Hayate the combat butler

Destinés à un public adolescent masculin mais faisant néanmoins fureur chez certain(e)s adultes et/ou jeunes filles, les shonen ont droit à leur propre rubrique!
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Koiwai
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Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 27 juin 2015, 12:24

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La fiche sur le site


Tome 1 :

Dans la vie, on ne peut pas dire que Hayate Ayasaki soit vraiment gâté, car ce lycéen de 16 ans est, depuis ses 9 ans, obligé d'enchaîner les petits boulots pour pallier les manques de ses parents totalement irresponsables, qui passent leur temps à dépenser tout ce qu'il gagne dans les jeux de hasard et autres choses. L'adolescent est un peu leur sbire, leur bon à tout faire, à tel point que quand ses parents s'endettent d'une somme colossale auprès de yakuzas, ils choisissent le plus aisément du monde de leur revendre leur enfant pour qu'ils y prélèvent les organes qu'ils veulent ! Bien évidemment, Hayate n'est pas trop chaud pour se laisser charcuter, et il s'enfuit en s'enfonçant dans le crâne un plan un peu extrême pour s'en sortir : kidnapper quelqu'un au pif et demande rune rançon ! Et ça tombe bien, car dans la nuit, près d'un distributeur, il tombe sur une fillette qui semble bien frêle, et la prend pour cible... Mais une succession de quiproquos inverse complètement la donne, et au lieu de le voir comme un kidnappeur, la jeune fille le voit comme un sauveur épris d'elle ! Voici alors notre cher Hayate devenu majordome pour Nagi Sanzenin, jeune et richissime héritière orpheline !

Publiée au Japon depuis 2005, la série Hayate no Gotoku est devenue l'un des piliers du magazine Shônen Sunday de Shôgakukan où elle régale toujours ses lecteurs, à tel point qu'elle a eu droit à un artbook, à une série animée de 77 épisodes, et qu'en cet été 2015 elle compte désormais 45 tomes dans son pays ! Quel est le secret d'une telle longévité ?

En premier lieu, l'humour, sans aucun doute ! Un humour complètement burlesque et décalé, qui se ressent dès le premier chapitre avec ces parents complètement indignes qui revendent leur enfant sans problème, puis ce quiproquo improbable de Nagi qui, dès le départ, en dit assez long sur ce qui nous attend. Et la suite ne fait guère baisser les choses, avec, entre autres, la découverte d'autres personnages déjà hauts en couleur. La douce Maria, autre domestique de Nagi qui rend déjà Hayate un peu gaga, cache néanmoins quelques côtés sombres, surtout dès qu'on touche à son précieux jardin ! Quant à l'intendant Klaus, sous ses allures de vieil homme sérieux et autoritaire, il cache lui aussi des facettes aussi drôles qu'inattendues. Sans oublier Tama, le gros (très gros) "chat" de Nagi qui pose bien des problèmes... Quant à Nagi elle-même, elle nous amuse beaucoup dans ce quiproquo qu'elle se fait sur Hayate (et ce dernier n'y capte quasiment rien) et dans son caractère de gamine un peu capricieuse.

Ensuite, il y a l'action ! Entre le statut de riche et jeune orpheline de Nagi et la traque de Hayate par les yaluzas, on sent dès le premier volume que nombre de menace surgiront sur nos héros... Mais attention, l'ensemble reste traité dans le ton d ela série, c'est à dire de façon burlesque est décalé. Pour s'en convaincre, il suffira de voir les affrontement contre Tama, également la façon dont ce dernier se retoruve à combattre un serpent géant improbable... et, surtout, la nature d'un Hayate qui semble étonnamment résistant. Il a beau passer sous des voitures, se faire tabasser parfois violemment, le jeune garçon résiste vraiment bien.

Enfin, il y a tout simplement les personnages en eux-même, vraiment bien campés. Kenjirô Hata les fait entrer en scène de façon claire et leur offre très vite des caractéristiques plaisantes et amusantes, mais il n'en oublie pas pour autant de commencer à distiller d'autres éléments, surtout autour de Nagi, dont on découvre notamment le côté un peu otaku (elle dessine des mangas qu'elle a honte de montrer)... mais aussi une certaine solitude. Car elle beau avoir un caractère pas facile et posséder un animal de compagnie peu banal qui a valu aux précédents majordomes de décamper, n'oublions pas qu'elle reste une jeune fille de 13 ans sans parents et esseulée dans une gigantesque demeure...

