Ascension
Re: Ascension
Tome 4:
Mori a été récupéré sain et sauf au sommet du mont Yatsugatake, au contraire d'Ônishi, qui y a laissé la vie. Shin'ichi Sakamoto a le bon goût de ne pas tomber dans le pathos et de ne pas s'attarder sur les funérailles du jeune homme, son coup de crayon, quelques paroles avisées et le silence de notre héros étant suffisamment éloquents pour faire ressortir l'impact qu'au eu le drame sur l'entourage du défunt.
C'est sur cet évènement implacable, et après une nouvelle découverte au sujet de Mizuki, qu'a lieu une ellipse de deux ans. Miyamoto a quitté le lycée et est parti en France. Mori a lui aussi laissé les études derrière lui pour prendre un travail en intérim. Mais hélas, la socialisation de notre héros engagée par Ônishi a à nouveau complètement disparu. Ne parlant jamais et accomplissant toutes les tâches qu'on lui confie, Mori est vite devenu le bouc émissaire de ses peu sérieux collègues de travail, mais n'en a que faire, car pour lui, seule compte sa soif de grimper, encore et toujours, et il passe son temps à s'imposer des entraînements très physiques dans ce but, à tel point qu'il possède désormais un corps fait pour l'escalade.
Cependant, le jeune homme ne tarde pas à retrouver sur sa route Kurosawa. Ayant vu son intérêt pour l'alpinisme revenir grâce au regretté Ônishi, le journaliste reprend contact avec Mori pour lui demander de venir participer à l'escalade commémorative des deux ans de la mort d'Ônishi. D'abord réticent, notre héros finit par céder, et montre tant de talent qu'il est repéré par un richissime alpiniste bien décidé à l'engager dans son groupe visant les plus hauts sommets, à commencer par le K2, deuxième plus haut sommet et montagne la plus technique du monde, dont la face Est n'a jamais été escaladée par l'homme.
Mori, subjugué par les informations trouvée sur ce colosse ayant coûté la vie à nombre d'alpiniste, décide d'y aller... mais seul. Ainsi refuse-t-il l'offre qui lui est faite et reprend-il ses entraînements, prêt à économiser jusqu'à avoir assez d'argent pour se rendre au K2.
Dans ce tome, c'est donc la grande recherche de solitude de Mori qui est mise en avant. Malgré les évènements passés, l'aide qu'on lui propose, le jeune homme refuse tout en bloc et se complaît dans sa volonté de tout faire seul. C'est alors que le destin va remettre sur sa route une autre ancienne connaissance. Mais la si sérieuse Yumi du lycée, suite à l'annulation de sa recommandation pour l'université, a changé du tout au tout, est devenue méconnaissable au point que le lecteur lui-même sera choqué en la redécouvrant, d'autant qu'elle va jouer un bien mauvais tour à Mori et va réveiller en lui quelques désir qu'il se refuse d'admettre.
En attendant de voir les conséquences que pourrait avoir cet état de fait sur Mori, ce quatrième volume reste assez calme. Pour le reste, le coup de crayon de Sakamoto fait toujours des merveilles, les informations sur le milieu de l'alpinisme toujours présentes, et la présentation qui est faite du K2, montagne quasi-mystique dont l'aspect imprenable ressort parfaitement, nous fascine autant qu'elle fascine notre héros.
Du côté de l'édition, on a à nouveau droit à de l'excellent travail conforté par le supplément et le lexique sur le milieu de l'escalade. Toutefois, on pourra noter une petite erreur, puisque, le temps de quelques pages, la hauteur du K2 passe de 8661 mètres à 8611. Rien de très grave.
Mori a été récupéré sain et sauf au sommet du mont Yatsugatake, au contraire d'Ônishi, qui y a laissé la vie. Shin'ichi Sakamoto a le bon goût de ne pas tomber dans le pathos et de ne pas s'attarder sur les funérailles du jeune homme, son coup de crayon, quelques paroles avisées et le silence de notre héros étant suffisamment éloquents pour faire ressortir l'impact qu'au eu le drame sur l'entourage du défunt.
