Si je compare à I''s, dont je trouve que l'histoire est beaucoup similaire, cela ne m'avait pas géné, car il y avait beaucoup de dynamisme, souvent des retournements de situations. Et pourtant dans I''s le sujet ce n'est que ca. En plus, dans mes souvenirs, je trouvais la série anime plus dynamique pour Orange Road, quand je lis ca ne me donne pas du tout la même impression. On verra par la suite.Koiwai a écrit :Si t'es déjà irritée par ça dès le tome 3, en toute franchise, tu va déchanter par la suite XD KOR est comme ça tout du long, Kyôsuke étant un éternel indécis. N'espérez pas que l'auteur change en profondeur sa recette à un moment ou à un autre, tout au plus fera-t-il entrer en scène de temps en temps un nouveau personnage pour se renouveler, comme le jeune cousin qui va lui en faire voir de toutes les couleurs ou la délicieuse Akane, ou proposer quelques nouvelles idées comme les voyages dans le temps ou l'auto-hypnose, mais même de ce côté-là il va vite se limiter ou se répéter.
Kimagure Orange Road
- Einah
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Re: Kimagure Orange Road
- VpourViennetta
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Re: Kimagure Orange Road
Le dynamisme, ou plutôt le rythme, c'est précisément le cœur du problème.
Dans l'anime, l'alternance de rythmes est beaucoup plus nette, d'où le dynamisme. Les apartés réflexifs du héros par exemple y sont adroitement mis en scène. Primo, le temps se fige et marque une rupture durable avec les événements. Secundo, on passe à un cadrage serré sur le visage de Kyôsuke, le tout sur fond noir. En plus du dynamisme accru, la narration à la première personne est renforcée. L'implication du spectateur, par identification, est plus facile.
Le lecteur est moins gâté. J'ai trouvé le rythme beaucoup plus uniforme. Et lors des fameux apartés, le fond noir est là, mais le cadrage est moins resserré (voire absent) et surtout, les apartés ne durent en moyenne qu'une case là où l'anime s'attarde bien plus ! Résultat de cette uniformité, cet exemple mis à part, on a l'impression que des passages clefs sont vites expédiés et que des passages anecdotiques traînent en longueur. Impression trompeuse, ils sont simplement traités de la même façon dans la gestion des cases. Mais, comparativement à l'anime, le rythme en prend un coup.
Pour ma part, j'ai droppé la série à partir de ce 3e volume, non pas parce que le manga était mauvais, mais parce que l'anime était et est toujours excellent.
EDIT : *vient de se rappeler qu'« aparté » était masculin* Ça m'apprendra à utiliser des mots trop savants. -_-
Dans l'anime, l'alternance de rythmes est beaucoup plus nette, d'où le dynamisme. Les apartés réflexifs du héros par exemple y sont adroitement mis en scène. Primo, le temps se fige et marque une rupture durable avec les événements. Secundo, on passe à un cadrage serré sur le visage de Kyôsuke, le tout sur fond noir. En plus du dynamisme accru, la narration à la première personne est renforcée. L'implication du spectateur, par identification, est plus facile.
Le lecteur est moins gâté. J'ai trouvé le rythme beaucoup plus uniforme. Et lors des fameux apartés, le fond noir est là, mais le cadrage est moins resserré (voire absent) et surtout, les apartés ne durent en moyenne qu'une case là où l'anime s'attarde bien plus ! Résultat de cette uniformité, cet exemple mis à part, on a l'impression que des passages clefs sont vites expédiés et que des passages anecdotiques traînent en longueur. Impression trompeuse, ils sont simplement traités de la même façon dans la gestion des cases. Mais, comparativement à l'anime, le rythme en prend un coup.
Pour ma part, j'ai droppé la série à partir de ce 3e volume, non pas parce que le manga était mauvais, mais parce que l'anime était et est toujours excellent.
EDIT : *vient de se rappeler qu'« aparté » était masculin* Ça m'apprendra à utiliser des mots trop savants. -_-
- Einah
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Re: Kimagure Orange Road
C'est exactement ca ! je n'arrivais pas à expliquer trop pourquoi ca me faisait ca. Tu as tout expliqué pourquoi j'avais cette impression de manque de dynamisme.VpourViennetta a écrit :Le dynamisme, ou plutôt le rythme, c'est précisément le cœur du problème.