Les dessins sont dans la lignée de la plupart des séries que l'on aime trouver dans le Shônen Sunday. Il y a un côté clairement old school efficace, couplé à un graphisme qui, malgré ses inégalités (cela reste un premier tome), se veut plutôt mignon et très expressif. Le rythme est entraînant, les nombreux gags bien amenés sans laisser de temps morts. On s'amuse et on ne s'ennuie aucunement.

C'est donc, concrètement, un premier tome rudement efficace qui nous attend... Alors, pourquoi seulement 13/20 dans la note ? Hé bien, parce que tout aussi plaisants soient l'humour et les personnages, l'édition française souffre d'une traduction complètement à la ramasse.
En plus des personnages aux caractères burlesques, Hayate est une série dont l'humour repose beaucoup sur les quiproquos, sur les jeux de mots et références, or la traduction de Guillaume Abadie passe complètement à côté de tout ça. Les références sont occultées, les quiproquos ont beaucoup de mal à être parfaitement mis en valeur (à tel point que certaines situations semblent arriver de nulle part), les dialogues ne suivent parfois aucune logique et, pire, sont parfois inversés entre les protagonistes. Un travail indigne, qui plombe en partie une série qui a pourtant un fort potentiel. Heureusement, l'oeuvre changera de traducteur à partir du volume 9. Mais il faudra quand même se taper 8 volumes ainsi...
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 30 juin 2015, 17:00

Tome 2 :

Récemment devenu le majordome de la "princesse" Nagi, Hayate a déjà connu en très peu de temps nombre de péripéties aussi invraisemblables que loufoques... et ce n'est que le début ! Numéro 8, l'étrange robot ménager, revient à la charge pour se venger de notre héros et prouver à sa créatrice, Shiori Makimura, qu'il est encore bon à quelque chose ! Un passage qui s'achève rapidement tout en permettant d'introduire le personnage de Shiori. Et la suite, d'ailleurs, se consacrera essentiellement à faire entrer en scène de nouveaux protagonistes qui ont tous un grain !

Que ce soit la franche Sakuya qui se prend pour une reine de l'humour et est digne d'une grande soeur pour Nagi, la douce et maniérée Isumi qui est surtout longue à la détente, ou tout simplement le grand-père de Nagi, Mikado Sanzenin, qui confirme le statut d'héritière richissime de la jeune fille, les nouveaux venus sont tous dotés d'un caractère bien défini et évidemment très loufoque, ce qui se ressent dès leur première apparition, tout de suite synonyme de problème invraisemblables partant rapidement en vrille. Egalement on est heureux de recroiser certains visages déjà connus, à commencer par les yakuzas dont le comportement envers Hayate a littéralement changé ! C'est donc toujours l'humour qui domine toutes les situations, me^me si Kenjirô Hata glisse doucement quelques détails intéressants : les menaces autour de Nagi qui attire évidemment les jalousies de par son statut d'héritière, ou encore l'étrange médaillon que Mikado remet à notre héros...

Dès lors que l'on aime l'humour idiot et improbable, il y a tout pour passer un excellent moment... si seulement il n'y avait pas, une nouvelle fois, cette traduction misérable qui passe complètement à côté de son sujet. Contresens sur une même page voire dans une même bulle, erreurs de concordance des temps rendant certains dialogues quasiment incompréhensibles, dialogues des personnages inversés, jeux de mots éclipsés, notes de traduction quasiment inutiles... Le travail effectué est scandaleux, et est la preuve parfaite de l'importance d'une bonne traduction, surtout pour ce genre d'oeuvre.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 30 juin 2015, 21:04

Tome 3 :

Autant commencer par le point qui fâche : la traduction, une nouvelle fois. Lourde et poussive, celle-ci rend la plupart des nombreux quiproquos beaucoup moins bons que prévu, offre de nouveaux contresens, manque de cohérences dans les dialogues, inverse à nouveau des bulles, confond certains mots ("même" et "mais", par exemple), est à la ramasse sur les notes de traduction tantôt incomplètes, tantôt absentes quand nécessaires, voire carrément erronées (Cowboy Bebop réalise en 1988, sérieusement ?)... Un tel amateurisme est tout simplement pitoyable.

