Litchi Hikari Club

[Hitsuji]

Ah, c'est bien. On ne doutait pas que tu apprécierais, mais c'est cool d'en avoir la confirmation ! ^_^

[Kimi_]

Oui, je sais... Ça prend vraiment beaucoup de temps ma critique. ^^' Notamment grâce au fait que j'ai eu une semaine infernale de boulot et que j'en aurais une autre de 40 heures la semaine prochaine. ^^' Et je travaille également demain, youpi... ^^' J'essaierai de la commencer Dimanche dans le journée mais je ne vous promet rien! o/

[Koiwai]

Hop, retour de mon petit avis perdu suite au crash:

Quand Usamaru Furuya se prend pour Suehiro Maruo, cela donne Litchi Hikari Club.

Le début du récit à eu du mal à me convaincre. Présentation un peu molle, plusieurs personnages qui peinent à se démarquer, quelques incohérences (on tue des gens et tout le monde semble s'en foutre), mais à partir du moment om les choses démarrent réellement, Furuya montre qu'il est capable d'aller très loin et excelle dans la représentation de cette longue chute du Litchi Hikari Club. Certains protagonistes finissent par devenir plus convaincants et plus présents (mais pas tous, dommage), le côté taré de Zéra n'a aucune limite et est fort bien retranscrit jusqu'à la fin. La folie s'empare de plus en plus du récit, porté par des effets gores de plus en plus présents et vraiment réussis pour quiconque aime le genre.

En somme, c'est pas mal du tout.

La postface est vraiment intéressante, l'auteur nous présentant ses influences, de la pièce de théâtre d'origine à Suehiro Maruo, évidemment.

[Kimi_]

Et voila enfin ma "petite" critique concernant LHC. ^^ Bonne lecture! J'attends vos avis bien évidemment.

Urasamu Furuya est au manga ce que Gregg Araki est au cinéma. Hormis le fait que ce sont deux personnes qui ne se ressemblent vraiment pas et qui sont a l’extrémité l’une de l’autre, ces deux personnes ont un point commun : celui de savoir combiner plusieurs thèmes pour donner au final une œuvre ou des œuvres abouties. Gregg Araki portant ses films sur la sexualité et sur la fin du monde (Kaboom/The Doom Generation entre autres), Urasamu Furuya combine lui aussi plusieurs thèmes reconnaissables tout au long de la lecture, a savoir l’homosexualité, la trahison, voir même la religion. Et ces deux auteurs parviennent également a nous mettre une fin qui nous laisse sur le cul. Il suffit de voir les quinze dernières minutes de Kaboom, voir même le film dans sa totalité pour se dire que le cinéaste est vraiment une personne a part et que ses films sont a double tranchant. Soit ça passe ou soit ça casse.

C’est exactement le même constat pour Litchi Hikari Club. Mais qu’est-ce Litchi Hikari Club au bout du compte? Une descente aux enfers de 320 pages menée tambour batant et cloturée de main de maitre par Furuya. Coups de sifflets, lampes torches éclairant un espace lugubre, des pas s’intensifiant de plus en plus et vous voila embarqué. Tout commence de manière très « gentille », une sorte de petite introduction permettant au lecteur de s’imprégner de l’ambiance de l’œuvre. Introduction qui permet également de faire connaissance avec quasiment tous les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires. Le personnage central est évidemment Zéra, le chef, celui qui dirige tout dans le petit groupe composé de neufs garçons. Petit groupe qui se nomme l’Hikari Club, véritable secte, ayant pour objectif de capturer la plus belle fille qui soit et de régner sur le Monde (rien que ça!) On aura beau dire qu‘il faut avoir de l‘ambition d‘en la vie pour y arriver, mais en étant trop gourmand, on peut chuter de très haut... Mais comment la capturer au juste cette fille? Je vous laisse le plaisir de le découvrir. Au sein de ce petit groupe donc, c’est Zéra le meneur, celui qui dirige toutes les opérations. Secondé par Tamiya et Jaïbo, Zéra est une personne de déterminée, qui sait ce qu’elle veut et qui va droit au but. N’hésitant même pas a avertir ses comparses de ce qu’ils pourraient endurer si jamais celui-ci se serait fait avoir. C’est donc quelqu’un de prévoyant, de calculateur, sûr de lui. La confiance est donc de mise, mais elle est très fragile au sein de l’Hikari Club. Il suffirait juste d’une petite erreur pour que le château de cartes s’écroule. Mais Zera est une personne très idéologique, ayant ses convictions et n’hésitant pas a les faire transmettre a ses congénères pour pouvoir bâtir un nouveau Monde dont il serait l’unique pilier, celui sur lequel tout reposerait.

