Ashita no joe

[Kakunoshin Niitsu]

Vol 4 : Génial une fois de plus ! Un manga ou chaque cases respire la vie.Les quartiers pauvres dans leur quotidiens, la presse sportive et les entraînements de boxe tout est retranscrit avec un sens du détail aiguisé.L'action ne se déroule pas seulement au premier plan et l'observation des badauds est un vrai spectacle qui participe à l'ambiance de cette histoire.Exemple avec le chien qui urine sur la jambe d'un mec qui lit son journal (c'est bête mais ça ma fait sourire).

C'est un réel plaisir de voir l'attention des auteurs pour leur récit.Pour ce qui est de ce volume en particulier, chacun poursuit sa route et comme à son habitude Joe fait tout de travers...Mais il peut aussi à grand renfort de détermination et de marrons dans la gueule soulever des montagnes ! Il est d'ailleurs surprenant et effrayant de constater la violence que renferme Yabuki dans ses poings.Pour l'instant sans éthique il n'hésite pas à dépasser les limites mêmes de ce sport déjà violent.Une exception pour un personnage principal de shonen.

Ashita no Joe prouve une fois encore qu'il est un manga à part.Une série qui mérite sa réputation et qui pour l'instant offre un volume toujours meilleur que le précédent, à voir si cela se confirme par la suite mais je ne suis vraiment pas inquiet à ce sujet.

Hâte de lire le volume 5 !

[Wang Tianjun]

Ashita no Joe 6

Impensable. Inconcevable. Inimaginable. Et pourtant, le pire est arrivé avec la mort de Tooru Rikiishi, quelques minutes après son combat face à son rival de toujours. Tandis que le clan Shiraki pleure son champion, Joe n'arrive pas à réaliser, à croire l'implacable nouvelle, et ira même jusqu'à ne pas se présenter aux funérailles de celui qui fut son plus grand adversaire. Mais jusqu'à quel point notre héros est touché dans son âme et dans sa chair ? Après avoir anéanti la carrière de Wolf et causé indirectement le décès de Tooru, le retour de Joe sur le ring s'annonce comme des plus incertains....

Il faut beaucoup de temps, voire de courage, avant de pouvoir aborder ce sixième volume d'Ashita no Joe dans les meilleures conditions, tant ce livre s'ouvre sur une émotion particulièrement palpable. L'attachement à Rikiishi était si fort tant pour son entourage que pour les lecteurs qu'il en est parfois très difficile de tourner les pages, tandis que ses funérailles sont organisées de manière sobre mais pourtant si poignante. Bien sur, il sera très difficile de penser à l'après, aux lendemains pourtant si essentiels dans la série, tant la période de deuil est difficile à digérer, pour nous comme pour Joe. Même si notre héros fait comme à son habitude le bravache en feignant l'indifférence, sa carapace ne tardera pas à tomber, laissant place à un immense désespoir et une profonde perte de repères.

L'heure est alors à une longue et très riche reconstruction pour notre héros, passant par une période d'errance et de solitude. Joe se met à dos ses amis, qui ne demandent pourtant qu'à l'aider et à lui faire réaliser tout son parcours, et qu'il ne peut gâcher tous les évènements passés. La série présente alors une autre facette du Japon de la fin des années 60, avec sa jeunesse dansant en discothèque ou les bandes de yakuzas provoquant des rixes publiques. Mais tout cela semble si anodin face aux remords intérieurs de notre héros. Cependant, la lecture de ce volume s'éclaircit au fur et à mesure que Joe prend conscience du chemin parcouru jusqu'ici, et de ce que sont devenus ceux qu'il a laissé derrière lui. Mais l'électrochoc viendra surement de Nishi, son plus fidèle ami, qui sera lui aussi propice à une véritable transformation, tant physique que mentale. Ainsi, cette longue période d'obscurité semble laisser place à un avenir encore plus palpitant, et aux proportions considérables.

On croyait Joe fini, le voici renaissant de ses cendres encore plus fort et déterminé, au point de susciter l'intérêt de tout l'univers de la boxe japonaise qui aimerait bien tempérer ses ardeurs... pourtant, Joe semble irrattrapable, et c'est avec un immense plaisir que nous le retrouvons après cette période de spleen très profond, mais pourtant indispensable. La légende est définitivement en marche !

