Princesse Kilala

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Koiwai
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Princesse Kilala

Message non lu par Koiwai » 24 févr. 2013, 18:17

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La fiche sur le site


Tome 1 :

Découverte en France avec le très sympathique Un Amour de Bentô, la dessinatrice Nao Kodaka nous revient avec ce qui est en réalité son tout premier manga : Princesse Kilala, pour lequel elle est associée à la scénariste Rika Tanaka, et qui nous plonge dans le monde enchanteur des 6 plus célèbres princesses Disney.

Kilala est une jeune fille enjouée et emplie de doux rêves de princesses doucement mûris par les films de Disney. Elle-même rêve plus ou moins secrètement de devenir une princesse, même si elle sait que sa meilleure amie, la douce et jolie Erica, est mieux placée qu'elle pour ça ! Ce qui se confirme avec le futur sacre d'Erica au concours de princesse de son école.
Mais voilà qu'un peu avant le concours, Kilala découvre une étrange porte scellée qui lui offre la possibilité de faire un voeu. Un peu plus tard, un mystérieux et beau garçon est découvert dans son jardin. Nommé Rei, celui-ci est pourvu de la couronne de la 7ème princesse, princesse qu'il recherche à travers le monde avec son valet, et tout semble désigner Erica en tant que telle... tant et si bien que lors du bal du concours, la jolie Erica est kidnappée par de mystérieux ravisseurs ! N'écoutant que son courage, Kilala se lance à leur poursuite accompagnée de Rei, et le pouvoir de la couronne les projette bientôt dans un autre monde, féérique... celui de Blanche-Neige !

Le concept de Princesse Kilala est simple : tout au long d'une histoire fil rouge centrée sur la recherche de la septième princesse qui ne laisse d'ores et déjà aucun doute quant à la conclusion (il suffit de voir le titre du manga), les auteures nous plongeront, l'un après l'autre, dans chacun des univers des 6 princesses emblématiques de Disney : Blanche-Neige, Ariel, Cendrillon, Belle, Aurore et Jasmine.
Voilà qui aura de quoi séduire les plus jeunes filles qui rêvent toujours d'histoires de princesses, d'autant que côté ambiance, Rika Tanaka et Nao Kodaka s'appliquent : vive, intrépide et dotée de sentiments qui parleront très facilement aux jeunes lectrices les plus sensibles, mais pas pour autant aussi parfaite, élégante et naïve (qui a dit "niaise" ou "guimauve" ?) que les plus célèbres princesses Disney, Kilala est une héroïne à laquelle les fillettes peuvent s'identifier facilement, car au-delà de ses rêves de princesse, elle reste une jeune fille plutôt normale. Et c'est plutôt tout ce qui l'entoure qui est propice à la féérie, à commencer par le beau et élégant Rei, mais aussi la douce et jolie Erica (qui, elle, fait vraiment adorable petite princesse), sans oublier Tippy, sorte de petit rongeur au design mignon qui est en quelque sorte la mascotte de la série. Quant au monde de Blanche-Neige, il se veut très fidèle au dessin animé original : on retrouve une Blanche-Neige profondément gentille et douce, qui fait le ménage en chantant (la fameuse chanson "siffler en travaillant" est de la partie !), a pour amis tous les animaux de la forêt... Les 7 nains sont évidemment eux aussi de la partie, tout comme le miroir et la méchante reine avec sa pomme empoisonnée. Autant dire que pour apprécier pleinement la lecture, il est préférable d'avoir vu et adoré le film !