C'est sur cet évènement implacable, et après une nouvelle découverte au sujet de Mizuki, qu'a lieu une ellipse de deux ans. Miyamoto a quitté le lycée et est parti en France. Mori a lui aussi laissé les études derrière lui pour prendre un travail en intérim. Mais hélas, la socialisation de notre héros engagée par Ônishi a à nouveau complètement disparu. Ne parlant jamais et accomplissant toutes les tâches qu'on lui confie, Mori est vite devenu le bouc émissaire de ses peu sérieux collègues de travail, mais n'en a que faire, car pour lui, seule compte sa soif de grimper, encore et toujours, et il passe son temps à s'imposer des entraînements très physiques dans ce but, à tel point qu'il possède désormais un corps fait pour l'escalade.
Cependant, le jeune homme ne tarde pas à retrouver sur sa route Kurosawa. Ayant vu son intérêt pour l'alpinisme revenir grâce au regretté Ônishi, le journaliste reprend contact avec Mori pour lui demander de venir participer à l'escalade commémorative des deux ans de la mort d'Ônishi. D'abord réticent, notre héros finit par céder, et montre tant de talent qu'il est repéré par un richissime alpiniste bien décidé à l'engager dans son groupe visant les plus hauts sommets, à commencer par le K2, deuxième plus haut sommet et montagne la plus technique du monde, dont la face Est n'a jamais été escaladée par l'homme.
Mori, subjugué par les informations trouvée sur ce colosse ayant coûté la vie à nombre d'alpiniste, décide d'y aller... mais seul. Ainsi refuse-t-il l'offre qui lui est faite et reprend-il ses entraînements, prêt à économiser jusqu'à avoir assez d'argent pour se rendre au K2.
Dans ce tome, c'est donc la grande recherche de solitude de Mori qui est mise en avant. Malgré les évènements passés, l'aide qu'on lui propose, le jeune homme refuse tout en bloc et se complaît dans sa volonté de tout faire seul. C'est alors que le destin va remettre sur sa route une autre ancienne connaissance. Mais la si sérieuse Yumi du lycée, suite à l'annulation de sa recommandation pour l'université, a changé du tout au tout, est devenue méconnaissable au point que le lecteur lui-même sera choqué en la redécouvrant, d'autant qu'elle va jouer un bien mauvais tour à Mori et va réveiller en lui quelques désir qu'il se refuse d'admettre.
En attendant de voir les conséquences que pourrait avoir cet état de fait sur Mori, ce quatrième volume reste assez calme. Pour le reste, le coup de crayon de Sakamoto fait toujours des merveilles, les informations sur le milieu de l'alpinisme toujours présentes, et la présentation qui est faite du K2, montagne quasi-mystique dont l'aspect imprenable ressort parfaitement, nous fascine autant qu'elle fascine notre héros.
Du côté de l'édition, on a à nouveau droit à de l'excellent travail conforté par le supplément et le lexique sur le milieu de l'escalade. Toutefois, on pourra noter une petite erreur, puisque, le temps de quelques pages, la hauteur du K2 passe de 8661 mètres à 8611. Rien de très grave.
Re: Ascension
Tome 5:
Pour s'éloigner encore un peu plus des bassesses humaines et accomplir ses rêves jusqu'au bout, Mori décide d'accepter la proposition de Kurosawa et Ninomiya, et intègre la célèbre équipe d'escalade de ce dernier, avec en vue la face est du K2. Ainsi se rend-il à la réception de Ninomiya, où il a vite fait de se détacher du cadre, débarquant avec son sac sur le dos alors que tout le monde est en costard. Notre héros apparaît alors toujours aussi décalé par rapport aux autres, mais n'en a que faire, porté qu'il est par sa passion pure pour l'escalade.
Ce court passage est l'occasion pour lui de croiser l'un de ses futurs compagnons: Nîmi. Doté d'une personnalité forte et d'une volonté de se démarquer des autres, ce nouveau venu nous laisse comprendre qu'il a dû connaître pas mal de sacrifices pour en arriver là où il en est, ce qui se confirme lors des examens visant à évaluer ses capacité d'escalade en haute altitude.
C'est pendant ces mêmes examens que le verdict tombe sur Mori: son corps n'est pas du tout fait pour la haute altitude... La crainte s'empare alors du lecteur, mais pas pour longtemps, puisque nous ne tardons pas à découvrir que la plus grande force de notre héros n'est ps physique, mais spirituelle, l'esprit solitaire et totalement libre qu'il est étant capable d'évacuer toute forme de stress pour atteindre la sérénité qu'il recherche dans l'escalade. Peu à peu, on cerne mieux Mori, définitivement solitaire, et le jeune homme n'en devient que plus fascinant.