Dans l'anime, l'alternance de rythmes est beaucoup plus nette, d'où le dynamisme. Les apartés réflexifs du héros par exemple y sont adroitement mis en scène. Primo, le temps se fige et marque une rupture durable avec les événements. Secundo, on passe à un cadrage serré sur le visage de Kyôsuke, le tout sur fond noir. En plus du dynamisme accru, la narration à la première personne est renforcée. L'implication du spectateur, par identification, est plus facile.
Le lecteur est moins gâté. J'ai trouvé le rythme beaucoup plus uniforme. Et lors des fameux apartés, le fond noir est là, mais le cadrage est moins resserré (voire absent) et surtout, les apartés ne durent en moyenne qu'une case là où l'anime s'attarde bien plus ! Résultat de cette uniformité, cet exemple mis à part, on a l'impression que des passages clefs sont vites expédiés et que des passages anecdotiques traînent en longueur. Impression trompeuse, ils sont simplement traités de la même façon dans la gestion des cases. Mais, comparativement à l'anime, le rythme en prend un coup.
Pour ma part, j'ai droppé la série à partir de ce 3e volume, non pas parce que le manga était mauvais, mais parce que l'anime était et est toujours excellent.
EDIT : *vient de se rappeler qu'« aparté » était masculin* Ça m'apprendra à utiliser des mots trop savants. -_-
- Wang Tianjun
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Re: Kimagure Orange Road
Kimagure Orange Road 5
La petite famille Kasuga accueille pour quelques jours le petit Kazuya, cousin de Kyôsuke qui a l'impression de se revoir lui-même il y a dix ans, tant leur ressemblance est frappante ! Mais leurs points communs ne sont pas seulement physiques : le jeune garçon a également développé quelques pouvoirs, notamment celui de télépathie, et il n'hésite pas à s'en servir au détriment de Kyôsuke !
Avec le précédent volume, Izumi Matsumoto avait trouvait le rythme de sa série, mais au détriment de l'inventivité. Fort heureusement, ce nouvel opus corrige le tir, grâce à l'arrivée de Kazuya qui dynamite le quotidien de Kyôsuke et de son entourage ! Le petit garçon s'amuse à expliciter les sentiments de son cousin, ce qui est à l'origine de nombreux quiproquos, d'autant que Kyosuke ne comprend pas tout de suite le potentiel du bambin. Faisant un bref passage en début de volume, Kazuya s'impose rapidement comme une figure incontournable, c'est avec plaisir qu'on le voit réapparaitre quelques épisodes plus loin. La complémentarité entre l'adolescent hésitant et l'intrépide gamin n'a pas fini de nous faire sourire !
En parallèle, l'auteur se décide à exploiter d'avantage l'aspect fantastique de sa série, qui restait encore très discret dans les précédents volumes. Outre ses sempiternelles téléportations pour virevolter d'un rendez-vous à l'autre, Kyôsuke s'essaie à d'autres pouvoirs, lui permettant par exemple de remonter le temps ou de s'hypnotiser pour gagner en assurance. Le mangaka ne se soucie pas de la cohérence de tous ces pouvoirs... mais le lecteur non plus, tant que ces effets sont propices à de nouvelles situations intéressantes. En outre, les rapprochements sentimentaux et physiques entre Kyosuke et ses deux prétendantes n'auront jamais été aussi intenses... Comprenez que des palpations mammaires et des levées de jupons seront au rendez-vous ! Mais c'est tout l'art du mangaka que de rester dans la pure sensualité mêlée d'un brin d'interdit, plutôt que dans le fan-service graveleux adopté par la plupart de ses héritiers... Voilà la distance entre maitre et élève !
Le triangle amoureux est toujours aussi pointu, et les hésitations de Kyosuke se succèdent au rythme des fêtes de fin d'année, mais ce volume renoue avec la bonne surprise des premiers temps, en redynamisant la série sur bien des points. Si la série a pu vieillir dans son intensité narrative et ses intentions, elle garde intacts la fraicheur de ses personnages et la séduction de ses héroïnes. A savourer au coin du feu !
La petite famille Kasuga accueille pour quelques jours le petit Kazuya, cousin de Kyôsuke qui a l'impression de se revoir lui-même il y a dix ans, tant leur ressemblance est frappante ! Mais leurs points communs ne sont pas seulement physiques : le jeune garçon a également développé quelques pouvoirs, notamment celui de télépathie, et il n'hésite pas à s'en servir au détriment de Kyôsuke !
