My lovely Hockey Club

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Koiwai
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My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 09 janv. 2010, 16:54

My lovely Hockey Club
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La fiche sur Manga-news


Tome 1:

En ce tout début d'année 2010, nous avons vu le déjanté Fabuleux destin de Taro Yamada s'achever aux éditions Tonkam. Mais il s'avère que c'est également le moment qu'ont choisi les éditions Pika pour lancer une nouvelle série de la mangaka Ai Morinaga: My lovely hockey club, série qui vient tout juste de se terminer au Japon avec son quatorzième tome.
Morinaga restera-t-elle ici fidèle à son humour complètement barré ? Après lecture de ce premier opus, il semblerait que la réponse soit oui !

Hana Suzuki est une lycéenne comme les autres... ou presque. Ne pensant qu'à dormir et à manger, elle est d'une telle paresse qu'elle a redoublé d'efforts pour réussir à intégrer le lycée le plus proche de chez elle, histoire de pouvoir dormir un peu plus longtemps chaque matin. Vous voyez un peu le genre ?
Mais alors qu'elle se rend dans son nouveau lycée, comme d'habitude la tête complètement dans le cirage, elle se fait renverser par la voiture d'Izumi, l'un de ses richissimes nouveaux camarades de classe. Fort heureusement, Hana n'a rien... ce qui n'est pas le cas de la voiture d'Izumi. Le jeune homme la fait alors chanter: pour rembourser les dégâts, il l'oblige à intégrer son club de hockey sur gazon. D'abord effrayée par ce club de sport (le comble pour une flemmarde comme elle), elle finit par se rendre compte que les 5 garçons en faisant partie ne font que se servir de leur statut de club sportif pour voyager un peu partout dans le pays afin de se goinfrer de spécialités régionales et de passer des vacances dans les sources thermales du pays, et elle décide finalement de rester (pas folle, la guêpe).

Vous l'aurez d'ores et déjà deviné, c'est à nouveau l'humour qui prime dans le premier tome de la nouvelle série de Morinaga, et celui est pour l'instant parfaitement porté par une héroïne irrésistible, flemmarde et goinfre à souhait, qui ne rate pas une occasion pour dormir quel que soit le lieu (comique de situation et moments loufoques assurés). Ajoutons à cela le richissime mais complètement idiot Izumi, le taciturne Itoigawa qui ne voit pas d'un très bon oeil l'arrivée de Hana et ne manque pas une occasion pour la casser, l'adorable et un brin efféminé Natsuki, et les jumeaux Ayuhara (un peu en retrait par rapport aux autres pour l'instant), et l'on obtient une belle équipe de bras cassés qui ne manque pas une occasion pour nous faire rire.

On notera quelques passages calmes, mais cela ne dure jamais longtemps, et la série, sans être aussi barrée que Taro Yamada (à l'exception du désopilant dernier chapitre, qui va très très loin dans le n'importe quoi), ne nous laisse jamais plus de quatre ou cinq pages sans un gag, que celui-ci soit basé sur le comique de situation, le caractère des personnages, un dialogue bien senti, un grand moment de n'importe quoi où les dessins de la mangaka.

Justement, parlons-en, des dessins. Le style de Morinaga est aisément reconnaissable pour qui a déjà lu l'une ou l'autre des deux autres oeuvres de la mangaka parues en France. Les personnages sont diablement expressifs et sont dotés d'une impressionnante palette d'expressions et de mimiques, simplifiées ou pas, souvent irrésistibles. A cela s'ajoute une narration sans fioritures, mettant parfaitement en avant l'humour. Un humour d'autant plus efficace que chaque nouvelle page est susceptible de cacher un énorme gag sans que l'on s'y attende.

Ai Morinaga tape à nouveau dans le mille. Sans être aussi barré que Taro Yamada (ce qui, par là-même, pourrait peut-être séduire un public plus large), ce premier tome se montre particulièrement efficace. Fous rires garantis !

