Cat Street
- Einah
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Re: Cat Street
je viens de lire le tome 1. J'ai bien aimé les graphismes et l'histoire. Dès le départ, on voit que l'auteur pose bien chaque personnage. Mais pour le moment, je n'ai pas été transportée par ce que peut ressentir les personnages.
A voir pour le tome 2 comment ca se passe et si j'arrive à plus m'inprégner de l'oeuvre.
A voir pour le tome 2 comment ca se passe et si j'arrive à plus m'inprégner de l'oeuvre.
- ShadO
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Re: Cat Street
Vol. 4
Le clip dans lequel a tourné Keito est un succès et voila que tout le monde se met à parler d'elle. D'abord sur son petit nuage, la jeune fille va toutefois rapidement déchanter à mesure que des fans un peu trop envahissants s'intéressent à sa petite personne jusque là bien éloignée de la cohue générale. Et c'est l'ensemble de ses compagnons qui en subit les conséquences. La tension monte, ils s'encastrent dans une crispation propice aux pensées douloureuses et inquiètes. Mais, bientôt, un autre problème apparait ! Une rumeur circule, en effet, comme quoi El Liston serait amenée à disparaitre sous peu et son directeur n'y serait pas étranger...
Dès le début du tome, de nouveaux problèmes apparaissent donc pour notre héroïne qui va tenter de gérer tant bien que mal la situation. On sent que, lorsqu'elle est acculée, Keito a encore du mal à reprendre le dessus. C'est somme toute logique étant donné son passé et, une fois encore, c'est dessiné avec délicatesse, tendresse, beauté et amusement. Fort en émotions mais jamais en sur-régime, telle semble être la devise de la série. Mais la problématique de ces nouveaux adorateurs permet également de développer un autre sujet : Keito est-elle encore considérée comme une personne ou juste comme un objet aux yeux de tous ces gens ?
Cependant, cette réflexion sera rapidement effacée par l'annonce de la soi-disant fin prochaine de l'établissement que fréquente nos héros. Derrière cela se cachent, en réalité, de cinglantes révélations quant au directeur d'El Liston qui était jusque là resté extrêmement discret. Des révélations tragiques qui, étonnamment, ne touchent pas pour autant le lecteur comme elles le devraient. La faute à une narration qui se montre particulièrement brouillonne dans les instants décisifs. C'est haché et trop rapide. Tout nous est balancé à la figure en l'espace de 2-3 pages alors que cette partie aurait mérité d'être traitée avec largement plus de profondeur. Mais peut-être y reviendra-t-on par la suite ? Il faut l'espérer. Quoi qu'il en soit, on pourra se consoler en se disant que ces explications expéditives sont en quelque sorte à l'image du personnage concerné, à savoir enclines à s'éclipser très rapidement.
Ensuite, la deuxième partie du volume reviendra à ce que l'on connaissait déjà : une Keito qui se retrouve tantôt en compagnie d'un de ses amis, tantôt en compagnie d'un autre. Que ce soit Momoji, Koichi, ou Rei, chacun aura droit à son temps de parole. Et c'est aussi l'occasion de découvrir de nouvelles facettes de la personnalité de chacun, en tout cas dans le chef des garçons de la bande. Entre un Rei particulièrement sincère tout en dévoilant ses objectifs futurs et un Koichi qui a bien du mal à se maitriser lorsque l'on aborde le sujet de la famille, il y a de quoi faire. En outre, Yoko Kamio introduit, par le biais du génie en informatique, un nouveau personnage qui n'est autre que sa soeur par alliance et qui est son exact opposé ! Voila un nouveau caractère qui permet de mettre en avant la renaissance de Keito et qui apporte également une dose d'humour bienvenue.
Finalement, et c'est un petit peu dommage, on ne peut s'empêcher de terminer la lecture de ce quatrième volume avec un arrière gout de frustration bien désagréable suite à l'épisode dévoilant le passé du directeur d'El Liston. C'était, quelque part, la genèse de toute l'histoire qui nous y était contée. Sans cela, pas d'école libre ni de sourire sur le visage de Keito. Par contre, pour le reste, il n'y a pas grand chose à redire. L'auteur maitrise toujours aussi bien son sujet et fait ce qu'il faut pour éviter que toute lassitude ne s'installe dans son récit.