[Alehas]

C'est quand même énorme de voir un manga aussi vieux pouvoir nous divertir bien plus que un bon paquet de mangas d'aujourd'hui, ce manga mérite bien son titre mythique. C'est vraiment dommage qu'il soit casi inconnu en France. Car tout les "fans" de manga ne jurent que par Bleach ou Naruto et voilà le genre de bombe que beaucoup laisse passer de côté et c'est vraiment dommage je trouve.

Apart ça L'édition de Glénat est assez bonne mais alors les couvertures... Arg. Ils auraient pu nous sortir la version Kanzenban (deluxe) tant qu'à faire sérieusement, ça aurait été bien mieux, car la collection vintage là c'est une bonne idée mais alors le format je le trouve quand même super gros et super pas beau ^^ Et pour un manga aussi culte et bah ça casse tout. (Sinon la qualité du papier est l'impression et bonne, la traduction a l'air aussi donc pas de souci de ce côté, ce qui reste le plus important dans une oeuvre tout de même ^^ le contenu.)

J'ai commencé Ashita No Joe par la série animée qui est fansubbé malheureusement jusqu'à l'épisode 18 pour l'instant et je ne pouvais plus attendre, j'ai donc décidé d'acheter le manga papier pour continuer. Je me demandais juste combien de tomes il y a au Japon ? Et combien allons nous en avoir, nous avec cette version refaite ?

[Wang Tianjun]

Hélas oui, Glénat ne fait pas grand-chose pour mettre en avant ce titre pourtant mythique, d'autant que le titre ne se laisse pas aborder si facilement : les codes narratifs ont changé, et aujourd'hui on accepterait plus dans une série récente un personnage aussi impulsif et bravache que l'est Joe. Le format aussi n'est pas très accrocheur, mais c'est la collection vintage de Glénat qui veut ça (non non, ne me refaites pas parler de Cyborg 009) : un format "sobre" pour dire "attention, ça rigole plus on fait dans le sérieux". Résultat tout le monde pense que les titres sont aussi plombant que les couvertures...

Sinon, si j'en crois la fiche de MN il y aura 13 tomes en édition française.
Pour la japonaise, c'est plus compliqué vu le nombre de rééditions :
http://www.manga-news.com/index.php/ser ... -no-Joe-vo

[Alehas]

"Résultat tout le monde pense que les titres sont aussi plombant que les couvertures..."

C'est exactement ce que j'ai pensé en voyant les couvertures, heureusement pour moi que j'avais déjà entendu parler de l'énorme impact que ce manga avait au Japon, du coup je me suis pas arrêter à la couverture, mais pour les autres... ?

Sinon oui en effet y'a eu pas mal de rééditions, je crois que la première édition Japonaise contenait 20 tomes et la notre 12-13 tomes yép. Enfin bref j'aime tellement ce manga que je vais arrêter de cracher sur l'édition lol (On en est pas au point de 20th century boys non plus lol)

[Raimaru]

Ashita no Joe 1-3

À force d'entendre tant de bien d'Ashita no Joe, j'ai (pas si) rapidement cédé à la tentation.

À la fin du tome 1, j'avais l'étrange impression de ne pas savoir où les auteurs voulaient en venir. Joe Yabuki est un drôle de gugusse qu'on a bien du mal à cerner et toute la clique de morpions qui le suit est plutôt lourdingue. Ce n'est que plus tard que je me rendrai compte de l’utilité de cette introduction et qu'elle s’inscrit logiquement dans la continuité de l'intrigue.

Je débute le tome 2, et je constate une certaine lenteur dans l'avancée de l'histoire. Ce n'est pas barbant, mais... consistant disons. On assiste une fois de plus à la capacité de Joe à se mettre dedans jusqu'au cou. Vers le milieu du tome, même son mentor semble le lâcher. Je me doutais plus ou moins du pourquoi du détachement de Danpei, alors je me suis dit "pourquoi en faire toute une tartine ?". La fin du tome arrive et la réponse n'est toujours pas explicitée, même si je la connaissais. Malgré tout, j'avais bizarrement l'envie pressante de lire la suite.

J'arrive au tome 3. Une fois fini, je me rends compte qu'il n'est pas bien différent conceptuellement des deux précédents, mais là, je suis immédiatement rentré dans le bain.