Heureusement que le talent de Kenjirô Hata dans l'humour est là pour relever la barre malgré tout. Ici, entre quelques chapitres indépendants assez funs (les jeux d'arcade où Nagi pique une crise, le parc d'attraction privé marquant une énième et bref retour d'une certain personnage, Tama qui bousille la chaudière...), on note surtout le quiproquo du début que se fait Wataru sur les sentiments d'Isumi et de Hayate, ainsi que les problèmes de fin de tome où Nagi s'imagine des choses complètement fausses, ce qui constitue le point de départ d'une situation qui ne fait que s'envenimer bêtement, mais au bout de laquelle la jeune princesse montrera un peu plus ce qu'elle pense de Hayate.

Les situations farfelues et sans queue ni tête s'enchaînent et sont pleinement portées par une très bonne utilisation des personnages. La malchance de Hayate reste un excellent moteur comique, et le caractère de Nagi reste très bon. Sans oublier les frasques du tigre parlant Tama, le côté complètement à l'ouest d'Isumi, les négligences de Shiori, la compassion de Maria envers notre héros... On note également la légère accentuation des énigmes sur le médaillon donné par Mikado à Hayate et sur Himegami, ainsi que la le gain de présence de certains protagonistes bien campés, en tête Wataru et Saki qui forment un sacré duo, et Gilbert dont nous découvrons un lien avec Sakuya.

La lecture est vraiment fun, mais aurait été largement meilleure avec une traduction plus soignée.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 02 août 2015, 11:22

Tome 4 :

Alors que Hayate, suite à un quiproquo, pense avoir été renvoyé par Nagi, cette dernière se retrouve dans une situation délicate, enlevée par un Gilbert visiblement désireux de s'emparer de la fortune des Sanzenin à l'aide d'un improbable robot géant. Face au danger planant sur la jeune fille, notre héros ne peut malgré tout que voler à son secours... Ainsi cette partie s'achève-t-elle assez rapidement, au bout d'un affrontement bref et amusant qui a non seulement le mérite de consolider un peu plus le lien entre Hayate et Nagi, mais aussi celui de changer les conditions d'obtention de la fortune des Sanzenin : désormais, il faudra tuer la majordome avant d'envisager de s'en prendre à sa "princesse" !

C'est toutefois la partie suivante qui nous intéressera le plus ici, car elle ouvre une nouvelle étape importante dans le quotidien de nos héros : habituée à sécher les cours, la capricieuse Nagi ne veut désormais plus du tout y aller. Une seule solution semble à me^me de la convaincre de retourner au lycée : que Hayate vienne suivre les cours avec elle...
Cette intrigue autour de la possible incursion de Hayate au lycée Hakuô permet de découvrir un peu l'établissement scolaire de Nagi, et cela de façon toujours aussi amusante puisque ça signe évidemment l'arrivée de plusieurs nouveaux personnages bien campés, aux caractères toujours bien marqués avec juste ce qu'il faut d'exagération. A vrai dire, ceux-ci trustent une bonne partie de ce volume très vivant et amusant, au point de nous faire un tant soit peu oublier que le tout reste partiellement plombé par une traduction peu inspirée et enchainant les maladresses.



Tome 5 :

Plus que jamais aux côtés de Nagi grâce à son incursion à Hakuô, Hayate continue de veiller sur sa jeune maîtresse et à subir ses caprices.
Mais quelque chose le chagrine : son désintérêt total pour le sport, ce qui se traduit par une nullité totale en la matière. A peine court-elle quelques mètres qu'elle est déjà au bout du rouleau... Pour tenter de lui donner goût au sport, il l'emmène au club de kendô où il affronte le majordome d'Azumamiya. Cela sera-t-il utile ?
Par la suite, c'est un nouveau caprice de Nagi que notre héros doit exaucer : celle-ci a oublié son cahier dans la salle de classe et demande à son majordome d'aller le chercher alors qu'il est déjà tard. Mais dans l'obscurité, Hayate se trompe de bâtiment et entre dans la vieille école, un lieu réputé pour être hanté...

Les deux principaux événements animant ce tome ont surtout pour intérêt d'aboutir sur une même constatation : Hayate a beau être solide comme un roc, il lui manque quelque chose pour être réellement fort et pour pouvoir protéger Nagi comme il se doit : une technique fatale.