Avec le précédent volume, Izumi Matsumoto avait trouvait le rythme de sa série, mais au détriment de l'inventivité. Fort heureusement, ce nouvel opus corrige le tir, grâce à l'arrivée de Kazuya qui dynamite le quotidien de Kyôsuke et de son entourage ! Le petit garçon s'amuse à expliciter les sentiments de son cousin, ce qui est à l'origine de nombreux quiproquos, d'autant que Kyosuke ne comprend pas tout de suite le potentiel du bambin. Faisant un bref passage en début de volume, Kazuya s'impose rapidement comme une figure incontournable, c'est avec plaisir qu'on le voit réapparaitre quelques épisodes plus loin. La complémentarité entre l'adolescent hésitant et l'intrépide gamin n'a pas fini de nous faire sourire !
En parallèle, l'auteur se décide à exploiter d'avantage l'aspect fantastique de sa série, qui restait encore très discret dans les précédents volumes. Outre ses sempiternelles téléportations pour virevolter d'un rendez-vous à l'autre, Kyôsuke s'essaie à d'autres pouvoirs, lui permettant par exemple de remonter le temps ou de s'hypnotiser pour gagner en assurance. Le mangaka ne se soucie pas de la cohérence de tous ces pouvoirs... mais le lecteur non plus, tant que ces effets sont propices à de nouvelles situations intéressantes. En outre, les rapprochements sentimentaux et physiques entre Kyosuke et ses deux prétendantes n'auront jamais été aussi intenses... Comprenez que des palpations mammaires et des levées de jupons seront au rendez-vous ! Mais c'est tout l'art du mangaka que de rester dans la pure sensualité mêlée d'un brin d'interdit, plutôt que dans le fan-service graveleux adopté par la plupart de ses héritiers... Voilà la distance entre maitre et élève !
Le triangle amoureux est toujours aussi pointu, et les hésitations de Kyosuke se succèdent au rythme des fêtes de fin d'année, mais ce volume renoue avec la bonne surprise des premiers temps, en redynamisant la série sur bien des points. Si la série a pu vieillir dans son intensité narrative et ses intentions, elle garde intacts la fraicheur de ses personnages et la séduction de ses héroïnes. A savourer au coin du feu !
- Einah
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Re: Kimagure Orange Road
Vol. 4 : Premier volume où j'ai trouvé qu'il n'y avait pas cette lenteur comme dans les autres tomes. Les chapitres sont plus sous forme de tranche de vie, on voit les protagonistes dans des moments différents au cours de l'année. Ceci entraine une lecture moins lourde que précédemment. L'histoire sentimentale n'avance pas plus que cela. Mais globalement ca reste une lecture agréable et beaucoup mieux qu'avant.
- Einah
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Re: Kimagure Orange Road
Vol. 5 : Ce 5ème volume est assez similaire avec le précédent. Des histoires courtes, des situations assez similaire où Kyôsuke se trouve entre les 2 jeunes filles sans trancher. Cela se lit mais on sent de la redondance.
- Wang Tianjun
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Re: Kimagure Orange Road
Kimagure Orange Road 6
Le petit Kazuya continue de semer la pagaille dans le quotidien de son cousin Kyosuke ! Après qu'ils aient échangé leurs corps pour quelques situations assez tendancieuses, voilà que le jeune garçon accompagne son cousin ainsi que Madoka, Hikaru et Yûsaku dans une station de montagne ! Si nos héros ne sont pas encore très doués avec des skis aux pieds, les dangers ne sont pas tant sur les pistes que plus tard, au chalet, lorsqu'une erreur de chambre est vite arrivée...
Izumi Matsumoto continue sur la lancée du tome précédent, en dynamisant le récit grâce au trublion de service qu'est le petit Kazuya. Pourtant, Kyosuke à lui seul n'est pas en reste pour exprimer ses sentiments de manière plus ou moins volontaire, sous les effets de l'alcool où alors qu'il pense sa cause acquise. Une nouvelle fois, de nombreux quiproquos sont au programme... Mais l'auteur continue de faire monter la température avec une Madoka de plus en plus déshabillé. Mais, lorsque cela est fait de manière si juste et sensuelle, doit-on s'en plaindre ? Espérons simplement que la ligne rouge ne soit pas franchie.
Pourtant, en six tomes, le constat peut faire mal devant une situation qui peine franchement à avancer, malgré le cycle des saisons, des fêtes et de la nouvelle année scolaire. Aussi, le mangaka multiplie les situations burlesques dignes parfois d'un vaudeville... avec un brin de magie en plus ! Hélas, pour ne serait-ce qu'un simple rapprochement tactile entre nos deux protagonistes, les situations se veulent de plus en plus exagérées et de moins en moins compréhensibles. Est-ce du aux scènes en elles-mêmes, à la narration, où à la traduction qui peine à suivre ? Quoiqu'il en soit, si vous avez compris du premier coup la scène du chalet, toutes mes félicitations.
