Step up love story

[Wang Tianjun]

Allez, pour le fun... Up de topic

Step Up Love Story 32

Le cycle de la vie continue dans Step Up Love Story… les histoires d’amour se font, se défont, et se refont. On découvre ainsi l’équilibre familial de la famille de Rui menacé par la liaison de son père avec la séduisante Mme Ichijo… mais tout est bien qui finit bien dans Step Up, comme toujours, et la jeune fille finira par accepter cette belle-mère un peu bizarre.

Cependant, si cette notion de cycle apparaît, on sent surtout que l’auteur tombe dans la redondance totalement assumée, sans se gêner le moins du monde, avec des chapitres qui ont un terrible gout de déjà-vu. On retrouve une nouvelle fois Yura employée comme serveuse, mais ici c’est dans un maid-café… Nous l’avons vu en bunny il y a peu, il fallait bien que la soubrette arrive… Pour le reste, une nuit d’amour au nouvel an dans une station thermale, et de nouveaux voisins toujours plus délurés qui emménagent dans ce bord… dans cette résidence ! Enfin, on retrouve le fil rouge de la série, qui n’est jamais suivi, à savoir l’envie du couple de fonder une famille et d’avoir un enfant… mais l’idée est rapidement éludée au chapitre suivant. A croire que l’auteur s’amuse à mettre des piqûres de rappel de temps à autre, pour faire croire que son histoire a encore un but !

Les scènes de sexes sont toujours aussi présentes, et de plus en plus crues, tandis que l’aspect statistique et informatif disparaît toujours plus profondément. Au premier abord, le tome parait pourtant plus volumineux que d’habitude, on suppute alors un quelconque bonus, jusquà se rendre compte qu’il ne s’agit que d’un pavé de publicités de l’éditeur, qui n’apporte plus de statistiques françaises depuis un bon moment, mais on les comprend ! Step Up Love Story est devenu un titre totalement vidée de sa substance, ne laissant place qu’à toujours plus de scènes scabreuses. Et le teaser de la recherche du point G ne laisse pas présager d’une quelconque amélioration…

[samizo kouhei]

Qu'on m'explique une bonne fois pour toute le succès de ce manga ! Du cul, okay, mais dessiné par ce tâcheron d'Aki Katsu, come on ! A moins qu'il y ait plus de fétichistes des pis de vaches et des aréoles que je ne le pensais ...

[Sango]

Et le teaser de la recherche du point G ne laisse pas présager d’une quelconque amélioration…

Quel suspens
Moi j'avoue j'ai un tome (le 4).
Je trouve que 30 tomes de ça, c'est chaud (et pas dans le sens que l'ont pourrait croire).
Dommage ça aurait pu être sympa si y avait eu des persos attachants avec de vrais interactions entre eux et un semblant de trame de fond....

[Wang Tianjun]

Step Up Love Story 33

Le volume précédent nous laissant à la recherche du fameux point G... et c'est ainsi que l'on retrouve notre couple comme on l'avait laissé, Makoto s'improvisant explorateur des territoires défendus de Yura. Mais comme toujours, les chasses aux trésors révèlent plus de richesses dans leur recherche que dans leur but, et Makoto réalise enfin l'importance de s'attarder sur les réactions de sa partenaire... Au bout du 33ème tome, il était temps !

Un tome sous le signe du point G, G comme "Graveleux" ! Outre les scènes coquines toujours aussi omniprésentes et inutiles, ce tome revient sur la prostitution au Japon, et sur les "maisons de plaisirs" ou de charmantes hôtesses, souvent costumées selon les désirs de la clientèle, assouvissent leurs désirs sans jamais aller jusqu'à la pénétration, interdite par la loi. Une bien belle hypocrisie, que l'auteur semble dénoncer en expliquant dans les détails les étapes de ce genre de services : la découverte du club, la sélection de la demoiselle, les rapports pouvant être entretenus, les dérives... mais n'essayons pas de chercher un quelconque esprit sarcastique et engagé de la part de Katsu Aki, qui s'est surtout fait plaisir, comme à son habitude !

Pour le reste, les couples se font et se défont dans l'entourage de notre couple parfait (ou non ?). Les situations tournent parfois même au vaudeville léger, avec des amants dans le placard, des revirements de situation au meilleur moment ou des spectateurs inattendus pendant les rapports. Mais le parallèle avec Georges Feydeau s'arrête très vite lorsque des mineures sont impliquées, et que des gamines de 4-5 ans s'extasient devant des ébats sexuels. L'humour n'excuse pas tout et les situations sont de plus en plus borderline.