Avec en principal élément la recherche pour l'instant inaboutie de cette technique fatale, ce tome suit un rythme de croisière sympathique mais qui ne bouscule que peu les habitudes de la série. Certains passages et certaines idées sont vraiment amusantes (surtout les plus absurdes), et la palette de personnages reste excellente bien que certains soient un peu trop en retrait, mais la traduction peine à nouveau à convaincre en passant à côté de certains clins d'oeil et quiproquos.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 02 août 2015, 11:25

Tome 6 :

Tandis que la recherche d'une technique fatale se poursuit en toile de fond, Hayate ne perd pas de vue son désir de mettre Nagi au sport, et décide de l'entraîner à la course pour qu'elle soit sa partenaire au prochain marathon de l'institut Hakuô. Et puis, surtout, le premier prix de cette course lui permettrait de rembourser sa dette ! Et s'il échoue à finir premier, Klaus se fera un plaisir de le renvoyer...
Pas le droit à l'erreur dans cette course ! Mais les choses s'annoncent d'emblée très compliquées, car en plus de devoir faire équipe avec une Nagi réputée pour être totalement pitoyable en sport, Hayate va très vite se rendre compte des règles tout à fait particulière de ce marathon, qui est freestyle complet où tous les coups sont permis !
Concrètement, cette épreuve sportive est un peu courte et aurait sans doute pu déboucher sur plus de gags, mais elle reste drôle et très vivante car elle exploite à fond plusieurs personnages qui ne font que confirmer qu'ils sont excellents (en tête, cette chère Prof Katsura).

Mais surtout, l'issue du marathon aboutit sur une nouvelle épreuve pour Hayate... épreuve qu'il devra à tout prix réussir s'il veut rester auprès de Nagi ! Cette épreuve amène quelques nouveaux personnages plutôt fun, en tête la "bonne soeur" et le curé fantôme, tout en dérivant sur une petite parodie de RPG fantasy qui, là aussi, aurait gagné à être plus développée mais qui reste sympathique.

Ce tome exploite très bien la plupart des personnages, est à nouveau bourré de références, souffre un peu moins de sa traduction (sauf dans la dernière partie du tome) et propose un petit fil rouge on ne peut plus appréciable.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 04 août 2015, 13:09

Tome 7 :

Après avoir connu en peu de temps bon nombre d'épreuves aussi difficiles que farfelues dont dernièrement un prof possédé et un fantôme, et avoir pu laisser parler une technique fatale qu'il ne parvient pas à retrouver, Hayate est complètement épuisé et tombe littéralement de fatigue... Quand il se réveille, il est alité dans le lit de Maria, cette dernière étant aux petits soins pour lui... Une certaine vision du Paradis ? Pas forcément, car notre majordome malchanceux ne supporte pas de rester sans rien faire !

Après un début de tome qui permet surtout de souffler après la partie précédente, la suite du volume poursuit sur des petits passages abordant diverses petites choses : une tempête de neige où Hayate devra aider Takuya à ne pas mourir frigorifiée, les aventures d'apprentie manga nulle de Nagi, les déboires sentimentaux des frère et soeur Nishizawa avec notamment une Saint-Valentin où chacun essaie d'exprimer ce qu'il ressent de façons vouées à l'échec...

La palette de personnages déjà très fournie est toujours là et est toujours aussi bien utilisée pour animer un volume qui ne nous ennuie aucunement au fil de ses petits récits aux gags bien amenés et aux nombreuses références sympathiques. Les idées sont suffisamment variées, l'humour fait facilement mouche... Bien que plutôt mineur après l'arc du tome précédent, ce septième opus accomplit bien sa fonction de divertissement amusant et saura plaire aux fans de la série.

La traduction, elle, reste en-dessous de ce qu'on attend sur une série de ce genre où les quiproquos et les références sont si importants. On pestera notamment sur quelques erreurs grossières. Mais par rapport aux tout premiers tomes, il y a un peu de mieux... ce qui n'était vraiment pas difficile.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 16 sept. 2015, 16:48

Tome 8 :

Hayate a accidentellement vu Nagi toute nue, ce qui gêne fortement la jeune fille qui décide de congédier son majordome pendant quelques jours ! Seul problème : Hayate est sans le sou, et Maria a beau lui donner une somme importante, un concours de circonstances fait qu'il perd peu à peu la somme... Fauché un jour, fauché toujours ! Notre héros est alors recueilli par Hinagiku...