Les deux derniers épisodes de ce sixième volume ouvrent néanmoins la voie à des situations bien plus simples, faisant la part belle aux sentiments des personnages, sans grands artifices. L'histoire pourrait même aller vers une tournure un peu plus sérieuse, grâce à une Madoka au comble de son charisme. Une fois encore, son regard peut nous faire oublier les maladresses d'un volume inégal, et nous laisser patienter jusqu'au suivant avec une certaine impatience...
Le petit Kazuya continue de semer la pagaille dans le quotidien de son cousin Kyosuke ! Après qu'ils aient échangé leurs corps pour quelques situations assez tendancieuses, voilà que le jeune garçon accompagne son cousin ainsi que Madoka, Hikaru et Yûsaku dans une station de montagne ! Si nos héros ne sont pas encore très doués avec des skis aux pieds, les dangers ne sont pas tant sur les pistes que plus tard, au chalet, lorsqu'une erreur de chambre est vite arrivée...
Izumi Matsumoto continue sur la lancée du tome précédent, en dynamisant le récit grâce au trublion de service qu'est le petit Kazuya. Pourtant, Kyosuke à lui seul n'est pas en reste pour exprimer ses sentiments de manière plus ou moins volontaire, sous les effets de l'alcool où alors qu'il pense sa cause acquise. Une nouvelle fois, de nombreux quiproquos sont au programme... Mais l'auteur continue de faire monter la température avec une Madoka de plus en plus déshabillé. Mais, lorsque cela est fait de manière si juste et sensuelle, doit-on s'en plaindre ? Espérons simplement que la ligne rouge ne soit pas franchie.
Pourtant, en six tomes, le constat peut faire mal devant une situation qui peine franchement à avancer, malgré le cycle des saisons, des fêtes et de la nouvelle année scolaire. Aussi, le mangaka multiplie les situations burlesques dignes parfois d'un vaudeville... avec un brin de magie en plus ! Hélas, pour ne serait-ce qu'un simple rapprochement tactile entre nos deux protagonistes, les situations se veulent de plus en plus exagérées et de moins en moins compréhensibles. Est-ce du aux scènes en elles-mêmes, à la narration, où à la traduction qui peine à suivre ? Quoiqu'il en soit, si vous avez compris du premier coup la scène du chalet, toutes mes félicitations.
Les deux derniers épisodes de ce sixième volume ouvrent néanmoins la voie à des situations bien plus simples, faisant la part belle aux sentiments des personnages, sans grands artifices. L'histoire pourrait même aller vers une tournure un peu plus sérieuse, grâce à une Madoka au comble de son charisme. Une fois encore, son regard peut nous faire oublier les maladresses d'un volume inégal, et nous laisser patienter jusqu'au suivant avec une certaine impatience...
- Wang Tianjun
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Re: Kimagure Orange Road
Kimagure Orange Road 7
Venant de faire une fugue suite à une brouille avec ses parents, Madoka décide de demander l'hébergement à Kyosuke. Ce soir-là, ce dernier est justement seul à la maison. Même si la nuit pourrait être propice à une certaine promiscuité, le jeune homme décide cependant de rester sage. Pourtant, au beau milieu de la nuit, c'est bien Madoka qui vient le réveiller pour trouver un peu de réconfort...
Alors que Kyosuke et Madoka font leurs premiers pas de leur vie de lycéens, Kimagure Orange Road arrive à une certaine maturité, se traduisant par des situations toujours plus charmantes et sensuelles... Rassurez-vous, Kyosuke reste Kyosuke, avec son indécision chronique, mais n'est-ce pas aussi pour ça qu'on l'aime ? En revanche, on s'étonnera de voir Madoka prendre les devants à certaines reprises, comme lors de ce rapprochement nocturne empli de suavité. Pour la demoiselle, se montrer entreprenante est aussi une manière de masquer ses peines, et l'on s'étonnera de la justesse entre les deux personnages, pour ce moment très fort de la série.