Tiens, au passage, bien joué Kana pour la mega référence vers la fin du tome à la Rose de Versailles qui sort juste en même temps !
Le clip dans lequel a tourné Keito est un succès et voila que tout le monde se met à parler d'elle. D'abord sur son petit nuage, la jeune fille va toutefois rapidement déchanter à mesure que des fans un peu trop envahissants s'intéressent à sa petite personne jusque là bien éloignée de la cohue générale. Et c'est l'ensemble de ses compagnons qui en subit les conséquences. La tension monte, ils s'encastrent dans une crispation propice aux pensées douloureuses et inquiètes. Mais, bientôt, un autre problème apparait ! Une rumeur circule, en effet, comme quoi El Liston serait amenée à disparaitre sous peu et son directeur n'y serait pas étranger...
Dès le début du tome, de nouveaux problèmes apparaissent donc pour notre héroïne qui va tenter de gérer tant bien que mal la situation. On sent que, lorsqu'elle est acculée, Keito a encore du mal à reprendre le dessus. C'est somme toute logique étant donné son passé et, une fois encore, c'est dessiné avec délicatesse, tendresse, beauté et amusement. Fort en émotions mais jamais en sur-régime, telle semble être la devise de la série. Mais la problématique de ces nouveaux adorateurs permet également de développer un autre sujet : Keito est-elle encore considérée comme une personne ou juste comme un objet aux yeux de tous ces gens ?
Cependant, cette réflexion sera rapidement effacée par l'annonce de la soi-disant fin prochaine de l'établissement que fréquente nos héros. Derrière cela se cachent, en réalité, de cinglantes révélations quant au directeur d'El Liston qui était jusque là resté extrêmement discret. Des révélations tragiques qui, étonnamment, ne touchent pas pour autant le lecteur comme elles le devraient. La faute à une narration qui se montre particulièrement brouillonne dans les instants décisifs. C'est haché et trop rapide. Tout nous est balancé à la figure en l'espace de 2-3 pages alors que cette partie aurait mérité d'être traitée avec largement plus de profondeur. Mais peut-être y reviendra-t-on par la suite ? Il faut l'espérer. Quoi qu'il en soit, on pourra se consoler en se disant que ces explications expéditives sont en quelque sorte à l'image du personnage concerné, à savoir enclines à s'éclipser très rapidement.
Ensuite, la deuxième partie du volume reviendra à ce que l'on connaissait déjà : une Keito qui se retrouve tantôt en compagnie d'un de ses amis, tantôt en compagnie d'un autre. Que ce soit Momoji, Koichi, ou Rei, chacun aura droit à son temps de parole. Et c'est aussi l'occasion de découvrir de nouvelles facettes de la personnalité de chacun, en tout cas dans le chef des garçons de la bande. Entre un Rei particulièrement sincère tout en dévoilant ses objectifs futurs et un Koichi qui a bien du mal à se maitriser lorsque l'on aborde le sujet de la famille, il y a de quoi faire. En outre, Yoko Kamio introduit, par le biais du génie en informatique, un nouveau personnage qui n'est autre que sa soeur par alliance et qui est son exact opposé ! Voila un nouveau caractère qui permet de mettre en avant la renaissance de Keito et qui apporte également une dose d'humour bienvenue.
Finalement, et c'est un petit peu dommage, on ne peut s'empêcher de terminer la lecture de ce quatrième volume avec un arrière gout de frustration bien désagréable suite à l'épisode dévoilant le passé du directeur d'El Liston. C'était, quelque part, la genèse de toute l'histoire qui nous y était contée. Sans cela, pas d'école libre ni de sourire sur le visage de Keito. Par contre, pour le reste, il n'y a pas grand chose à redire. L'auteur maitrise toujours aussi bien son sujet et fait ce qu'il faut pour éviter que toute lassitude ne s'installe dans son récit.
Tiens, au passage, bien joué Kana pour la mega référence vers la fin du tome à la Rose de Versailles qui sort juste en même temps !

Modifié en dernier par ShadO le 14 janv. 2011, 06:54, modifié 1 fois.