Et pourtant, le caractère solitaire de Mori ne tarde pas à être mis à mal, puisque son désir d'aller gravir la face est du K2 passe d'abord par des apprentissages au sein de l'équipe de Ninomiya. Ainsi, notre héros fait connaissance, en même temps que le lecteur, de ceux qui l'accompagneront dans cette épreuve. Nous connaissions déjà Nîmi, et nous découvrons alors, au détour d'une excursion organisée par le bras droit de Ninomiya, les trois autres hommes qui seront de l'aventure. Et une constatation s'impose très vite: au sein de cette équipe, les caractères sont fort et développent un fort sentiment de rivalité, car chacun est bien décidé à se montrer le meilleur pour grimper en première cordée avec Ninomiya. Ainsi, on devine que la case "sociabilisation" de Mori va être fortement mise à mal, au sein d'une équipe où le mot "solidarité" ne semble pas devoir exister.
Et pourtant, Mori, lui, reste bien éloigné de toutes ces considérations. Ne se préoccupant guère des rivalités de l'équipe, des médisances sur lui et des tentatives du drague d'une collègue de travail, il reste entièrement porté par son amour de l'escalade, des hauteurs, des cimes solitaires.
Il faut attendre le dernier chapitre du tome pour retrouver le talent de Shin'ichi Sakamoto pour croquer des vues montagneuses vertigineuses et fascinantes, puisqu'en attendant de retrouver Ninomiya, les 5 compagnons partent à l'assaut des neiges éternelles des Alpes japonaises. Fort d'un héros de plus en plus fascinant et toujours aussi solitaire face à une société qui fait bien pâle figure face à lui, de l'arrivée de nouveaux personnages trouvant très vite leur place, d'un trait et d'une narration impeccables, et d'une maîtrise toujours aussi impressionnante des termes liés à l'escalade, Ascension reste une lecture captivante de bout en bout. La seule ombre au tableau pourrait concerner quelques rares passages allégoriques, absents auparavant, qui captiveront les uns et laisseront les autres circonspects, mais qui ne s'éternisent jamais. En attendant de voir le volume 6, qui s'annonce grandiose.
Pour s'éloigner encore un peu plus des bassesses humaines et accomplir ses rêves jusqu'au bout, Mori décide d'accepter la proposition de Kurosawa et Ninomiya, et intègre la célèbre équipe d'escalade de ce dernier, avec en vue la face est du K2. Ainsi se rend-il à la réception de Ninomiya, où il a vite fait de se détacher du cadre, débarquant avec son sac sur le dos alors que tout le monde est en costard. Notre héros apparaît alors toujours aussi décalé par rapport aux autres, mais n'en a que faire, porté qu'il est par sa passion pure pour l'escalade.
Ce court passage est l'occasion pour lui de croiser l'un de ses futurs compagnons: Nîmi. Doté d'une personnalité forte et d'une volonté de se démarquer des autres, ce nouveau venu nous laisse comprendre qu'il a dû connaître pas mal de sacrifices pour en arriver là où il en est, ce qui se confirme lors des examens visant à évaluer ses capacité d'escalade en haute altitude.
C'est pendant ces mêmes examens que le verdict tombe sur Mori: son corps n'est pas du tout fait pour la haute altitude... La crainte s'empare alors du lecteur, mais pas pour longtemps, puisque nous ne tardons pas à découvrir que la plus grande force de notre héros n'est ps physique, mais spirituelle, l'esprit solitaire et totalement libre qu'il est étant capable d'évacuer toute forme de stress pour atteindre la sérénité qu'il recherche dans l'escalade. Peu à peu, on cerne mieux Mori, définitivement solitaire, et le jeune homme n'en devient que plus fascinant.
