
Auteur : Kia Asamiya
Nombre de volumes (Japon) : 7 (terminé) chez Akita
Nombre de volumes (France) : 6 (en cours) chez Asuka
Résumé
Hiro, un jeune lycéen devenu hikikomori suite à une humiliation subite à son école, ne sort plus de sa chambre depuis un bon moment. Il ignore d’ailleurs jusqu’aux remontrances de ses parents ou encore les visites régulières de Kyôko, une camarade de classe. Il passe ses journées sur internet ou encore à s’extasier devant son idôle, la chanteuse Manami Hiiragi, jusqu’au jour ou il tombe par hasard sur un pop up d’une mystérieuse société dénommée JUNK...
Analyse
Junk est l'actuel manga de Kia Asamiya, mangaka connu pour ses nombreux mangas, dont certains publiés en français (Silent Moebius, Dark Angel), ses participations sur des comics (des épisodes d'X Men, le graphic novel Batman : L'Enfant des Rêves), et encore plus pour ces personnages à nez de Cyrano de Bergerac.
Son dessin est moins caricatural dans ce titre, même si les visages sont assez moyens.
Après un premier tome qui m'a laissé assez mitigé, j'ai été rapidement conquis par le "héros" très égoïste, le deuxième Junk qui utilise ses pouvoirs pour faire le bien, et la thématique sur les responsabilités qu'entraînent de grands pouvoirs.
Le tome 3, sorti il y a un bout de temps, se concluait sur une tragédie : Ryokô, l'amie du héros, a été enlevée par un homme qui l'a déguisé en poupée et la prend pour sa fille, mais la fin du tome bascule dans la tragédie avec son viol (mis en scène d'une manière très sobre, contrairement aux images complaisantes d'un Zetman). Hiro se révèle incapable de la retrouver avant cette fin tragique, mais trouve finalement la planque du violeur et débouche violemment dans celle-ci.
Au début du tome 4, donc, Hiro ne peut que frapper violemment l'agresseur, même s'il se rend compte que la combinaison possède un limiteur qui l'empêche de tuer directement un être humain.
Les choses s'enchaînent très vite, puisque la presse se penche sur la famille de Ryoko et découvre la relation entre sa mère et Hiro ! Ce dernier agit de nouveau de manière irréfléchie en s'en prenant à la rédaction du journal qui a dévoilé l'affaire. Il se met donc les médias à dos et est en plus convoqué par la police qui trouve de plus en plus de coïncidences entre les parcours de Hiro et du Junk Noir. C'est à ce moment que surviennent des attentats et qu'un nouveau Junk Noir et particulièrement psychopathe fait son apparition devant le Junk blanc.
Un manga toujours aussi bon, avec son "héros" toujours aussi égoïste et irréfléchi, qui a le mérite d'être mature sans tomber dans les excès de la violence ou du sexe.