Furuya nous offre donc avec Litchi Hikari Club, une descente vertigineuse et violente qui monte crescendo tout au long des 320 pages pour ensuite finir par une véritable hécatombe, une tragédie qui prend le lecteur au tripes. Un coup de théâtre, puis un autre… Tout cela pour se terminer avec un véritable éclair qui s’abat sur le lecteur, dont le cœur bat a cent a l’heure. Le coup de crayon de Furuya est excellent et retranscrit parfaitement l’ambiance de l’œuvre. L’édition d’Imho est bonne, je pourrais reprocher quelques bavures lors du premier chapitre mais cela ne gâche en aucunement la plaisir de lecture. Certains points auraient mérités d’être approfondis et j’espère qu’ils le seront dans le préquel, préquel que j’attends avec une impatience non dissimulée. Reste une préface indispensable et très intéressante a lire absolument pour connaitre toutes les subtilités de l’œuvre.

Au final, Litchi Hikari Club est un one-shot d’une qualitée magistrale avec un scénario et une ambiance… exceptionnelles! Certainement un grand favori pour le prochain tournoi Seinen et mon gros coup de cœur pour cette année! Vous l'aurez compris, c'est donc un one-shot a posséder. Ne vous laissez pas abattre par le prix de celui-ci, il les vaux!

19/20.

[Hitsuji]

Il suffit de voir les quinze dernières minutes de Kaboom, voir même le film dans sa totalité pour se dire que le cinéaste est vraiment une personne a part et que ses films sont a double tranchant. Soit ça passe ou soit ça casse.

Ça me fait penser que je ne l'ai toujours pas vu... >.<

Tout commence de manière très « gentille », une sorte de petite introduction permettant au lecteur de s’imprégner de l’ambiance de l’œuvre.

Voilà des guillemets lourdes de sens ! XD

Certains points auraient mérités d’être approfondis et j’espère qu’ils le seront dans le préquel, préquel que j’attends avec une impatience non dissimulée.

Plutôt enthousiaste aussi pour la préquelle même s'il est dommage qu'on en sache déjà pas mal sur la fondation de l'Hikari Club (et maintenant, tu peux lire nos spoils tranquillou !)

Reste une préface indispensable et très intéressante a lire absolument pour connaitre toutes les subtilités de l’œuvre.

Postface, non ?

Au final, Litchi Hikari Club est un one-shot d’une qualitée magistrale avec un scénario et une ambiance… exceptionnelles! Certainement un grand favori pour le prochain tournoi Seinen et mon gros coup de cœur pour cette année! Vous l'aurez compris, c'est donc un one-shot a posséder. Ne vous laissez pas abattre par le prix de celui-ci, il les vaux!

Parfaitement d'accord ! J'ai jamais compris les plaintes sur le prix de ce bouquin, surtout au vu de la pagination...

[Kimi_]

Regarde le Hitsuji! En VO de préférence, pour admirer toutes les subtilités. Kaboom est vraiment une pure merveille autant a niveau scénaristique que visuelle (au niveau des effets employés). ^^ La fin m'a laissé sur le cul, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai acheté le DVD lors de sa sortie. (Kimi ce fou... x)) J'ai eu le même ressentiment avec LHC c'est pour cela que j'ai introduit du Gregg Araki dans la chronique. ^^ Sinon postface, préface... Petite erreur oui. ^^'

[Hitsuji]

J'devais aller le voir au cinéma, mais manque de pot, j'ai loupé l'heure d'une des rares séances disponibles... Va falloir que je me rattrape avec le DVD. ^_^"

[Kimi_]

C'est vrai qu'il n'y avait pas beaucoup de copies... ^^' Perso, j'ai même demandé au ciné de le diffuser si possible et j'ai du attendre la mi novembre 2010 pour que mon ciné le diffuse en VO. ^^

[Karp]

J'attendais des avis pour l'acheter, maintenant, reste plus qu'à aller faire un tour chez le libraire !

[Kimi_]

Oh oui Karp achète le! Tu ne seras pas déçu! ^^