Ashita no Joe, de là où j'en suis, je le caractérise par deux choses qui se relient : consistance de la narration et primauté du héros. Jamais je n'ai trouvé un héros aussi important comparé aux personnages secondaires. On commence par le détester pour finalement se rendre compte que son caractère de merde lui met le monde à dos. Et une fois qu'on s'en est rendu compte, on a énormément envie de le voir gravir les échelons. Je comprends maintenant pourquoi Ashita no Joe est une œuvre fondatrice du nekkestu. Je peux le comparer à Naruto. Naruto, c'est l'histoire d'un gamin que personne n'aime à cause du danger qu'il représente malgré ses actes de bravoure. Dans le fond, c'est assez énervant de voir pendant quarante tomes un gamin qui essaie de montrer à tout le monde qu'il veut leur bien alors qu'on ne lui rend pas. Joe, lui, si tout le monde le déteste, c'est qu'il l'a bien cherché. Et je trouve ça extraordinaire. Et la consistance de la narration a son importance pour bien caractériser Joe. Chaque évènement ayant un rapport avec lui permet de mieux le cerner. Le pompon étant pour moi :

[spoiler]sa dernière joute verbale avec Rikiishi au centre, au moment où ce dernier le quitte. Alors que la tension semble avoir baissée, il suffit d'une remarque un tout petit peu condescendante de la part de Rikiishi pour que Joe menace de lui casser la gueule et qu'il faut le tenir pour l'en empêcher. Là, je me suis dit qu'il faudra énormément de chemin pour qu'il arrive à la reconnaissance dont lui et Danpei aspirent.[/spoiler]

Tianjun m'avait prévenu qu'il fallait un minimum d'investissement pour apprécier le manga. Maintenant que je l'ai un peu analysé, j'estime en avoir saisi les enjeux et c'est clairement énorme. Une de mes priorités maintenant, vivement le tome 4.

Un mot sur l'édition : j'ai vu bien pire. Les couvertures sont de qualité même si un rabat aurait un petit plus non négligeable. La traduction est quand même un peu lourde par moment.

[Kakunoshin Niitsu]

Bienvenue au club (Tange) des amateurs de ce manga Raimaru !

En mode rattrapage de mes lectures en retard je poursuis avec bonheur celle de Ashita no Joe.

Vol 7 :[spoiler]Notre ami traîne sa détresse et ça fait un petit choc de le voir sans vie depuis la disparition de son rival. En cherchant à retrouver le fantôme de Rikiishi pour une dernière explication il devient lui même l'un d'eux. Une âme en peine qui voit son obsession le mener une fois encore sur un bien mauvais chemin...
Danpeï tente bien de lui faire prendre conscience de la situation en plein combat. De lui faire comprendre et surtout accepter ses défauts actuels qu'il espère passager mais cette fois la réaction de Joe ne sera pas celle qu'il attend. Ce dernier comme autrefois n'écoute plus son coach ou ses amis et s'enferme dans ses pensées douloureuses. Ses adversaires ne sont pas stupides, ils ont bien vu les problèmes de celui que l'on surnomme maintenant l'assassin légendaire. Les défaites s'enchaînent et le désespoir s'empare du club Tange...

Devinant la décision radicale de son président, Joe va suivre une fois encore son chemin seul. A la recherche de l'impossible dans ses derniers combats son corps semble rattraper son esprit et avoir atteint ses limites.[/spoiler]
Demain il y aura des jours meilleurs pour Joe. En tout cas je l'espère de tout coeur. Les auteurs ont réussit à nous faire s'attacher à ce garçon. C'était pas gagné d'avance et c'est peut être une des raisons qui pousse à suivre le parcours de ce jeune homme quelqu'en soit la finalité.

Rai, fait allusion à l'influence de ce manga sur les suivants. C'est encore visible dans ce tome 7. Dans son Ippo George Morikawa ne cache évidemment pas son admiration pour Ashita no Joe. Il est arrivé par exemple de voir Makunouchi arborer un t-shirt à l'effigie de son ainé. On peut donc retrouver dans Ippo une scène comme un clin d'oeil à l'oeuvre de Takamori et Chiba. Celle du boxeur étranger dans le public plus occupé à découvrir les charmes des femmes Japonaises qu'à s'interesser au combat se déroulant sur le ring.