Mais, bien sur, le manga conserve sa légèreté avec de nombreux chapitres humoristiques, oscillant entre le sympathique et le désuet. Entre jeux tendancieux entre étudiants, et quelques friponneries de Kyosuke sous l'emprise d'un mauvais sort, ce tome est décidément très volubile ! On retrouvera bien sur les facéties du petit Kazuya, aux histoires sentimentales qui n'ont rien à envier à son cousin. Mais aussi, soulignons l'arrivée d'une autre membre de la famille de Kyosuke, la pétillante Akane qui apportera un souffle de nouveauté à l'ensemble, tant par ses pouvoirs que par son tempérament. Mais aussi, la fin du volume nous amène vers une thématique inédite dans la série, dont on attend de connaitre le traitement par Izumi Matsumoto...
Sans jamais tomber dans la vulgarité, l'auteur continue de parler aux cœurs des lecteurs adolescents avec des rapprochements physiques de plus en plus concrets, quitte à faire passer son héros pour un pervers de temps à autre... La redondance est toujours de mise, mais est-on vraiment pressé d'en finir, quand l'histoire et si bien racontée ?
Venant de faire une fugue suite à une brouille avec ses parents, Madoka décide de demander l'hébergement à Kyosuke. Ce soir-là, ce dernier est justement seul à la maison. Même si la nuit pourrait être propice à une certaine promiscuité, le jeune homme décide cependant de rester sage. Pourtant, au beau milieu de la nuit, c'est bien Madoka qui vient le réveiller pour trouver un peu de réconfort...
Alors que Kyosuke et Madoka font leurs premiers pas de leur vie de lycéens, Kimagure Orange Road arrive à une certaine maturité, se traduisant par des situations toujours plus charmantes et sensuelles... Rassurez-vous, Kyosuke reste Kyosuke, avec son indécision chronique, mais n'est-ce pas aussi pour ça qu'on l'aime ? En revanche, on s'étonnera de voir Madoka prendre les devants à certaines reprises, comme lors de ce rapprochement nocturne empli de suavité. Pour la demoiselle, se montrer entreprenante est aussi une manière de masquer ses peines, et l'on s'étonnera de la justesse entre les deux personnages, pour ce moment très fort de la série.
Mais, bien sur, le manga conserve sa légèreté avec de nombreux chapitres humoristiques, oscillant entre le sympathique et le désuet. Entre jeux tendancieux entre étudiants, et quelques friponneries de Kyosuke sous l'emprise d'un mauvais sort, ce tome est décidément très volubile ! On retrouvera bien sur les facéties du petit Kazuya, aux histoires sentimentales qui n'ont rien à envier à son cousin. Mais aussi, soulignons l'arrivée d'une autre membre de la famille de Kyosuke, la pétillante Akane qui apportera un souffle de nouveauté à l'ensemble, tant par ses pouvoirs que par son tempérament. Mais aussi, la fin du volume nous amène vers une thématique inédite dans la série, dont on attend de connaitre le traitement par Izumi Matsumoto...
Sans jamais tomber dans la vulgarité, l'auteur continue de parler aux cœurs des lecteurs adolescents avec des rapprochements physiques de plus en plus concrets, quitte à faire passer son héros pour un pervers de temps à autre... La redondance est toujours de mise, mais est-on vraiment pressé d'en finir, quand l'histoire et si bien racontée ?
- Einah
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Re: Kimagure Orange Road
Je viens de lire le tome 6 et je n'ai pas eu de soucis avec la scène du chalet. Tu parlais par rapport à qui est dans quelle chambre ? C'est vrai que quand on voit Madoka et Hikaru ouvrir en même temps une porte, on a l'impression [spoiler]que c'est dans la même pièce au départ.[/spoiler]Wang Tianjun a écrit :Kimagure Orange Road 6
Quoiqu'il en soit, si vous avez compris du premier coup la scène du chalet, toutes mes félicitations.
Vol. 6 : Sinon concernant ce 6ème tome, il est toujours dans la lignée des précédents, c'est à dire un enchainement de situations entre Madoka, Hikaru et Kyôsuke. Pas un seul moment les relations n'avancent et Kyôsuke se complet à être chouchouté par Hikaru et à baver devant la belle Madoka. Madoka reste quant à elle toujours dans son coin, reprochant à Kyôsuke d'être un lâche mais ne faisant rien non plus pour montrer clairement ce qu'elle ressent. On voit que l'auteur met vraiment Madoka en avant, concernant sa féminité, à l'opposé de Hikaru, qui reste toujours un peu petite fille...