Malgré le caractère cru et très premier degré des trois premiers chapitres, ils offrent néanmoins de nombreuses informations sur des thèmes dont tout le monde parle mais dont on ne sait souvent que très peu. Ils compensent alors avec la gratuité du reste du tome, qui se contente d'enchaîner les situations cuculs (dans tous les sens du terme) en s'approchant même d'idées tendancieuses. De loin, ce tome parait plus épais que les précédents, mais faute de bonus statistiques français comme dans les premiers tomes, l'éditeur Pika nous éduque avec une dizaine de feuilles publicitaires. De toute façon, Step Up ne vaudra jamais les conseils d'un bon médecin. Alors tirez la langue à cette série, et n'oubliez pas de dire "33"...

[feryoni]

Comme le dit Wang, au bout de 33 volumes et 2 ans de mariage, Makoto prend enfin en compte l'importance du désir de sa partenaire. En lisant on a l'impression que le point G se trouve aisément ce qui me fais marrer
Si les filles des maisons closes japonaises ont le sourire et la joie de vivre de madoka je prend direct l'avion en générale les filles concernées ne le font pas ça de gaieté de cœur mais ceci est un autre problème.
pour finir on a droit au voyeurisme de 2 gamines qui s'amusent à épier leurs propres parents suivi bien entendu de Makoto et Yura en plein ébat. A se demander ce que font les éditeurs pour laisser passer ça; ok c'est drôle une fois mais à force ça devient louche et malsain. Déjà qu'a chaque fois qu'on voit Shoko en ébat, l'auteur est obligé de préciser son âge pour faire passer la pilule et là ce sont des gamines de 5 et 6 ans qui se rincent les yeux en ajoutant une jolie question à laquelle notre couple est incapable de répondre et c'est compréhensible

[Machin]

"Les plus courtes sont les meilleurs."

[Wang Tianjun]

Une fois n'est pas coutume.... un tome un peu au dessus du lot !

Step Up Love Story 34

L'assemblée de copropriétaires de la résidence a décidé d'emmener tous les voisins dans un voyage organisé, au bord de la mer ! L'occasion pour tout le monde de respirer un peu... et de s'offrir de bons moments de plaisir ! Seulement voilà, les murs de l'hotels sont si fins que tout le monde s'entend mutuellement... Mais ce n'est pas ça qui va arrêter tous ces couples, qui finissent par rentrer en résonnance ! Ce volume commence donc par un vrai feu d'artifice de chair rose... avant de devenir un peu plus calme. Comme si l'auteur, après ce point culminant dans son récit (pour ne pas dire orgasme), abordait sa série de manière plus reposée...

En effet, certains personnages se remettent en question dans ce tome. On retrouve notamment Miyuki, personnage le plus réfléchi de la saga, qui, en remettant sa paire de lunettes, se remémore de l'époque où elle était éprise de Makoto... On pourrait penser que la jeune femme stagne, mais il s'agit peut-être du danger le plus important pour notre couple phare, à côté de toutes ces cruches qui font leurs temps. Misaki, par exemple, finit enfin par trouver la sérénité dans sa relation et à oublier définitivement notre héros, suite à une vraie remise en question et mettant un nom sur ses problèmes. Enfin, la relation entre Yui et Mme Ichijo, sa future belle-mère, évolue également de manière ferme et positive. De belles surprises !

Mais rassurez-vous (ou non), ce volume n'échappe pas à des situations très salaces, comme une nouvelle séance de cosplay pour Yura, doutant encore de ses charmes après autant de temps... Au travers du personnage de Watanabe, l'auteur continue d'explorer le milieu du sexe au niveau professionnel. Après les maisons de plaisir du tome précédent, on découvre ici les Soapland, réseau de maisons closes illégales (puisque la prostitution n'est pas autorisée au Japon). Malheureusement, toujours aucune critique acerbe au rendez-vous, le jeune puceau restant au niveau du client (ou de la victime, au choix).

Après un démarrage des plus explosifs, cet opus est donc un peu plus réussi que les précédents. Certains personnages retrouvent de la consistance, et des histoires trouvent enfin une heureuse conclusion après avoir tourné autour du pot longuement. Les quelques statistiques s'incluent plutôt bien, même si on est loin de l'idée de base du guide sexuel. Cela n'est toujours pas un chef-d'œuvre, et il n'y a plus aucun d'espoir que cela le devienne... mais un peu de profondeur (au sens figuré, pour une fois) dans la série ne peut lui faire que du bien.