Et pourtant, le caractère solitaire de Mori ne tarde pas à être mis à mal, puisque son désir d'aller gravir la face est du K2 passe d'abord par des apprentissages au sein de l'équipe de Ninomiya. Ainsi, notre héros fait connaissance, en même temps que le lecteur, de ceux qui l'accompagneront dans cette épreuve. Nous connaissions déjà Nîmi, et nous découvrons alors, au détour d'une excursion organisée par le bras droit de Ninomiya, les trois autres hommes qui seront de l'aventure. Et une constatation s'impose très vite: au sein de cette équipe, les caractères sont fort et développent un fort sentiment de rivalité, car chacun est bien décidé à se montrer le meilleur pour grimper en première cordée avec Ninomiya. Ainsi, on devine que la case "sociabilisation" de Mori va être fortement mise à mal, au sein d'une équipe où le mot "solidarité" ne semble pas devoir exister.
Et pourtant, Mori, lui, reste bien éloigné de toutes ces considérations. Ne se préoccupant guère des rivalités de l'équipe, des médisances sur lui et des tentatives du drague d'une collègue de travail, il reste entièrement porté par son amour de l'escalade, des hauteurs, des cimes solitaires.
Il faut attendre le dernier chapitre du tome pour retrouver le talent de Shin'ichi Sakamoto pour croquer des vues montagneuses vertigineuses et fascinantes, puisqu'en attendant de retrouver Ninomiya, les 5 compagnons partent à l'assaut des neiges éternelles des Alpes japonaises. Fort d'un héros de plus en plus fascinant et toujours aussi solitaire face à une société qui fait bien pâle figure face à lui, de l'arrivée de nouveaux personnages trouvant très vite leur place, d'un trait et d'une narration impeccables, et d'une maîtrise toujours aussi impressionnante des termes liés à l'escalade, Ascension reste une lecture captivante de bout en bout. La seule ombre au tableau pourrait concerner quelques rares passages allégoriques, absents auparavant, qui captiveront les uns et laisseront les autres circonspects, mais qui ne s'éternisent jamais. En attendant de voir le volume 6, qui s'annonce grandiose.
Re: Ascension
L'autre jour, alors que j'étais dans ma librairie habituelle, je me suis souvenu d'un statut Facebook de Koiwai qui bavait après la lecture du dernier volume d'Ascension. Du coup, ne sachant trop quoi acheter et voulant varier des shônen habituels, je saisis le premier tome, tome que j'ai lu hier soir.
Moi qui comptait lire environ la moitié du tome avant de tomber de sommeil, ce fut impossible. A ma grande surprise, j'ai dévoré et adoré ce premier opus de la série ! La début m'a rappeler un shônen sportif comme on en connait déjà : Un beau gosse ténébreux et solitaire en guise de héros, héros qui va se découvrir un talent insoupçonné pour l'alpinisme et l'escalade, le professeur doué en la matière et le rival rebelle qui est aussi un passionné. Mais honnêtement, tous ces clichés ne m'ont absolument pas dérangé et ceux pour plusieurs raison. Ça doit être le talent narratif de Sakamoto, la façon dont il présente son intrigue, ou alors son coup de crayon très accrocheur, Buntarô, le héros, ne m'a pas du tout fait mauvaise impression, comme c'est souvent le cas avec les stéréotype des héros "trop dark". La façon dont il découvrir le monde le l'alpinisme est aussi passionnant, et sa propre surprise à aimer la discipline le rend déjà bien plus sympathique. On découvre ainsi cet univers sportif en même temps que le héros, on se passionne de ses premiers exploits et quand vient la fin du volume, on en redemande !
La série commence en douceur avec un simple tournoi d'escalade, mais le début du volume et surtout la première page qui nous montre des glaciers nous prouve que l'auteur compte aller bien plus loin que ça et honnêtement, je suis impatient de savoir de quelle manière l'auteur va nous présenter la chose ainsi que l'évolution du parcours du héros ! Ça tombe bien, je devais sortir aujourd'hui, je sais d'ors et déjà quel sera mon achat.
(T'en fais pas Koiwai, un jour je commencerai Amanchu, promis...