Malgré tout, quelques interrogations font leur apparition en ce qui concerne la suite. Bien que l'un des principaux thèmes de l'oeuvre soit censé être le hockey, il n'y a ici pas le moindre match. Peut-être que ce sera le cas par la suite ? Et si ce n'est pas le cas, Morinaga parviendra-t-elle à se renouveler tout au long des 13 prochains volumes ? De ce fait, on se demande bien quelle tournure va prendre la série. Affaire à suivre. En attendant, le plaisir de lecture est bel et bien là avec ce premier tome.

Edition classique mais efficace que nous propose Pika. Rien n'est vraiment à reprocher. L'impression est bonne, tout comme l'adaptation, et la traduction sert bien l'humour du titre.
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Mikyo
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Mikyo » 18 févr. 2010, 22:05

Un manga qui à l'air très intéressant, il devrait rejoindre ma collection de manga !! V(*^_^*)
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Koiwai
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 18 févr. 2010, 22:55

N'hésite pas à passer donner ton avis ici si tu le prends ! :D
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 03 mars 2010, 16:42

Tome 2:

Le club de hockey sur gazon va être dissout ?! C'est du moins ce qu'ont décidé les frères Ôta, les nouveaux président et vice-président du comité des élèves. La seule solution pour que le club subsiste: gagner un match de hockey dans moins d'une semaine. La partie semble loin d'être gagnée pour nos héros qui n'ont jamais pratiqué un seul vrai match, d'autant que Hana semble avoir attrapé le béguin pour le président du comité... Vraiment ?!
Egalement au programme de ce volume, un voyage pour affronter une équipe très pauvre, trop pauvre, et qui se finira par une cueillette de cerises de qualité supérieure, la tranformation temporaire du club de hockey sur gazon en club de judo, et un camp d'été à Okinawa qui partira rapidement en vrille.

Vous aurez ici, notamment, tout à loisir d'éclater de rire devant la passion toujours plus grande de Hana pour la nourriture et la sieste, l'incroyable manque de tact de Oda, ou encore sa peur panique des fantômes. L'idée de base d'Ai Morinaga ne change pas d'un poil: chaque tentative de faire un match de hokey sur gazon se solde par un échec, pour des raison toujours cocasses et/ou idiotes. La mangaka parvient pour le moment à merveille à renouveler les situations et à nous offrir de grands moments, entre répliques bien senties ou cruelles ne manquant pas de mordant, quelques situations loufoques, ou légèrement amorales (mais cet aspect est moins présent que dans ses autres manga), et personnages complètement idiots. Les fans de l'auteur ne seront pas ou peu dépaysés.

Le tout est toujours aussi parfaitement servi par une narration efficace, laissant paraître quelques excellents gags imprévisibles, et un coup de crayon expressif sachant offrir des mimiques drôles à souhait aux protagonistes.

Avec ce deuxième tome, My lovely hockey club confirme. Espérons que la suite sera tout aussi plaisante, ce qui devrait être le cas au vu de l'alléchante preview du volume 3 que nous propose Pika !
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 09 mai 2010, 21:03

Tome 3:

Le camp d'été à Okinawa se poursuit, et si notre club de hockey sur gazon préféré a pris comme prétexte à ce voyage un stage d'entraînement, ce sont bien évidemment des vacances qu'ils prennent... jusqu'au moment où Izumi se prend d'une lubie: trouver un chat sauvage dans la forêt tropicale ! L'enfer commence alors pour notre flemmarde de Hana, puisqu'un véritable safari dans la forêt se met en place. Et les malheurs ne font que commencer quand la demoiselle réussit à se perdre avec pour seule compagnie ce cher Itoigawa, son meilleur ennemi !
Avec cette histoire de safari prouvant une nouvelle fois la débilité qui peut régner chez Izumi, on peut dire que ce troisième volume commence sur les chapeaux de roue, et cela se confirme à partir du moment où Hana et Itoigawa se perdent. Entre quelques scènes centrées sur le comique de situation, qui permettront notamment à Hana d'exploiter sans scrupules un point faible inattendu chez Itoigawa, c'est avec plaisir que l'on suit un début de rapprochement entre les deux jeunes gens, seuls, perdus au beau milieu de la forêt. Le fait que la mangaka s'attarde un peu plus sur Itoigawa est ici un bon point, mais l'on constate que ce chapitre, bien que très plaisant à suivre, nous propose un contenu un peu plus classique que ce à quoi Morinaga a pu nous habituer. Enfin, notons que la détresse de Hana la rend presque féminine par instants, ce qui d'ailleurs n'échappe pas à Itoigawa... Miracle !

