprendre la signification de symboles sur des lampes antiques. Voilà l’occasion de mettre en avant une nouvelle protagoniste : le Dr Rocca, une femme que beaucoup de monde semble sous-estimer, mais qui est pourtant animée par un caractère bien trempé et une volonté de fer. Le tout, au profit de sa passion pour l’archéologie !
Cette passion, il était temps pour les auteurs de la remettre au gout du jour après dix volumes partant dans tous les sens. Toujours aussi décousue, l’histoire continue de passer d’un sujet de recherche à un autre avec des transitions de plus en plus difficiles à suivre. On notera pourtant quelques efforts pour relier le tout, avec des théories intéressantes sur l’origine unique des différentes divinités (en particulier Athéna et toutes ses déclinaisons culturelles). Le lecteur attentif pourra même se forger un début d’opinion sur l’aboutissement du mystère de l’Atlantide… en triant les bons indices des longueurs d’un récit parfois pesant.
Moins précipité que le volume précédent, ce dixième opus de Dossier A manque néanmoins de punch dans sa narration pour redresser le tir. Certaines optiques intéressantes auraient mérités un meilleur traitement, tandis que les auteurs ont souvent du mal à gérer leurs multiples personnages que l’on aura tendance à oublier. Heureusement que de nouveaux visages arrivent encore à nous rappeler aux valeurs premières de la saga, en espérant que cela suffise pour nous faire tenir jusqu’aux révélations finales…
- Wang Tianjun
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Re: Dossier A
Dossier A 11
En compagnie du Dr Rocca, Irya est au Maroc après avoir suivi la piste d'un mystérieux disque antique trouvé à Santorin. Alors qu'il s'engage dans d'antiques catacombes remplies de pièges, le pire danger pour lui est peut-être plus proche de lui qu'il ne le croit... Le groupe du Vieux de la Montagne a en effet envoyé l'un de ses plus redoutables assassins, répondant au pseudonyme d'Hercule...
Retardé d'un mois du fait d'un problème chez l'imprimeur, Dossier A revient enfin dans nos librairies pour ce qui semble constituer le début de sa conclusion ! C'est avec une exploration de tombeau digne d'Indiana Jones, mais en moins dynamique, que notre archéologue nippon semble se rapprocher de plus en plus de la vérité... Prudence, car à révélations conséquentes, rebondissements conséquents ! Garaku Toshusai tente de faire monter la dramaturgie du moment avec un ennemi de taille en la présence d'Hercule. Mais en pratique, le constat est assez mitigé : en voulant tantôt humaniser, tantôt déshumaniser cet adversaire redoutable, les réactions du personnage deviennent de plus en plus improbables. Plutôt que de saluer le talent de persuasion d'Irya, on se contentera de relativiser l'incohérence de son ennemi, amenant à un dénouement bien facile. Cependant, le cadre antique et mystérieux apporte à lui seul une ambiance suffisamment délectable pour se laisser envouter.
Heureusement, cette virée tumultueuse dans les bas-fond de Tétouan ne sera pas vaine dans la quête de l'Atlantide, avec la découverte d'un artefact contenant la "vérité"... Le récit tente alors de faire monter le suspens en tentant de ralentir l'ouverture inéluctable de la boîte à secrets, mais ne saura que rallonger inutilement la sauce avec des historiettes anecdotiques à l'autre bout de la planète, mettant en scène la mère d'Irya ou le petit Rui. Sérieusement, qu'est-ce qu'un chapitre sur la cuisine hispanique vient faire là, dans un moment si crucial de l'aventure ? En revanche, on appréciera que le récit refasse le point sur Le Vieux de la Montagne, groupe dont les motivations semblent encore bien obscures, même après onze volumes.
Ce tome est à l'image de la série dans son ensemble : en dents de scie. Les auteurs tentent de consolider un scénario riche en références et arrivant à ses grandes révélations, mais échouent à faire passer l'émotion nécessaire pour offrir un souffle d'intensité à leur œuvre. Il n'en ressort que les défauts majeurs, mêlée à un sentiment d'impatience et de frustration quant à l'ouverture du fameux "pot de Salomon". Encore faudrait-il qu'à l'intérieur, il y ait un bon génie pour faire accélérer les choses jusqu'à une conclusion aboutie et intéressante...
En compagnie du Dr Rocca, Irya est au Maroc après avoir suivi la piste d'un mystérieux disque antique trouvé à Santorin. Alors qu'il s'engage dans d'antiques catacombes remplies de pièges, le pire danger pour lui est peut-être plus proche de lui qu'il ne le croit... Le groupe du Vieux de la Montagne a en effet envoyé l'un de ses plus redoutables assassins, répondant au pseudonyme d'Hercule...
Retardé d'un mois du fait d'un problème chez l'imprimeur, Dossier A revient enfin dans nos librairies pour ce qui semble constituer le début de sa conclusion ! C'est avec une exploration de tombeau digne d'Indiana Jones, mais en moins dynamique, que notre archéologue nippon semble se rapprocher de plus en plus de la vérité... Prudence, car à révélations conséquentes, rebondissements conséquents ! Garaku Toshusai tente de faire monter la dramaturgie du moment avec un ennemi de taille en la présence d'Hercule. Mais en pratique, le constat est assez mitigé : en voulant tantôt humaniser, tantôt déshumaniser cet adversaire redoutable, les réactions du personnage deviennent de plus en plus improbables. Plutôt que de saluer le talent de persuasion d'Irya, on se contentera de relativiser l'incohérence de son ennemi, amenant à un dénouement bien facile. Cependant, le cadre antique et mystérieux apporte à lui seul une ambiance suffisamment délectable pour se laisser envouter.