)
Moi qui comptait lire environ la moitié du tome avant de tomber de sommeil, ce fut impossible. A ma grande surprise, j'ai dévoré et adoré ce premier opus de la série ! La début m'a rappeler un shônen sportif comme on en connait déjà : Un beau gosse ténébreux et solitaire en guise de héros, héros qui va se découvrir un talent insoupçonné pour l'alpinisme et l'escalade, le professeur doué en la matière et le rival rebelle qui est aussi un passionné. Mais honnêtement, tous ces clichés ne m'ont absolument pas dérangé et ceux pour plusieurs raison. Ça doit être le talent narratif de Sakamoto, la façon dont il présente son intrigue, ou alors son coup de crayon très accrocheur, Buntarô, le héros, ne m'a pas du tout fait mauvaise impression, comme c'est souvent le cas avec les stéréotype des héros "trop dark". La façon dont il découvrir le monde le l'alpinisme est aussi passionnant, et sa propre surprise à aimer la discipline le rend déjà bien plus sympathique. On découvre ainsi cet univers sportif en même temps que le héros, on se passionne de ses premiers exploits et quand vient la fin du volume, on en redemande !
La série commence en douceur avec un simple tournoi d'escalade, mais le début du volume et surtout la première page qui nous montre des glaciers nous prouve que l'auteur compte aller bien plus loin que ça et honnêtement, je suis impatient de savoir de quelle manière l'auteur va nous présenter la chose ainsi que l'évolution du parcours du héros ! Ça tombe bien, je devais sortir aujourd'hui, je sais d'ors et déjà quel sera mon achat.

(T'en fais pas Koiwai, un jour je commencerai Amanchu, promis...

Re: Ascension
Content de voir qu'Ascension compte un nouvel adepte ! La série le mérite bien ! *___* J'ai hâte de voir tes avis sur les tomes suivants (surtout le tome 3)
Ah, et un conseil d'avance: si t'achètes le tome 3 aujourd'hui, prends le 4 en même temps, histoire d'éviter une énorme frustration arrivé à la fin du 3 ^^"" Et ne lis surtout pas le résumé au dos du tome 4, en aucun cas ^^""
Oui, c'est un argument très très réducteur, mais c'est un argument qui marche souvent !

T'as commencé Ascension, je te bénis déjà pour ça *.* Mais faut commencer Amanchu aussi, y a plein de jolies filles en maillots de bain et en combinaisons de plongée moulantes !Takato a écrit :(T'en fais pas Koiwai, un jour je commencerai Amanchu, promis...)
Oui, c'est un argument très très réducteur, mais c'est un argument qui marche souvent !

Re: Ascension
Tome 6:
"De toute sa vie, Taku Nîmi... sera incapable de mener à bien une tâche importante !"
Alors que les 5 membres du 14 Mountain, en attendant l'arrivée de Ninomiya, s'entraînent au nord des Alpes Japonaises en simulant une ascension de la face est du K2, les choses tournent au vinaigre. A cause d'une erreur de l'impulsif Nîmi, Kase est blessé. Le sous-chef du groupe émet alors la volonté d'arrêter là la simulation. Pourtant, tout le monde s'y oppose. Chaque personne semble avoir de bonnes motivations, mais Kase étant blessé et ne devant pas rester sous surveillance, le sous-chef décide alors d'envoyer ses deux plus jeunes recrues, Nîmi et Mori, chercher des soins dans une cabane sur un autre pan de montagne. C'est donc à deux que l'imperturbable Mori et le chien fou Nîmi se lancent. Mais ils sont bientôt pris de front dans une tempête de neige...
Dans ce sixième volume, la part belle est laissée à Nîmi, dont on se doutait qu'il cachait une détermination sans failles, ce qu'il va confirmer ici. A cause de sa trop forte impulsivité, son escapade avec Mori tourne, là aussi, rapidement au vinaigre. Car si Mori ne présente pourtant aucune méchanceté, Nîmi voit dans son silence permanent une forme de mépris et de condescendance, et il n'en faut pas plus au jeune homme pour rendre en grippe notre héros. Le lecteur se demande volontiers pourquoi le caractère de Nîmi est ce qu'il est. Pourquoi se crée-t-il tout seul cette forme de concurrence ? Pourquoi est-il si impulsif ? Des réponses commencent alors à arriver, via des révélations sur son passé et sa famille. Des révélations assez brèves et classiques, mais suffisantes pour approfondir comme il le faut le personnage.
On retrouve donc ici un Nîmi un peu approfondi. Le lecteur comprend mieux son côté impulsif et son caractère le poussant à cherche à être le meilleur. Mais d'un autre côté, ce caractère reste probablement le plus gros problème de Nîmi, qui met ici sa propre vie en danger, et aussi celle des autres.