Mais dès le deuxième chapitre, on retrouve ce qui fait tout le charme de la mangaka: un brin de débilité saupoudré d'une petite dose d'amoralité, puisque cette fois-ci, nos héros se retrouvent pris au piège dans une pension aux allures de taudis, tenue par un couple de vieillards bien décidés à utiliser les physiques avantageux des cinq garçons pour attirer les clientes, pendant que Hana est reléguée au rôle de boniche ! On rit souvent face aux situations irrévérencieuses ou simplement idiotes, jusqu'à un final digne de la mangaka.

Enfin, les deux derniers chapitres voient débarquer un nouveau personnage: Tamako, demoiselle autoproclamée future femme de Izumi ! Ce qui, bien entendu, n'est pas du tout du goût du jeune garçon, qui, pour l'éloigner, ne trouve rien de mieux à faire que de présenter Hana comme sa fiancée ! Mais l'idée est tout sauf crédible, et pour qu'elle le soit, les garçons du club de hockey vont devoir transformer contre son gré cette chère Hana pour qu'elle devienne digne du statut du richissime et bien éduqué Izumi... ce qui est loin d'être gagné ! Vous l'aurez deviné, l'humour est à nouveau bien de la partie ici, et vous pourrez notamment découvrir les soi-disant dons de medium de Tamako, qui en tient elle aussi une sacrée couche, l'hilarant physique du père d'Izumi, à des années-lumière de la carrure de son fils, et surtout, ce que donne une Hana plus ou moins transformée en demoiselle de bonne famille. Si, comme c'était le cas pour le premier chapitre de ce tome, le fond en lui-même est plus classique qu'à l'accoutumée, les grands moments s'enchaînent et le style de Morinaga fait toujours mouche.

Au final, bien que l'on notera qu'il n'est quasiment pas question du club de hockey dans ce volume, l'ensemble est toujours aussi plaisant à suivre et comporte quelques passages vraiment mémorables, même si on a connu Ai Morinaga plus inspirée. Quoiqu'il en soit, on s'amuse beaucoup pendant cette lecture sans temps morts, et c'est bien là le principal !
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 09 juil. 2010, 20:56

Tome 4:

Les situations plus stupides les unes que les autres s'enchaînent à nouveau dans ce quatrième volume, dans lequel cette véritable cancre de Hana va voir son pauvre cerveau entraîné contre son gré par les membres du club de hockey dans le but d'atteindre un niveau plus convenable qu'au dernier contrôle, catastrophique. Et quoi de mieux, pour motiver une flemmarde ventre à pattes comme elle, que de l'appâter avec de la nourriture ?
La suite du tome laisse la part belle aux sentiments amoureux en tous genres: après un chapitre pendant lequel Hana va devoir aller espionner dans un lycée huppé les jumelles dont sont tombés amoureux les jumeaux Ayuhara, c'est Itoigawa qui va devoir faire face à une prétendante pour le moins très spéciale, dans un chapitre où nos héros chercheront pas tous les moyens à obtenir d'une poule ô combien précieuse et exigeante un oeuf de qualité supérieure. Enfin, le dernier chapitre voit Izumi pris d'une nouvelle lubie: se trouver une petite amie ! Et Dieu sait si les prétendants sont nombreuses et toutes plus folles les unes que les autres !

Au beau milieu de ce méli-mélo, un constat s'impose: le thème du hockey est à nouveau complètement relégué au second plan. Mais qu'importe, car l'essentiel est ailleurs: en partant à chaque fois d'un point de départ assez improbable (seule la base du premier chapitre paraît un peu plus classique), Ai Morinaga prend un malin plaisir à faire complètement partir en live ses personnages. On pense atteindre des sommets dans l'humour idiot, déjanté ou irrévérencieux, et sitôt la page tournée, on découvre un nouveau gag encore plus énorme. On sourit de manière quasiment permanente, on rigole régulièrement aux éclats, et certains passages, à l'image de la majeure partie du chapitre avec la poule, s'annoncent d'ores et déjà incontournables pour tout amateur de Morinaga, et, de manière plus générale, pour tout amateur d'humour sans queue ni tête.