[Wang Tianjun]

Step Up Love Story 35

Nao Komatsu, 22 ans, nouvelle employée de la société où travaille Makoto, donne bien du souci à notre héros ! En effet, la jeune femme ressemble étrangement à son premier amour, et l'imminence d'un voyage d'affaires risque de les rapprocher très dangereusement... d'autant que la charmante demoiselle ne lui est pas insensible non plus ! Makoto va-t-il commettre le pas de trop ?

Ce n'est pourtant pas la première fois que Makoto se retrouve à passer une nuit avec une collègue de bureau, et si la situation a souvent dérapé, le jeune homme a su rester fidèle à sa femme jusqu'ici. Mais cette fois-ci, l'attirance entre les deux personnages changent la donne, et notre héros est sur le point de commettre l'irréparable. S'il ne va pas jusqu'au bout physiquement, histoire de dire qu'extérieurement, le pire n'est pas arrivé, le point de non-retour est tout de même franchi d'un point de vue psychologique, et notre héros met beaucoup de temps avant de se rappeler de son épouse et d'avoir des remords à son égard. Ainsi, la suite du tome se compose essentiellement de nombreux regrets et de nombreuses séquences très love-love pour que le couple renforce à nouveau son amour. Une manière, pour le héros comme pour l'auteur, de se faire pardonner de cet écart de conduite. Mais une page semble véritablement tournée, et la série semble alors prendre un autre tournant.

Alors que la question de savoir si Makoto va tromper son épouse ou non est présente depuis les débuts, l'auteur décide de dédramatiser l'adultère en disant que finalement, ce n'est pas si grave que ça ! En effet, Yura se pose beaucoup de questions mais avoue sans mal que si Makoto la trompait, elle serait prête à le pardonner. De même, les différents témoignages autour du couple, mêlé à un chapitre où un autre personnage ne se gêne pas pour trahir la confiance de sa femme, présentent cet acte comme presque anodin, voire routinier dans une vie de couple. Est-ce vraiment le message que veut faire passer Katsu Aki ? A moins qu'il ne prépare déjà le terrain des futures tromperies multiples de Makoto, pour que le lecteur s'y fasse sans trop de soucis. Si la série n'a jamais brillé par son intelligence, la fidélité extérieure du couple était une des dernières ficelles qui l'empêchait de sombrer définitivement dans le sordide. Mais à ce rythme-là, il ne restera bientôt plus grand-chose...

Mais après tout, cela ne va pas gêner l'auteur qui semble oublier les actes précédents. Il parait même atteint d'Alzheimer lorsqu'il offre à Yura son premier orgasme... pour la troisième fois (au moins), dans la série ! Pour le reste, les autres clichés vont bon train, avec un couple jouant la carte du SM, et une relation professeur-élève qui éclot petit à petit... Mais cela semble bien dérisoire à côté du regard nouveau que l'on peut porter sur la série. Ce tome 35 aborde un changement de cap, en assumant désormais pleinement des pistes qui jusque-là étaient implicitement arpentées... et ce n'est certainement pas pour le meilleur... Au moins, cela aura le mérite de provoquer un certain choc.

[Wang Tianjun]

Après Special A, Step Up... Non mais j'vous jure, y a des semaines ou tout va mal !


Step Up Love Story 36

Makoto est de nouveau recruté pour un séminaire par son entreprise, qui pourrait lui offrir une belle promotion à la clef. Mais dans Step Up, nous savons bien que "voyage d'affaire" rime souvent avec "possibilité d'adultère" ! Alors, qui sera la tentatrice ? L'entreprenante Sugiyama ? La douce Miyuki ? La pétillante Komatsu ? La mamellaire Misaki ? Eh bien non, ce sera... sept employées d'un coup ! Soit autant de possibilités litigieuses, dans une soirée qui finira par une réunion au sommet autour... d'un bon film porno !

Et pourtant... la volonté de notre héros, bien que fragilisée au tome précédent, ne vacille pas cette fois-ci (ou presque) ! Il faut dire que Makoto a déjà fort affaire avec Yura, qui s'est soudainement révélée une véritable accro du sexe du jour au lendemain. La femme au foyer en veut, tous les jours, à presque toutes les heures, présentant une obsession pire que celle de son mari qui en tient pourtant une sacrée couche. On se demande encore d'où peut provenir une telle évolution (si l'on peut qualifier ainsi la chose), sinon du fait qu'après ses premiers orgasmes, son appétit sexuel n'a fait que s'amplifier. Quelle aubaine pour Makoto... mais aussi pour l'auteur, qui ne devrait pas se gêner pour nous offrir bientôt encore plus de délires scabreux ! On en soupire d'avance... de dépit.