Face à cet homme de caractère, Mori ne sait pas trop comment réagir. Mais quand Nîmi lui envoie à la face quelque chose qu'on lui a déjà reproché, une sorte de déclic se fait. Depuis toujours, Mori se contente d'exécuter ce qu'on lui demande de faire sans rechigner, sans parler, sans vraiment faire attention à son entourage. Cet état de fait, il a déjà pu le comprendre peu de temps avant l'ascension des Alpes Japonaises, en découvrant les plus bas aspects de la société où il travaillait, où travail et manipulation allaient de pair, et où il dût faire face à l'étrange et envahissante Kobori, peut-être plus proche de lui qu'il ne le pensait. Et face à Nîmi, l'heure du réveil pourrait bien arriver. Pour la première fois, nous voyons Mori s'opposer à quelqu'un, laisser éclater, même timidement, son opinion. L'évolution de notre héros se fait bel et bien ressentir, mais arrive maladroitement et pas forcément au meilleur moment. Et derrière, la décision qu'il prend ici, notre héros risque de la payer cher en se mettant plus ou moins à dos les autres membres de Mountain 14. Que ce soit dans son évolution sociale ou sur les montagnes, rien n'est facile pour Mori, et l'on attend impatiemment de voir la suite de l'évolution du jeune homme au sein du groupe.
En développant un peu le personnage de Nîmi et en offrant des perspectives d'évolution sociale à Mori, ce sixième volume se dresse à son tour comme un excellent moment de lecture. Pour le reste, les termes techniques liés à l'alpinisme restent pertinents, et le trait de Shin'ichi Sakamoto continue de faire des merveilles: le trait de l'auteur reste puissant, les événements naturels comme la tempête de neige bien représentés, puisque l'on y ressent bien la perte de repère de nos héros, et la montagne paraît toujours aussi belle et forte, que ce soit quand elle se déchaîne ou quand elle laisse voir de magnifiques paysages d'un calme sans égal.
"De toute sa vie, Taku Nîmi... sera incapable de mener à bien une tâche importante !"
Alors que les 5 membres du 14 Mountain, en attendant l'arrivée de Ninomiya, s'entraînent au nord des Alpes Japonaises en simulant une ascension de la face est du K2, les choses tournent au vinaigre. A cause d'une erreur de l'impulsif Nîmi, Kase est blessé. Le sous-chef du groupe émet alors la volonté d'arrêter là la simulation. Pourtant, tout le monde s'y oppose. Chaque personne semble avoir de bonnes motivations, mais Kase étant blessé et ne devant pas rester sous surveillance, le sous-chef décide alors d'envoyer ses deux plus jeunes recrues, Nîmi et Mori, chercher des soins dans une cabane sur un autre pan de montagne. C'est donc à deux que l'imperturbable Mori et le chien fou Nîmi se lancent. Mais ils sont bientôt pris de front dans une tempête de neige...
Dans ce sixième volume, la part belle est laissée à Nîmi, dont on se doutait qu'il cachait une détermination sans failles, ce qu'il va confirmer ici. A cause de sa trop forte impulsivité, son escapade avec Mori tourne, là aussi, rapidement au vinaigre. Car si Mori ne présente pourtant aucune méchanceté, Nîmi voit dans son silence permanent une forme de mépris et de condescendance, et il n'en faut pas plus au jeune homme pour rendre en grippe notre héros. Le lecteur se demande volontiers pourquoi le caractère de Nîmi est ce qu'il est. Pourquoi se crée-t-il tout seul cette forme de concurrence ? Pourquoi est-il si impulsif ? Des réponses commencent alors à arriver, via des révélations sur son passé et sa famille. Des révélations assez brèves et classiques, mais suffisantes pour approfondir comme il le faut le personnage.
On retrouve donc ici un Nîmi un peu approfondi. Le lecteur comprend mieux son côté impulsif et son caractère le poussant à cherche à être le meilleur. Mais d'un autre côté, ce caractère reste probablement le plus gros problème de Nîmi, qui met ici sa propre vie en danger, et aussi celle des autres.