Toujours servi par le coup de crayon expressif et barré de son auteure, My lovely hockey club continue sur son excellente lancée. Après quatre tomes, aucune véritable baisse de régime n'est à noter, l'humour se renouvelle bien tout en exploitant parfaitement les caractères bien marqués des différents personnages, et l'on prend un énorme plaisir en suivant les mésaventures de cette joyeuse bande. On en veut encore !
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 18 sept. 2010, 21:13

Tome 5:

Les péripéties saugrenues vont à nouveau s'enchaîner pour nos héros dans ce cinquième volume.
Ainsi, voici les membres du club de hockey partis dans un voyage de sports d'hiver où Hana retrouve Dai, un ami d'enfance qui a toujours été amoureux d'elle. Et le jeune garçon, pervers à souhait, est bien décidé à épouser notre héroïne de gré ou de force. Mais Hana ne capte rien, tandis qu'Izumi, passablement énervé, s'évertue à lui répéter que son ami est louche.
Dans le deuxième chapitre, c'est Itoigawa qui devra faire face à une amoureuse collante: Mei, la cousine de Hana, fait une fugue et, dans son désir de se trouver un mari riche, jette son dévolu sur le jeune homme. Seul petit problème: malgré des formes à faire pâlir Hana (pas difficile, cela dit !), Mei n'a que 11 ans ! Le flegmatique et droit Itoigawa parviendra-t-il à se débarrasser de cette lolita collante au look aguicheur ?
Dans le troisième chapitre, c'est un autre retour qui menace ce cher Natsuki: celui de son père, bien décidé à l'emmener avec lui contre son gré... Le problème étant que le père en question parcourt les océans sur son bateau en se prenant pour un pirate ! Une partie de hockey sur gazon pourrait-elle régler le différend entre Natsuki et son père ?
Enfin, le quatrième chapitre voit nos héros partis visiter une île suite à un voyage ayant pour origine un match qui a été annulé. Une fois sur place, fauchés, ils rencontrent une jolie et gentille veuve endettée qui gère seule une ferme, et décident de l'aider à combler sa dette par eux-mêmes, sans faire appel à leurs richissimes parents... Y parviendront-ils ?

Une nouvelle fois, Ai Morinaga ne manque pas d'imagination pour nous faire hurler de rire, en enchaînant ici tous les ingrédients qu'elle apprécie tant: des bases complètement farfelues (le père pirate), des gags résolument idiots (Itoigawa le tombeur de poules), des personnages aux caractères parfaitement exploités (Hana la goinfre capable de s'endormir n'importe où n'importe quand), pas gâtés et sujets de moqueries (Dai et Hana en tête), des protagonistes secondaires aussi atteints que les héros (l'équipe de pirates-tocards), un brin d'immoralité (Mei la lolita précoce)... et un coup de crayon diablement efficace !

Cela dit, on ressent quelques baisses de régime, d'originalité, par moments, à l'image du premier chapitre, dont le fond reste assez convenu mais est rattrapé par d'excellents gags, et surtout du quatrième chapitre, qui manque de passages vraiment farfelus, si l'on excepte un gag de toute fin prévisible mais qui fait son effet, tant Morinaga semble y parodier les histoires d'amour façon "je t'aime moi non plus".
Enfin à côté de ça, beaucoup d'autres éléments sont délicieux, et l'on sera notamment ravis de découvrir une facette de la personnalité de Natsuki que l'on était très loin d'imaginer !