Après un passage assez amusant où l'on suit Hayate perdant bien malgré lui la somme colossale qui lui avait été remise, l'heure est venue pour lui d'être recueilli par Hinagiku, au fil de quelques chapitres qui sont principalement l'occasion de découvrir un peu plus cette dernière, notamment ses sentiments. Rien de très poussé, mais la jeune fille y gagne tout de même un peu en intérêt, et l'humour est toujours présent, notamment grâce au passage où Maria remet son uniforme scolaire, ou aux nombreux clins d'oeil à la culture pop japonaise auxquels Kenjirô Hata nous a désormais habitués.

La suite du tome n'est pas en reste, avec l'apparition d'un chaton qui n'a pas fini de rendre les uns gaga (Nagi et Isumi en tête, mais à leur manière !) et d'horripiler les autres. Sur ce dernier point, c'est le tigre Tama qui est mis à l'honneur avec une amusante crise de jalousie qui se retournera contre lui. La bonne soeur (et ses sentiments), Wataru et Saki sont eux aussi présents via un petit chapitre, avant que les choses ne se terminent sur une partie de pêche.

Les courts chapitres plus ou moins indépendants alternent avec des passages un peu plus longs (comme celui avec Hinagiku ou celui avec le chaton), et l'auteur se montre tantôt inspiré, tantôt plus basique. Dans tous les cas, si l'on a aimé les tomes précédent s'il n'y a aucune raison de bouder son plaisir, malgré la traduction à nouveau maladroite, entre les quiproquos mal rendus, les notes trop basiques sur les clins d'oeil, et la grosse absence de travail d'adaptation (par exemple, concernant le gag sur le nom de Shiranui donné au chaton, qui tombe complètement à plat).
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 17 sept. 2015, 09:58

Tome 9 :

Après un début de tome faisant la part belle à l'éternelle célibataire et toujours aussi hystérique professeur Katsura,l'heure est venue pour Hayate de chercher un cadeau d'anniversaire pour Hinagiku ! L'ensemble du volume a pour fil conducteur cet anniversaire, ce dernier n'étant pas encore tout fait conclu à la fin du volume. Cela dit, Kenjirô Hata est très loin de se contenter de ce fil rouge, et c'est bien tout ce qui se déroule autour qui nous intéresse et nous amuse le plus.

Car en effet, la recherche du cadeau est loin d'être une simple affaire de routine pour Hayate qui, en vrac, devra subir la jalousie de Nagi, prendre à nouveau conscience des sentiments de Nishizawa pour lui, affronter les affres de la petite bande d'Izumi Segawa, faire face à une malédiction l'obligeant à porter un vêtement de soubrette avec des oreilles de lapin (ce qui lui sied très bien), se confronter à un Kotetsu beaucoup trop collant, sauvez Nagi d'un kidnapping pas crédible, et, bien sûr, déjouer bon nombre de quiproquos !
Autant dire que le tome ne souffre d'aucun temps mort et enchaine les situations loufoques, idiotes et improbables, grâce à des personnages toujours bien campés (mention spéciale au caractère de tyran de Nagi en fin de tome, alors qu'elle est prise en otage !). On apprécie d'ailleurs de voir certains protagonistes secondaires plus mis en avant (Izumi, Miki, Kotetsu...), confirmant ainsi le talent de l'auteur pour exploiter comme il se doit sa conséquente galerie de caractères.

Mais loin de se contenter de l'habituel humour, Kenjirô Hata glisse également au fil du volume quelques petits focus sur certains personnages. Ainsi découvre-t-on un peu mieux le passé de Maria, la rencontre de Nishizawa avec Hayate via l'événement qui a fait naître l'amour de la jeune fille pour notre héros, la situation familiale de Hinagiku, le tiraillement de cette dernière qui se retrouve totalement perdue dans ses sentiments... Et sur ce dernier point, les ultimes pages du volume annoncent un dixième tome prometteur.

Le résultat, c'est un volume particulièrement enlevé et réussi, qui doit peut-être aussi cette réussite au tant attendu changement de traducteur. Exit Guillaume Abadie, et bonjour Frédéric Malet qui s'en sort tout de même mieux au niveau des clins d'oeil et des quiproquos, tout en offrant aux personnages un langage un peu plus vivant.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 23 sept. 2015, 11:19

Tome 10 :

Avec tout ce qui s'est passé, Hayate a complètement oublié son rendez-vous avec Hinagiku pour son anniversaire, et c'est avec beaucoup de retard qu'il part à sa rencontre dans une début de tome qui conclut cette partie sur l'anniversaire de la jeune fille de façon assez drôle et un peu touchante, en exploitant joliment le caractère de Hina.