Face à cet homme de caractère, Mori ne sait pas trop comment réagir. Mais quand Nîmi lui envoie à la face quelque chose qu'on lui a déjà reproché, une sorte de déclic se fait. Depuis toujours, Mori se contente d'exécuter ce qu'on lui demande de faire sans rechigner, sans parler, sans vraiment faire attention à son entourage. Cet état de fait, il a déjà pu le comprendre peu de temps avant l'ascension des Alpes Japonaises, en découvrant les plus bas aspects de la société où il travaillait, où travail et manipulation allaient de pair, et où il dût faire face à l'étrange et envahissante Kobori, peut-être plus proche de lui qu'il ne le pensait. Et face à Nîmi, l'heure du réveil pourrait bien arriver. Pour la première fois, nous voyons Mori s'opposer à quelqu'un, laisser éclater, même timidement, son opinion. L'évolution de notre héros se fait bel et bien ressentir, mais arrive maladroitement et pas forcément au meilleur moment. Et derrière, la décision qu'il prend ici, notre héros risque de la payer cher en se mettant plus ou moins à dos les autres membres de Mountain 14. Que ce soit dans son évolution sociale ou sur les montagnes, rien n'est facile pour Mori, et l'on attend impatiemment de voir la suite de l'évolution du jeune homme au sein du groupe.
En développant un peu le personnage de Nîmi et en offrant des perspectives d'évolution sociale à Mori, ce sixième volume se dresse à son tour comme un excellent moment de lecture. Pour le reste, les termes techniques liés à l'alpinisme restent pertinents, et le trait de Shin'ichi Sakamoto continue de faire des merveilles: le trait de l'auteur reste puissant, les événements naturels comme la tempête de neige bien représentés, puisque l'on y ressent bien la perte de repère de nos héros, et la montagne paraît toujours aussi belle et forte, que ce soit quand elle se déchaîne ou quand elle laisse voir de magnifiques paysages d'un calme sans égal.
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Re: Ascension
Et il comptera un nouvel adepte quand j'aurais commencé la série.Koiwai a écrit :Content de voir qu'Ascension compte un nouvel adepte ! La série le mérite bien ! *___*

Re: Ascension
Tome 6 : Bon bizarrement ça m'a moins plu que les premiers, je crois que c'est parce qu'il se passe pas grand chose, Nimi est plus mis en avant, et l'histoire se base sur deux jours. (avec un flash back bizarre ) Mais c'est toujours aussi agréable a lire, la suite la suite !!! Je crois que quand on aura plus de tome on se fera des soirées alpinisme a tout relire et a plonger dedans.
Sinon rien a redire sur les dessins (c'est magnifique et bourré de détails ), puis j'aime beaucoup les paysages. Par contre le héros est encore plus renfermé sur lui même et asocial, ça m'a énervé. Je pense que c'est le défaut du manga qui empêcherai d'autres lecteurs de s’intéresser au titre.
Sinon rien a redire sur les dessins (c'est magnifique et bourré de détails ), puis j'aime beaucoup les paysages. Par contre le héros est encore plus renfermé sur lui même et asocial, ça m'a énervé. Je pense que c'est le défaut du manga qui empêcherai d'autres lecteurs de s’intéresser au titre.
Re: Ascension
Pour moi, ce caractère de Mori, c'est justement là l'un des principaux intérêts de la sérieKuro a écrit :Par contre le héros est encore plus renfermé sur lui même et asocial, ça m'a énervé. Je pense que c'est le défaut du manga qui empêcherai d'autres lecteurs de s’intéresser au titre.

Re: Ascension
Oui certes, ça change du héros de base hyper optimiste toujours souriant mais ça facilite pas la lecture, autant au début ça allait, mais là a ce tome là il m'a énervé.
Enfin les gens qui lisent ce titres sont déjà a part aussi.
Enfin les gens qui lisent ce titres sont déjà a part aussi.
- Sanashiya
- Free Bird
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Re: Ascension
Comment ça "à part" ?Kuro a écrit :Oui certes, ça change du héros de base hyper optimiste toujours souriant mais ça facilite pas la lecture, autant au début ça allait, mais là a ce tome là il m'a énervé.
Enfin les gens qui lisent ce titres sont déjà a part aussi.

Mais j'ai pas encore lu le dernier, qui attend sagement sur ma table de chevet... Va falloir que je le savoure :3