Malgré quelques légères baisses de régime, My lovely hockey club continue donc de faire aller de bon coeur nos zygomatiques, et Ai Morinaga prouve une nouvelle fois qu'elle est une mangaka sortant considérablement du lot dans le registre de l'humour.
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 17 nov. 2010, 22:59

Tome 6:

Grand chambardement au sein du club de hockey sur gazon ! Un homme étrange débarque de nulle part en commettant pas mal de dégâts ! Son nom ? Yukio François de Saint-Martin. Ses particularités ? Être complètement narcissique, très superstitieux, profondément idiot, et ne rien capter au hockey sur gazon au point de modifier l'avenir du club dans les directions qui lui plaisent.
Ainsi, si le thème du hockey sur gazon était déjà très peu présent dans les précédents volumes, il s'avère qu'il est ici totalement absent. Mais l'humour, lui, est toujours bel et bien de la partie, plus en forme que jamais, porté par l'arrivée de ce nouveau personnage complètement barré, qui va en faire voir de toutes les couleurs aux membres du club de hockey, en réaménageant le local du club à l'image de son idole, une vieille voyante, puis en le bourrant de pièges ninja, ou encore en amenant nos héros en voyage dans un temple ninja, voire en leur faisant subir une séance de spiritisme qui aboutira sur une Hana possédée par un esprit la faisant devenir exagérément féminine, dans ce qui reste probablement le chapitre le plus sympathique du tome, tant voir notre héroïne à l'exact opposé de ce qu'elle est d'habitude est hilarant. D'autant que cela ne manque pas de faire craquer ce cher Izumi...

On se retrouve donc avec deux tiers du volume fortement portés par ce nouveau personnage dont les différentes facettes du caractère sont exploitées au maximum par Ai Morinaga, mais qui, en contrepartie, a tendance à voler littéralement la vedette aux autres protagonistes.

Le dernier chapitre, quant à lui, revient sur quelque chose d'un peu plus classique: une superbe jeune fille débarque au club soit disant pour dessiner une scène de hockey, en vérité pour approcher Izumi, dont elle est tombée amoureuse 6 mois auparavant. Seul bémol: la demoiselle en question est une ancienne otakette fan de yaoi, et malgré tous ses efforts ces 6 derniers mois pour devenir une belle jeune fille bien sous tout rapports, à la vue des garçons du club, ses pulsions auront tendance à se faire un peu trop ressentir... Chassez le naturel, il revient au galop ! Ici, le sujet redevient plus classique, mais l'atmosphère déjantée que la mangaka continue d'insuffler à son oeuvre fait toujours mouche.

Au final, si le hockey sur garçon est cette fois-ci tout simplement absent, et si certains personnages principaux restent en retrait, ce sixième volume reste à nouveau très amusant, principalement grâce à l'apparition d'un nouveau personnage sérieusement atteint.
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 21 janv. 2011, 00:21

Tome 7:

Après un premier chapitre mettant à l'honneur la poule Wacky et ses crises de jalousie, on retrouve Hana plus goinfre que jamais, puisque, bien que flemmarde comme pas deux, elle se fait embaucher dans une nouvelle pâtisserie juste pour pouvoir engloutir les gâteaux invendus en fin de journée. Tandis que les garçons du club de hockey transforment temporairement ce dernier en club de pâtisserie pour tenter de faire revenir vers eux une Hana qui les néglige, une question leur vient à l'esprit: le jeune fille serait-elle tombée amoureuse du pâtissier pour lequel elle travaille ? Et ce dernier est-il sérieux quand il déclare vouloir l'emmener avec lui en France pour y ouvrir une pâtisserie ? Comment réagira Izumi face à tout ceci ?

Dans ce septième volume, on sent Ai Morinaga moins inspirée que d'habitude, puisque les gags ont tendance à y être des resucées des précédents tomes, à commencer pa ce premier chapitre mettant à nouveau en avant les crises de jalousie de la poule Wacky. En se basant à nouveau sur la gourmandise extraordinaire de Hana, un très bon moteur de l'humour depuis le début de la série, les deux chapitres axés sur la pâtisserie ont pourtant du mal à convaincre pleinement, la mangaka restant étonnamment très gentille avec ses protagonistes. Le nouveau personnage qu'est le pâtissier reste assez quelconque si l'on excepte sa tendance à proposer à tout le monde de venir en France, et le duo de mauvais caractères Hana/Izumi tourne en rond. Quant aux autres membres du club de hockey, ils restent ici très discrets, presque transparents.