Malgré tout, j'ai trouvé la lecture beaucoup moins lourde qu'auparavant et les petites pointes d'humour étaient appréciable. Ce qui me fait un peu peur, c'est qu'il y a quand même 18 tomes et l'auteur n'a pas l'air de vouloir faire avancer les relations de suite...
- Wang Tianjun
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Re: Kimagure Orange Road
Kimagure Orange Road 8
Madoka, ou Hikaru ? Kyosuke semble avoir fait le mauvais choix ! Du moins, c'est qu'il croit avoir vu en rêve. Mais attention, car les songes du jeune homme sont souvent prémonitoires... il fera alors tout pour ne pas reproduire la situation qu'il a prédite, mais peut-on vraiment lutter contre le destin ?
Avec ce huitième volume, Izumi Matsumoto nous offre un cocktail de tout ce qui fait le sel de la série. Quelques évocations de pouvoirs magiques par-ci par-là, notamment avec une amorce vers des mondes parallèles, différentes hésitations amoureuses, un nouveau voyage,... Nous sommes ici définitivement en terrain conquis. Oui, mais n'en attendions-nous pas plus, surtout lorsque le tome précédait annonçait l'ouverture d'une nouvelle thématique sur l'homosexualité féminine ? Les chapitres se suivent mais ne se ressemblent pas, et l'on se demande même s'ils ne sont pas complètement interchangeables.
L'arrivée d'Akane, cousine de Kyosuke, n'apporte pour l'instant pas grand-chose de neuf, et l'on reste avec le sentiment que ce nouveau personnage est encore sous-exploité. Ces piques de jalousie où ses initiatives d'entremetteuses restent assez effacées, tant notre héros n'a pas besoin d'aide pour se mettre seul dans les pires quiproquos. Pourtant, la surprise viendra de quelques gestes affectueux savamment dosés, pour faire évoluer les rapprochement du triangle amoureux sans pour autant dépasser le stade de la relation chaste. Le premier baiser, ce n'est vraiment pas pour tout de suite !
La fin du volume apporte un peu de piment, avec l'arrivée d'un nouveau prétendant pour Hikaru... mais la jeune fille continue de n'avoir d'yeux que pour son Kyosuke chéri, occultant ses principaux défauts. On aimerait pouvoir en dire autant avec la série, mais ce tome trop routinier fait ressurgir les principales maladresses de l'auteur, qui se lit néanmoins avec l'entrain habituel. Hélas, contrairement à l'amour, ce volume manquait un peu de piment !
Madoka, ou Hikaru ? Kyosuke semble avoir fait le mauvais choix ! Du moins, c'est qu'il croit avoir vu en rêve. Mais attention, car les songes du jeune homme sont souvent prémonitoires... il fera alors tout pour ne pas reproduire la situation qu'il a prédite, mais peut-on vraiment lutter contre le destin ?
Avec ce huitième volume, Izumi Matsumoto nous offre un cocktail de tout ce qui fait le sel de la série. Quelques évocations de pouvoirs magiques par-ci par-là, notamment avec une amorce vers des mondes parallèles, différentes hésitations amoureuses, un nouveau voyage,... Nous sommes ici définitivement en terrain conquis. Oui, mais n'en attendions-nous pas plus, surtout lorsque le tome précédait annonçait l'ouverture d'une nouvelle thématique sur l'homosexualité féminine ? Les chapitres se suivent mais ne se ressemblent pas, et l'on se demande même s'ils ne sont pas complètement interchangeables.
L'arrivée d'Akane, cousine de Kyosuke, n'apporte pour l'instant pas grand-chose de neuf, et l'on reste avec le sentiment que ce nouveau personnage est encore sous-exploité. Ces piques de jalousie où ses initiatives d'entremetteuses restent assez effacées, tant notre héros n'a pas besoin d'aide pour se mettre seul dans les pires quiproquos. Pourtant, la surprise viendra de quelques gestes affectueux savamment dosés, pour faire évoluer les rapprochement du triangle amoureux sans pour autant dépasser le stade de la relation chaste. Le premier baiser, ce n'est vraiment pas pour tout de suite !
La fin du volume apporte un peu de piment, avec l'arrivée d'un nouveau prétendant pour Hikaru... mais la jeune fille continue de n'avoir d'yeux que pour son Kyosuke chéri, occultant ses principaux défauts. On aimerait pouvoir en dire autant avec la série, mais ce tome trop routinier fait ressurgir les principales maladresses de l'auteur, qui se lit néanmoins avec l'entrain habituel. Hélas, contrairement à l'amour, ce volume manquait un peu de piment !