Ce trente-sixième tome est donc surtout concentré sur le couple fondateur, malgré quelques sorties sulfureuses de Makoto où "il ne se passera rien, chérie", tandis que Yura retrouve ses voisines pour des sessions de tripotage de seins (plus à la mode que les réunion Tupperware). Et alors que la série continue de s'enfoncer dans les profondeurs abyssales du vulgaire et du grand n'importe quoi, voilà que, discrètement, la question d'un futur bébé revient... Oui, mais pas dans le bon couple ! Aki se sert de Kyoko et de Matsuzaki comme d'un fusible pour lancer le sujet, réduisant ainsi encore plus les chances de voir un jour Makoto féconder Yura... quel gâchis.

Mais que le temps passe, notre couple fête déjà son troisième anniversaire, en revenant sur les traces de sa première sortie de couple (pratique pour l'auteur qui peut ressortir ses vieilles planches). C'est ainsi qu'on constate que la série arbore un rythme de "un tome/un mois", bien loin de celui de la vie réelle : en effet, après avoir passé la série à un rythme trimestriel, l'éditeur Pika ralentit encore la cadence, avec un tome tous les quatre à cinq mois : comme quoi, ce syndrome n'affecte pas que des séries de qualité... Une chose est sûre, nous ne sommes pas prêts d'en voir le bout du chemin, Si chemin et bout il y a, évidemment.

[Wang Tianjun]

Step Up Love Story 38

Makoto est de plus en plus jaloux du séduisant professeur de fitness de Yura, qui semble avoir des vues sur elle. Ses doutes se dissipent grâce à l’honnêteté de Yura et lorsqu’il apprend que son rival est déjà marié… mais en réalité, l’union avec son épouse est plutôt libre ! C’est ce que Makoto découvrira à ses dépens lorsque cette dernière lui fera des avances prononcées…

Courage, Makoto !! Quel monde difficile tu dois affronter ! Entre les collègues de bureau entreprenantes, les voisines nymphomanes et les épouses volages, tu as décidément beaucoup de poisse… A moins que Katsu Aki n’ait décidé que tu vivrais dans un monde totalement pervers, véritable caricature de la société où le sexe aurait plus de valeur que tout le reste. Les différents chapitres ont des scénarios dignes de films pornos, qui eux, au moins, ont le mérite de s’assumer en tant que tel. Dans le monde merveilleux de l’auteur, on croise à chaque coin de rue des femmes volages où des couples SM qui n’hésitent pas à s’exhiber sans que cela dérange. Quand une femme rentre dans une entreprise, ce n’est pas pour faire carrière mais pour coucher avec le reste des employés en clamant haut et fort son envie de sexe. Les lycéennes sont toutes amoureuses de leurs enseignants, et envisagent de se marier à 17 ans pour justifier des ébats tendancieux, qui auront bien du mal à passer même sur papier…

Fort heureusement pour toi, Makoto, tu as Yura, l’idéal féminin par excellence ! Du moins, dans le monde extrêmement machiste qu’a pondu l’auteur. Douce, serviable, compréhensible, jamais une seule pensée pour un autre homme, et surtout… de plus en plus avide de sexe ! Aussi, une fois encore, tout petit conflit, toute séparation à l’occasion d’un évènement tel que le nouvel an ou la saint valentin se règle sous la couette, sans grande inventivité. La redondance est de mise dans les différents chapitres, mais aussi dans la partie didactique. En effet, l’auteur nous recycle des informations sur la position du 69 que nous avons pu découvrir dans les tous premiers volumes. Mais cela n’a pas l’air de le gêner…

Dans ce monde merveilleux et libidineux, notre couple amoureux fait des essais de plus en plus graveleux. A côté des autres relations affligeantes et à la limite de l’intolérable pour une publication française, les deux mariés sont en droit de tomber, eux aussi, dans les abysses de la sexualité débridée. Aussi, pour le prochain volume, le cuir et les menottes seront de sortie ! Pauvre Makoto, pauvre Yura, pauvres lecteurs,… s’il en reste !