Mais c'est un autre problème plus important qui attend surtout Hayate dans ce tome : les examens de fin d'année, qu'il doit à tout prix réussir s'il souhaite rester à l'académie ! Etant donné qu'il n'a pas vraiment eu le temps de bien se préparer, Nagi décide de lui accorder quelques jours de repos, pendants lesquels notre héros sera remplacé par un autre majordome un peu particulier : un robot ressemblant à Hayate, et qui semble plutôt décidé à assurer sa place... Notre héros sera-t-il remplacé ?
C'est la question qui anime une bonne partie du tome, le vrai Hayate connaissant le doute face à ce majordome robotisé qui semble parfait en tous points. Mais Nagi se laissera-t-elle amadouer par cette copie de son Hayate adoré ? Ces quelques chapitres offrent un bref fil conducteur sympathique car riche de l'humour habituel de Kenjirô Hata, avec une bonne exploitation du caractère des personnages et des références sympathiques.

Et la suite du tome n'est pas en reste, avec notamment le retour de Mlle Katsura, de la bonne soeur et de Himuro qui sont tous trois décidés à manger sur le compte de Hayate pour un résultats très drôle, exploitant joliment les mauvais côtés de ces trois personnages ainsi que la malchance de Hayate. On y trouve également tout le talent de l'auteur pour les quiproquos.

Quant au dernier chapitre, il remet à l'honneur l'incapacité de Nagi à faire les choses par elle-même... Avec elle, la moindre activité devient une catastrophe !

Le "renouveau" de la série depuis le changement de traducteur se confirme dans un tome classiques mais efficace.
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Re: Hayate the combat butler

Message non lu par Koiwai » 18 nov. 2015, 15:22

Tome 11 :

Après un début de tome s'amusant avec des clins d'oeil à Détective Conan et un chapitre présentant de façon loufoque le premier concours de popularité de la série, ce onzième volume nous propose de découvrir un peu plus la famille d'Isumi, à commencer par sa mère et son arrière-grand-mère... et au moins, on comprend d'où vient le caractère complètement à l'ouest de la jeune fille ! Mais Isumi renferme également un petit secret lié à son pouvoir, et qui posera quelques nouveaux problèmes à Hayate.

Mais c'est encore un autre événement qui occupe l'essentiel de ce tome en ouvrant un nouvel arc, qui conduira nos héros jusqu'à Shimoda, sur les traces d'une station thermale dont les eaux auraient de drôles de vertus depuis le crash d'une météorite. Avoir de bonnes notes à l'école, voir sa poitrine pousser plus vite... Autant de rumeurs poussant plusieurs protagonistes à se rendre sur les lieux... Mais dès lors que Nagi trouve le moyen de se perdre, le trajet prend une tournure imprévue !

Comme déjà dit, la série a clairement gagné en qualité depuis son changement de traducteur, et cela se ressent à nouveau dans un volume qui fait très bien ressortir tout le talent de Kenjiro Hata pour les habituels quiproquos, les situations complètement improbables et les coïncidences impossibles (il suffit de voir la nature ultra-précise de la personne dont le sang pourrait aider Isumi !). Et l'auteur en profite pour exploiter comme il se doit plusieurs de ses personnages, comme Isumi, son pouvoir et sa famille, Nagi, les tueurs à ses trousses et son incroyable faculté à ne pas pouvoir se débrouiller toute seule au point de se perdre toujours plus, Maria et sa force cachée, Hayate et sa surpuissance défiant toute logique, Hinagiku et ses petits tourments et quiproquos qu'elle se crée toute seule... mais aussi cette chère Nishizawa, qui s'offre un joli moment de bonheur aux côtés de celui qu'elle aime et parvient même à sa rapprocher un peu de sa rivale.

En filigranes, les derniers chapitres à Shimoda apportent quelques brèves interrogations autour du passé de Nagi et de la ressemblance de Hayate avec le fameux Yukariko, tout en préparant le terrain pour une suite qui nous promet du grand n'importe quoi au vu de la bande-annonce du volume 12.

Hata nous livre ici un tome inspiré, souvent drôle et puisant ses ressources dans une bonne exploitation de sa galerie de personnages.
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