Finalement, le chapitre hors-série s'avère être un peu plus sympathique, en nous invitant à suivre une aventure de Natsuki dans ses années de collège. Alors qu'il est en vacances chez de la famille, il est pris pour une fille par une demoiselle qui va en faire sa "confidente" au sujet de ses problèmes. Un chapitre amusant montrant une nouvelle fois tout le côté taquin de Natsuki, mais également porté par une héroïne garçon manqué et plate comme une planche à pain, assez barrée.

Tournant globalement en rond, ce septième volume doit en partie son salut à l'intérêt que l'on peut avoir pour les personnages principaux, et fait donc malgré tout régulièrement sourire, à défaut de faire vraiment rire. On préfère quand Ai Morinaga martyrise ses personnages plus franchement, et on espère simplement que cette soudaine baisse de régime n'est que passagère.
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Re: My lovely Hockey Club

Message non lu par Koiwai » 27 avr. 2011, 22:36

Tome 8:

Nous voici à nouveau avec un volume se partageant en quatre chapitres indépendants.

Dans le premier chapitre, les jumeaux Ginta et Kinta connaissent une nouvelle fois l'amour, mais cette fois-ci, ils sont tous deux amoureux de la même fille, une certaine Yukio. La guerre est alors déclarée entre les deux garçons, qui ne cessent de se chamailler et de jouer à qui fera craquer la jeune fille.
Dans le deuxième chapitre, on retrouve avec hilarité les deux petits vieux qui géraient la fameuse pension de Troupaumé, qui a laissé de bien mauvais souvenirs à Izumi. Et cette fois-ci, ils parviennent à s'incruster chez ce dernier, et sont bien décidés à se faire de l'argent sur son dos par tous les moyens, y compris en vendant en douce ses caleçons sur internet et en lui faisant du chantage pour le forcer à participer à leur projet de maid café ! Qu'on se le dise, avec ces deux hilarants escrocs, Izumi et ses domestiques n'ont pas fini d'en baver !
Dans le troisième chapitre, nos héros se rendent dans un manoir hanté, où Izumi se retrouvera possédé par le fantôme d'un jeune garçon qui voit en Hana son aimée. Profondément gentleman autant que poète à deux balles, la version possédée d'Izumi va troubler Hana autant qu'il va l'horripiler...
Enfin, la quatrième histoire voit Itoigawa et toute la bande se charger de rendre le Japon attrayant aux yeux d'un prince européen qui déteste leur pays... mais la tâche s'annonce difficile !

Le titre du manga est, rappelons-le, My lovely hockey club, et le petit problème est que, depuis quelques tomes, la série perd son rapport au hockey. Ici, c'est simple: il n'y en a plus du tout. Quoi qu'il en soit, une fois passé cet état de fait, on découvre un huitième volume qui souffre globalement des mêmes défauts que le septième. Avec les coups des jumeaux amoureux, du personnage possédé par un fantôme ou des deux petits vieux prêts à tout pour s'enrichir sur le dos d'Izumi, Ai Morinaga recycle des idées déjà utilisées à peine quelques tomes avant, et montre par là un petit manque d'imagination qu'on ne lui connaissait pas encore. De plus, on regrette que 3 des chapitres sur les 4 tournent un peu en rond. Dans le premier, les disputes des jumeaux lassent assez vite. Dans le troisième, ce sont les joutes de gentleman-poète d'Izumi version possédé qui se font un peu répétitives. Et dans le quatrième, ce sont les tentatives de nos héros pour faire aimer le Japon au prince qui tournent en rond.

Et pourtant, par certains aspects, My lovely hockey club continue d'être une lecture amusante, voire hilarante à quelques reprises. Cela, on le doit aux chutes de chacun des chapitres, souvent excellentes et imprévisibles, et à quelques détails qui ont toujours été la spécialité de l'auteure, comme la dégaine de la grand-mère ou le physique du fantôme dans le troisième chapitre. Mais là où l'on est vraiment heureux, c'est de retrouver dans le chapitre 2, le plus réussi du tome, ce don qu'a Morinaga pour maltraiter ses personnages.

Incontestablement, My lovely hockey club souffre depuis deux tomes d'une petite baisse de régime qui se ressent notamment à travers des histoires exploitant des recettes déjà vues, mais la lecture reste sauvée par un petit nombre de gags excellents... Mais pour combien de temps encore ?
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