Heureusement, cette virée tumultueuse dans les bas-fond de Tétouan ne sera pas vaine dans la quête de l'Atlantide, avec la découverte d'un artefact contenant la "vérité"... Le récit tente alors de faire monter le suspens en tentant de ralentir l'ouverture inéluctable de la boîte à secrets, mais ne saura que rallonger inutilement la sauce avec des historiettes anecdotiques à l'autre bout de la planète, mettant en scène la mère d'Irya ou le petit Rui. Sérieusement, qu'est-ce qu'un chapitre sur la cuisine hispanique vient faire là, dans un moment si crucial de l'aventure ? En revanche, on appréciera que le récit refasse le point sur Le Vieux de la Montagne, groupe dont les motivations semblent encore bien obscures, même après onze volumes.
Ce tome est à l'image de la série dans son ensemble : en dents de scie. Les auteurs tentent de consolider un scénario riche en références et arrivant à ses grandes révélations, mais échouent à faire passer l'émotion nécessaire pour offrir un souffle d'intensité à leur œuvre. Il n'en ressort que les défauts majeurs, mêlée à un sentiment d'impatience et de frustration quant à l'ouverture du fameux "pot de Salomon". Encore faudrait-il qu'à l'intérieur, il y ait un bon génie pour faire accélérer les choses jusqu'à une conclusion aboutie et intéressante...
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Re: Dossier A
Dossier A 12
Prêtre "inquisiteur", envoyé par le Vatican pour surveiller les agissements du Vieux de la Montagne, le père Butler rejoint Irya dans sa quête de l'Atlantide. Ensemble, ils partent à la rencontre de Scott Zepco, petit-fils du journaliste qui a relayé les écrits de Paul Schliemann. Ces nouvelles perspectives viendront à réduire les recherches autour de l'île engloutie autour de deux sites-clefs. La Péninsule du Yucatan, ou les Iles Canaries ? Et s'il ne s'agissait d'aucun des deux ?
A quelques volumes de sa conclusion, Dossier A retrouve le véritable souffle de l'archéologie qu'il avait perdu dernièrement. Ici, point ou peu d'histoires inutiles : même si ce nouvel opus présente une pléthore de nouveaux personnage, chaque rencontre se fait de manière naturelle et dynamique, et ces protagonistes s'installent aisément dans l'intrigue. Ainsi, le père Butler trouve un rôle certain, avec son air faussement débonnaire qui le rend assez attachant. Sa présence est également capitale pour cerner l'ennemi commun, Le Vieux de la Montagne, dont les intentions sont de plus en plus éclaircies.
Les énigmes antiques reprennent ici toute leur place, avec un nouveau tour du globe qui nous rapproche de plus en plus d'une éventuelle révélation finale. Nous retrouvons d'ailleurs le professeur Layton pour une exploration des deux sites candidats en parallèle, et pour offrir quelques rebondissements plutôt bien sentis. Même si la course poursuite n'est pas aussi palpitante que prévue, le tout se termine en apothéose par l'exploration d'un site mystique aux lourds secrets, teintés d'une certaine frustration...
L'exploration, la vraie, est au cœur de ce douzième opus, à l'intrigue rapidement assimilable et sans errements narratifs. Si l'on peine encore à saisir tous les tenants et aboutissants, la quête d'Iria s'oriente sur un final assez riche en révélations... Vers quelle vérité allons-nous aboutir ?
Prêtre "inquisiteur", envoyé par le Vatican pour surveiller les agissements du Vieux de la Montagne, le père Butler rejoint Irya dans sa quête de l'Atlantide. Ensemble, ils partent à la rencontre de Scott Zepco, petit-fils du journaliste qui a relayé les écrits de Paul Schliemann. Ces nouvelles perspectives viendront à réduire les recherches autour de l'île engloutie autour de deux sites-clefs. La Péninsule du Yucatan, ou les Iles Canaries ? Et s'il ne s'agissait d'aucun des deux ?
A quelques volumes de sa conclusion, Dossier A retrouve le véritable souffle de l'archéologie qu'il avait perdu dernièrement. Ici, point ou peu d'histoires inutiles : même si ce nouvel opus présente une pléthore de nouveaux personnage, chaque rencontre se fait de manière naturelle et dynamique, et ces protagonistes s'installent aisément dans l'intrigue. Ainsi, le père Butler trouve un rôle certain, avec son air faussement débonnaire qui le rend assez attachant. Sa présence est également capitale pour cerner l'ennemi commun, Le Vieux de la Montagne, dont les intentions sont de plus en plus éclaircies.
Les énigmes antiques reprennent ici toute leur place, avec un nouveau tour du globe qui nous rapproche de plus en plus d'une éventuelle révélation finale. Nous retrouvons d'ailleurs le professeur Layton pour une exploration des deux sites candidats en parallèle, et pour offrir quelques rebondissements plutôt bien sentis. Même si la course poursuite n'est pas aussi palpitante que prévue, le tout se termine en apothéose par l'exploration d'un site mystique aux lourds secrets, teintés d'une certaine frustration...
L'exploration, la vraie, est au cœur de ce douzième opus, à l'intrigue rapidement assimilable et sans errements narratifs. Si l'on peine encore à saisir tous les tenants et aboutissants, la quête d'Iria s'oriente sur un final assez riche en révélations... Vers quelle vérité allons-nous aboutir ?