Re: Cat Street
Pourquoi ces yeux au ciel ? (trompé de smiley ?) J'ai justement trouvé la coïncidence excellente pour ma part (je doute que ce soit voulu).ShadO a écrit :Tiens, au passage, bien joué Kana pour la mega référence vers la fin du tome à la Rose de Versailles qui sort juste en même temps !![]()

Concernant le passé du directeur d'El Liston, je trouve qu'on en sait assez, et qu'il était inutile de s'allonger sur le sujet. On comprend d'où vient sa fortune, son envie de créer une école libre, et pourquoi il invite des jeunes désoeuvrés à venir dans son établissement, on peut en rester là. Ne pas s'éterniser sur ce "problème" permet justement à la série de ne pas s'alourdir d'un pathos malvenu et pesant, obstacle que la série a brillamment évité jusque là. Ok, on a l'impression de passer un peu du coq à l'âne, et on sent que ce chapitre était là juste pour justifier l'existence de l'école pour les esprits les plus pointilleux et rationnels. Mais franchement, c'est loin de représenter le noeud de l'histoire. Donc ce n'est pas vraiment gênant. Même si effectivement, le tout aurait un peu gagné à être un peu moins survolé.
Vu qu'ils n'ont aucun lien de sang, je ne pense pas que le terme "demi-soeur" puisse convenir. Le manga dit bien "soeur par alliance", et je pense qu'il s'agit du terme le plus approprié, même au niveau juridique (je n'ai pas fait de recherche néanmoins). La peine de Koichi est d'autant plus triste, puisque à priori, rien ne l'empêchait de voir Midori comme quelqu'un n'appartenant pas à sa famille, évitant l'écueil de l'inceste (sujet pas jojo) et tout le pathos derrière.ShadO a écrit :En outre, Yoko Kamio introduit, par le biais du génie en informatique, un nouveau personnage qui n'est autre que sa demi-sœur et qui est son exact opposé !
J'ai beaucoup aimé tout ce passage, où on prend peu à peu conscience des sentiments de Koichi pour Midori, jusqu'à pleinement réalisé pourquoi il a quitté le domicile familial et la peine qui le ronge. Ca m'a même un peu fait oublier que Rei a commencé à dévoiler ses sentiments à Keito, et qu'on aura le fin mot de l'histoire dans le volume suivant, très probablement.
Bref, une série que je prends toujours autant de plaisir à lire, le genre de séries courtes à l'histoire bien développée et aux personnages intéressants, et qui vous laissent une très bonne impression longtemps après la fin de sa parution, j'en suis sûr. Et j'en profite aussi pour souligner l'excellente traduction, qui est une denrée suffisamment rare chez Kana que pour être soulignée. Elodie Lepelletier, je retiens ce nom.
Nb : au passage, des petits cons commencent à spoiler dans les commentaires des volumes, super... Une mentalité que je ne comprends vraiment pas.
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Re: Cat Street
En effet Sorrow, maintenant que tu le dis le terme soeur par alliance convient sans doute mieux. Je modifie ça, merci !
Et je confirme pour les commentaires, j'ai eu la mauvaise idée d'aller les lire et je me suis fait spoiler une bonne partie du truc
Par rapport au directeur, en soit ça ne me dérangeait pas de ne rien savoir de lui ou de la création de l'école. Mais, à partir du moment où elle choisit d'en parler, je trouve que Kamio aurait pu faire un peu mieux.

Et je confirme pour les commentaires, j'ai eu la mauvaise idée d'aller les lire et je me suis fait spoiler une bonne partie du truc

Par rapport au directeur, en soit ça ne me dérangeait pas de ne rien savoir de lui ou de la création de l'école. Mais, à partir du moment où elle choisit d'en parler, je trouve que Kamio aurait pu faire un peu mieux.
- Einah
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Re: Cat Street
ben c'est malin lol en disant que ca spoilait sur les commentaires, je n'avais pas vu que j'avais écrit juste au dessus d'un spoil
Me suis arretée à temps
Faudrait faire sauter les commentaires qui spoilent
J'ai lu le tome 4 et pour ma part j'ai été déçue. Je trouve que dans les 3/4 du tome, il ne se passe pas grand chose. On voit les impacts du clips sur Keito puis hop on passe sur les raisons pourlesquelles l'école existe puis hop sur ce que veut faire Rei plus tard. Mais, j'ai trouvé cela trop succint. Keito ne se pose pas assez de question. J'ai trouvé ca linéaire...