Sinon je ne vois pas la critique Wang... Un oubli ? Une conséquence du crash ?

[Wang Tianjun]

Conséquence du crash... et de ma flemme de remettre mes topics en ordre

Mais puisque tu la réclames, la revoilà !

Ashita no Joe 7

On le croyait fini, mais il est bel et bien de retour : après sa longue période de spleen, Joe revient sur le ring plus en forme que jamais et commence déjà à enchainer les victoires ! Afin de freiner son ascension, le voilà directement opposé à Tiger Ozaki, champion en titre des poids coqs ! Hélas, toujours victime des conséquences de son match face à Rikiishi, Joe n'ose plus porter de coups violents à la tête de ses adversaires. Ozaki saura-t-il exploiter cette faiblesse ?

Dans ce septième volume, nous découvrons une nouvelle facette de la psychologie de Joe, qui a grandement évolué depuis le décès de son plus grand rival. Alors qu'on le pensait tout à fait rétabli de son deuil, ce n'était là qu'une bonne forme de façade cachant un traumatisme enfoui dans son subconscient : le "fantôme de Rikiishi", comme le décrit si bien Danpei Tange. Si Joe affirme pouvoir encore frapper ses adversaires au visage, très vite son physique ne suivra plus, jusqu'à en devenir inquiétant. Serait-il, comme Rikiishi, à son tour vers une pente autodestructrice, ne voyant plus que la boxe comme seule raison de vivre, et de mourir ? Qu'il semble loin, le gamin des doyas ! Personnage d'une complexité incroyable, Joe rentre au panthéon des plus grands personnages maudits de la littérature, ayant dépassé depuis longtemps le simple rôle de héros courageux et sur de lui. Aujourd'hui encore, peu de premiers rôles lui arrivent à la cheville.

Considéré comme un lutteur déchu, Joe voudra continuer le combat contre lui-même envers et contre tous, quitte à suivre des chemins bien moins glorieux. Sa descente aux enfers de Joe l'emmènera vers le monde des matchs d'exhibitions, où d'anciennes gloires déchues s'affrontent dans des combats souvent truqués. Mais c'est une autre porte bien plus intéressante qui s'ouvre au sein de ce tome : la voie internationale, représentée par les personnages de Carlos Rivera, boxeur vénézuélien et sixième mondial chez les poids coqs, et son manager, Harry Robert, dont la réputation a déjà dépassé les frontières. Tous deux sont les invités de Yoko Shiraki, très à l'honneur dans ce passage par son intelligence et son brin de malice... Voilà de quoi assurer le spectacle, même lorsque Joe n'est plus au premier plan ! Il naitra néanmoins chez le lecteur une certaine frustration de ne pas voir Carlos développer tout son talent, passant d'avantage de temps à se ménager ou a courtiser les jeunes demoiselles nippones. On se contentera alors d'espérer un duel fatidique entre les deux protagonistes... preuve que les lendemains sont toujours prometteurs !

Joe l'insaisissable continue de nous fasciner par sa volonté, ses travers et ses tourments internes mis en exergue dans ce nouvel opus. Si le héros tombe de haut, ce n'est sans doute que pour mieux rebondir, tandis que se mettent en place, doucement mais surement, les éléments qui forgeront un jour sa légende...

[Raimaru]

Ça y est, j'ai rattrapé mon retard o/

Le tome 5 était une claque comme je n'en avais pas prise depuis longtemps (un peu comme le 8 de Vinland). Si la série persévère dans cette qualité, elle finira sans aucun problème sur mon podium. Les autres seules fois ou j'ai senti de tels frissons, c'était devant Eyeshield... L'esprit sportif peut-être ? Enfin, en dehors des séquences sportives à couper le souffle, AnJ se révèle bien mieux construit qu'Eyeshield.

Bref, il me tarde d'avoir le tome 8 entre les mains !

[Wang Tianjun]

Le tome 5 était une claque comme je n'en avais pas prise depuis longtemps

Bienvenue dans le cercle de "ceux qui ont pris leur claque" !!
Jusqu'ici, approuvé par 100% des lecteurs de la série sur le forum... à qui le tour ?