Y a qu'à la fin, où cela commence à devenir interessant. [spoiler]Avec la déclaration de Rei mais je trouve que ca arrive bien vite. Dans le tome précédent, Keito se remet à peine de son amour à sens unique...[/spoiler]
La personne que je trouve la mieux travaillée pour le moment c'est Koichi tant au niveau de sa personnalité, ses sentiments que de son histoire.
Un tome en demi teinte où la fin a réhaussé un peu mon interêt.



J'ai lu le tome 4 et pour ma part j'ai été déçue. Je trouve que dans les 3/4 du tome, il ne se passe pas grand chose. On voit les impacts du clips sur Keito puis hop on passe sur les raisons pourlesquelles l'école existe puis hop sur ce que veut faire Rei plus tard. Mais, j'ai trouvé cela trop succint. Keito ne se pose pas assez de question. J'ai trouvé ca linéaire...
Y a qu'à la fin, où cela commence à devenir interessant. [spoiler]Avec la déclaration de Rei mais je trouve que ca arrive bien vite. Dans le tome précédent, Keito se remet à peine de son amour à sens unique...[/spoiler]
La personne que je trouve la mieux travaillée pour le moment c'est Koichi tant au niveau de sa personnalité, ses sentiments que de son histoire.
Un tome en demi teinte où la fin a réhaussé un peu mon interêt.
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Re: Cat Street
Cat street vol. 5:
Keito et Rei sortent maintenant ensemble. Pourtant, la jeune fille ne semble pas forcément se rendre compte de tout ce que cela implique. Momoji, quant à elle, a enfin terminé la robe qu'elle comptait porter pour déclarer sa flamme à l'élu de son coeur et il est donc temps de passer à l'acte. Quelle sera la réaction de cet inconnu ? Une fois de plus, l'émotion sera au rendez-vous et ce cinquième tome annonce la couleur d'entrée de jeu tout en entrainant de nombreux bouleversements dans l'univers de la série !
Et non contente de simplement faire bouger les choses, Yoko Kamio s'attache à le faire, une nouvelle fois, avec un talent impressionnant. Ce qui est plus que jamais frappant, outre la justesse éternelle de son propos, c'est la faculté qu'elle a de représenter magnifiquement bien les changements de ton de son récit. D'une scène d'allégresse on passe à un cauchemar insupportable avec un naturel étonnant. Encore une fois, tout cela s'impose comme un véritable miroir de notre réalité.
Quoi qu'il en soit, cette dualité reflète également avec brio les changements qui s'opèrent chez notre héroïne. Elle réagit désormais beaucoup plus à l'instinct, se laisse guider par ses émotions, et n'est plus dans la réserve et le repli sur elle-même comme ce put être le cas avant son entrée à El Liston. D'ailleurs, elle nous réserve bien des surprises, et pas toujours dans le bon sens du terme. On aura, en effet, l'occasion de découvrir une facette bien plus sombre de sa personnalité. De quoi ternir quelque peu son image ou alors la rendre définitivement crédible dans son rôle ? La deuxième solution s'impose-elle ? Dame oui !
Mais, comme on le sait, derrière Keito se trouvent trois autres personnages qui ne comptent pas rester moisir au second plan, au contraire. Momoji, tout d'abord. La première partie du volume lui sera largement consacrée et, sans être réellement surprenante, elle reste malgré tout poignante à souhait, nous invitant à nouveau à découvrir toute la cruauté de la majorité face à ce qui sort de la normalité. Une cruauté qui prendra diverses formes et qui sera catalysée par différents protagonistes. Et que dire de Koichi ? Il joue son rôle à la perfection et sera de nouveau au centre d'évènements très importants sur lesquels je ne m'étendrai pas ici afin de ne pas vous gâcher la lecture mais, vraiment, lui aussi aura été marquant tout en gardant sa discrétion habituelle. Le seul qui rentre peut-être un peu dans le rang est Rei. Mais c'est en fait assez logique dans la mesure où lui et Keito sont dans une phase où ils deviennent un couple "banal". Parlant de tout et de rien, de leurs petites tracas de la veille, etc... Une étape somme tout nécessaire et qui ne vient aucunement ternir l'attachement que l'on peut avoir pour le personnage. D'autant plus que, dans son comportement, il laisse aussi transparaitre tout l'attachement et l'amour qu'il éprouve pour Keito. Sans oublier qu'il saura aussi être présent lorsque c'est nécessaire et sans trop en faire.
Côté édition, on notera la présence d'une postface consacrée à quelques explications sur les écoles actives au Japon. De leur apparition à leur mode de fonctionnement, une bonne chose pour y voir plus clair. Une initiative tout à fait louable !
Voila encore un volume qui aura su faire battre notre coeur comme peu sont capables de le faire tout en nous laissant sur une note d'une fatalité effarante. Quelle claque ! Quelle intensité ! Nous voila emportés dans le tourbillon qui s'est créé autour de nos quatre chats errants où s'entremêlent joies et peines, sentiments refoulés et amours affichés. Et très loin de nous l'envie d'en sortir...
Keito et Rei sortent maintenant ensemble. Pourtant, la jeune fille ne semble pas forcément se rendre compte de tout ce que cela implique. Momoji, quant à elle, a enfin terminé la robe qu'elle comptait porter pour déclarer sa flamme à l'élu de son coeur et il est donc temps de passer à l'acte. Quelle sera la réaction de cet inconnu ? Une fois de plus, l'émotion sera au rendez-vous et ce cinquième tome annonce la couleur d'entrée de jeu tout en entrainant de nombreux bouleversements dans l'univers de la série !
Et non contente de simplement faire bouger les choses, Yoko Kamio s'attache à le faire, une nouvelle fois, avec un talent impressionnant. Ce qui est plus que jamais frappant, outre la justesse éternelle de son propos, c'est la faculté qu'elle a de représenter magnifiquement bien les changements de ton de son récit. D'une scène d'allégresse on passe à un cauchemar insupportable avec un naturel étonnant. Encore une fois, tout cela s'impose comme un véritable miroir de notre réalité.
Quoi qu'il en soit, cette dualité reflète également avec brio les changements qui s'opèrent chez notre héroïne. Elle réagit désormais beaucoup plus à l'instinct, se laisse guider par ses émotions, et n'est plus dans la réserve et le repli sur elle-même comme ce put être le cas avant son entrée à El Liston. D'ailleurs, elle nous réserve bien des surprises, et pas toujours dans le bon sens du terme. On aura, en effet, l'occasion de découvrir une facette bien plus sombre de sa personnalité. De quoi ternir quelque peu son image ou alors la rendre définitivement crédible dans son rôle ? La deuxième solution s'impose-elle ? Dame oui !
Mais, comme on le sait, derrière Keito se trouvent trois autres personnages qui ne comptent pas rester moisir au second plan, au contraire. Momoji, tout d'abord. La première partie du volume lui sera largement consacrée et, sans être réellement surprenante, elle reste malgré tout poignante à souhait, nous invitant à nouveau à découvrir toute la cruauté de la majorité face à ce qui sort de la normalité. Une cruauté qui prendra diverses formes et qui sera catalysée par différents protagonistes. Et que dire de Koichi ? Il joue son rôle à la perfection et sera de nouveau au centre d'évènements très importants sur lesquels je ne m'étendrai pas ici afin de ne pas vous gâcher la lecture mais, vraiment, lui aussi aura été marquant tout en gardant sa discrétion habituelle. Le seul qui rentre peut-être un peu dans le rang est Rei. Mais c'est en fait assez logique dans la mesure où lui et Keito sont dans une phase où ils deviennent un couple "banal". Parlant de tout et de rien, de leurs petites tracas de la veille, etc... Une étape somme tout nécessaire et qui ne vient aucunement ternir l'attachement que l'on peut avoir pour le personnage. D'autant plus que, dans son comportement, il laisse aussi transparaitre tout l'attachement et l'amour qu'il éprouve pour Keito. Sans oublier qu'il saura aussi être présent lorsque c'est nécessaire et sans trop en faire.
Côté édition, on notera la présence d'une postface consacrée à quelques explications sur les écoles actives au Japon. De leur apparition à leur mode de fonctionnement, une bonne chose pour y voir plus clair. Une initiative tout à fait louable !
Voila encore un volume qui aura su faire battre notre coeur comme peu sont capables de le faire tout en nous laissant sur une note d'une fatalité effarante. Quelle claque ! Quelle intensité ! Nous voila emportés dans le tourbillon qui s'est créé autour de nos quatre chats errants où s'entremêlent joies et peines, sentiments refoulés et amours affichés. Et très loin de nous l'envie d'en sortir...
- Einah
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Re: Cat Street
J'ai un avis contraire pour ce tome 5 par rapport à cet avis positif. J'ai du mal à trouver les sentiments vrais. Keito, certes, est quelqu'un qui est restée repliée sur elle même, c'est vrai que ca peut être nouveau de sortir avec Rei. Mais bon, elle n'a pas 10 ans et doit bien se douter comment font les couples. Son comportement me fait penser un peu à l'héroine dans Special A
On a l'impression qu'elle sort avec Rei parce que tout simplement il est gentil avec elle. Je trouve vraiment pas cela touchant.
Ce que je trouve vraiment dommage c'est que Kôichi reste le personnage le mieux travaillé et qu'il ne soit pas plus mis en avant. Il a de réelles blessures et est obligé de s'effacer façe à Rei.
La relation entre Keito et Kôichi est beaucoup plus aboutie qu'avec Rei qui est pour moi sans saveur.
Par rapport au passage de Momiji et de sa déconvenue, je n'ai pas été touchée. Elle s'est un peu emflammée toute seule, cela fait assez infantile comme manière de faire. Elle s'en remet d'ailleurs assez vite... Un peu maladroit je trouve de la part de l'auteur.
Les moments que j'ai apprécié ce sont les passages avec Kôichi et quand Keito se venge de l'humiliation de Momiji.
Donc au final, pas touchée par les sentiments de Koichi et Rei. Si pour l'auteur il y en a, je ne les ressens pas du tout.

On a l'impression qu'elle sort avec Rei parce que tout simplement il est gentil avec elle. Je trouve vraiment pas cela touchant.
Ce que je trouve vraiment dommage c'est que Kôichi reste le personnage le mieux travaillé et qu'il ne soit pas plus mis en avant. Il a de réelles blessures et est obligé de s'effacer façe à Rei.
La relation entre Keito et Kôichi est beaucoup plus aboutie qu'avec Rei qui est pour moi sans saveur.
Par rapport au passage de Momiji et de sa déconvenue, je n'ai pas été touchée. Elle s'est un peu emflammée toute seule, cela fait assez infantile comme manière de faire. Elle s'en remet d'ailleurs assez vite... Un peu maladroit je trouve de la part de l'auteur.
Les moments que j'ai apprécié ce sont les passages avec Kôichi et quand Keito se venge de l'humiliation de Momiji.
Donc au final, pas touchée par les sentiments de Koichi et Rei. Si pour l'auteur il y en a, je ne les ressens pas du tout.
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Re: Cat Street
Vol. 6 : Comme pour les tomes précédents, je ne me sens pas du tout transportée par les sentiments qu'il y a comparé à la critique. La vie de nos protagonistes suit leur court. Un tome plaisant à lire tout simplement.
Keito met du temps à comprendre les sentiments qu'elle a envers Koichi. Elle a loupé peut être une occasion de vivre une relation sentimentale. Mais elle n'a pas cherché plus que cela a en avoir une avec ce dernier. Et ce que j'ai apprécié, c'est que d'un autre côté la vie continue.
Le départ de Rei ne m'a pas plus touché que cela. Ce fut son choix de vie, je pense que les autres l'avaient compris. Keito aurai pu être plus touchée par son départ, mais non.
Elle préfère se concentrer sur sa carrière. J'aurai préféré que l'auteur s'arrete peut être un peu plus sur la tristesse de Keito par rapport au départ de Rei...
Puis tout s'enchaine, un bon dans le futur. Je ne sais pas où l'auteur va nous emmener, est ce que le passé restera au passé ou passera au futur, à voir.
Un tome bien à lire mais qui ne transporte pas autant que la critique.
Vol. 7 : Avec le bond dans le futur que l'auteur nous a fait dans le tome précédent, c'était avec impatience que je voulais découvrir ce tome. 2 ans et demi que Keito et Koichi ne sont pas vu, pas parlé... Une rencontre émouvante surtout qu'en plus se rajoute le fait que le directeur d'El Liston est gravement malade... Une triste épreuve que les 4 anciens amis devront affrontés.
Or, la vie suit son court. J'ai vraiment trouvé cela utopiste que depuis 2 ans et demi [spoiler]que ce soit Koichi ou Keitoi soient toujours amoureux l'un de l'autre.[/spoiler] Mais on est touché par les sentiments des 2 intéressées, depuis le temps qu'ils s'attendaient...
En prendant du recul, on se rend compte que tout était inévitable. Le fait que Koichi me ressortait le mieux travaillé par rapport à Rei c'est qu'inévitablement l'auteur voulait décrire l'histoire d'amour entre Keito et Koichi...
La fin de ce tome m'a également surpris. Il ne reste plus qu'un tome et je ne comprends pas l'intéret [spoiler]qu'une tierce personne vient encore essayer de faire du mal à Keito alors qu'enfin Keito et Koichi se sont retrouvés et déclarer leur sentiment...[/spoiler]
Pourquoi encore de la surenchere ? réponse certainement au dernier tome...
Keito met du temps à comprendre les sentiments qu'elle a envers Koichi. Elle a loupé peut être une occasion de vivre une relation sentimentale. Mais elle n'a pas cherché plus que cela a en avoir une avec ce dernier. Et ce que j'ai apprécié, c'est que d'un autre côté la vie continue.
Le départ de Rei ne m'a pas plus touché que cela. Ce fut son choix de vie, je pense que les autres l'avaient compris. Keito aurai pu être plus touchée par son départ, mais non.
Elle préfère se concentrer sur sa carrière. J'aurai préféré que l'auteur s'arrete peut être un peu plus sur la tristesse de Keito par rapport au départ de Rei...
Puis tout s'enchaine, un bon dans le futur. Je ne sais pas où l'auteur va nous emmener, est ce que le passé restera au passé ou passera au futur, à voir.
Un tome bien à lire mais qui ne transporte pas autant que la critique.
Vol. 7 : Avec le bond dans le futur que l'auteur nous a fait dans le tome précédent, c'était avec impatience que je voulais découvrir ce tome. 2 ans et demi que Keito et Koichi ne sont pas vu, pas parlé... Une rencontre émouvante surtout qu'en plus se rajoute le fait que le directeur d'El Liston est gravement malade... Une triste épreuve que les 4 anciens amis devront affrontés.
Or, la vie suit son court. J'ai vraiment trouvé cela utopiste que depuis 2 ans et demi [spoiler]que ce soit Koichi ou Keitoi soient toujours amoureux l'un de l'autre.[/spoiler] Mais on est touché par les sentiments des 2 intéressées, depuis le temps qu'ils s'attendaient...
En prendant du recul, on se rend compte que tout était inévitable. Le fait que Koichi me ressortait le mieux travaillé par rapport à Rei c'est qu'inévitablement l'auteur voulait décrire l'histoire d'amour entre Keito et Koichi...
La fin de ce tome m'a également surpris. Il ne reste plus qu'un tome et je ne comprends pas l'intéret [spoiler]qu'une tierce personne vient encore essayer de faire du mal à Keito alors qu'enfin Keito et Koichi se sont retrouvés et déclarer leur sentiment...[/spoiler]
Pourquoi encore de la surenchere ? réponse certainement au dernier tome...
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Re: Cat Street
Vol. 8 : Dernier tome et tout est bien qui fini bien. J'ai eu au départ un peu du mal avec l'histoire de la soit disant ancienne camarade de Keito. Mais apparemment pour l'auteur cela fut un élément essentiel pour cloturer sa série. J'attendais pendant tout le tome impatiemment que ce soit l'un des quatre de l'équipe [spoiler]qui achète El Liston.[/spoiler] Il va falloir attendre jusqu'à la fin pour voir qui
Un bilan positif pour cette série où tout se termine bien. Cela donne quand même un petit sentiment d'utopie... J'ai vraiment adoré l'histoire de fin avec Momiji, j'ai trouvé ca mignon
La chose qui m'a le plus surprise c'est [spoiler]le mariage de Keito et Koichi[/spoiler] Ca va un peu vite non ?

Un bilan positif pour cette série où tout se termine bien. Cela donne quand même un petit sentiment d'utopie... J'ai vraiment adoré l'histoire de fin avec Momiji, j'ai trouvé ca mignon

La chose qui m'a le plus surprise c'est [spoiler]le mariage de Keito et Koichi[/spoiler] Ca va un peu vite non ?