Il y a donc une vraie volonté d'offrir un univers fidèle à Disney et à même de plaire aux jeunes lectrices, et c'est sans doute le gros point fort de l'oeuvre qui, dès lors, a accompli la tâche la plus ardue. Pourtant, tout n'est pas parfait dans cette première incursion dans un monde Disney qu'est celle dans l'univers de Blanche-Neige.
On appréciera grandement la volonté des auteures d'offrir une histoire inédite. Rika Tanaka et Nao Kodaka ne reprennent pas bêtement l'histoire de Blanche-Neige, et offrent un petit récit réellement inédit, qui se déroule après la fin du film, où la reine est morte, où Blanche-Neige est désormais heureuse avec le prince charmant, mais n'oublie pas pour autant de rendre régulièrement visite à ses amis les nains. Et c'est à partir de là que les choses peuvent décevoir un petit peu : du fait de la rapidité du récit, l'aspect inédit de cette histoire par rapport au dessin animé en reste à ce stade, les deux mangaka se contentant ensuite d'enchaîner comme elles peuvent toutes les références au film (les nains, le miroir, la pomme, le château...) autour d'une petite histoire assez banale et très facile, qui n'exploite finalement pas grand chose. Par exemple, les 7 nains sont quasiment transparents, et leur caractère respectif n'est pas mis en valeur. Tout simplement, il est dommage que l'incursion dans le monde de Blanche-Neige soit si courte, car on aurait aimé en profiter plus et voir une histoire un peu mieux construite ! D'autant que l'on trouve quelques facilités qui ne choqueront aucunement les jeunes lectrices mais laisseront un petit goût de bâclé aux lecteurs plus attentifs. Par exemple, le cachot où sont enfermés nos héros a une fenêtre bien fermée par des barreaux, et quelques pages plus loin voici que ces barreaux n'existent plus pour laisser passer les nains. Quant à la défaite finale de la reine, elle est bizarre et expéditive.

Côté dessins, on sent que Princesse Kilala est le premier manga de Nao Kodaka, car il y a à quelques reprises des maladresses, comme la difficulté de bien montrer que Kilala et Rei sont devenus des nains dans le monde de Blanche-Neige (si ce n'était pas dit, on le verrait à peine). Mais il se dégage de l'ensemble une vraie volonté de bien faire : tandis que Blanche-Neige, les nains et la reine ont un look très fidèle au film (quoique la tête de Blanche-Neige peut par moments paraître étrange), les personnages du monde réel comme Rei et Erica ont un look plus typé manga, plus classique, simple mais séduisant et efficace. Quant à Kilala, elle est un peu entre les deux : très typée manga, mais pas si éloignée que ça d'un look Disney par certains aspects.

Résulte de ce premier tome une lecture qui devrait plaire aux jeunes filles qui sont encore bercées par les films de Disney et qui rêvent encore de princesses. Tout n'est pas parfait, l'histoire dans le monde de Blanche-Neige aurait pu être moins basique et facile et les dessins comportent quelques maladresses, mais Kilala est une héroïne sympathique, l'ensemble est suffisamment bien fichu niveau ambiance et références, et l'histoire fil rouge reste plutôt bien campée. Un début plutôt bon.





Bah quoi ? Oui, j'ai chroniqué Princesse Kilala :oops: :arrow:
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Koiwai
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Re: Princesse Kilala

Message non lu par Koiwai » 28 févr. 2013, 18:15

Tome 2 :

Ayant pu sauver Erica après avoir fait un tour dans le monde de Blanche--Neige, Kilala et Rei doivent à présent faire face à un nouveau problème : hypnotisée par ses ravisseurs, Erica s'est enfuie avec la couronne de la 7ème princesse ! Nos héros se lancent à sa poursuite, et finissent par tomber sur les véritables voleurs, qui s'enfuient en bateau. En les poursuivant, nos deux héros voient leur embarcation chavirer dans la tempête. Rei et Kilala sont sur le point de se noyer, notre héroïne est séparée du jeune garçon, finit par s'évanouir dans le tumulte des flots, mais est finalement recueillie par... Ariel, la petite sirène !

Après Blanche-Neige, voici Kilala plongée dans le monde de la Petite Sirène, Ariel, princesse des mers. Et après nous avoir proposé dans le premier tome une petite histoire se déroulant après les événements du film Blanche-Neige de Disney, Rika Tanaka et Nao Kodaka nous offrent cette fois-ci, dans ce deuxième volume, une aventure se passant avant les événements du dessin animé La Petite Sirène de Disney, à une époque où Ariel est un peu plus jeune et n'a pas encore rencontré son bel amour, le prince humain Eric. Ce qui ne fait qu'accentuer l'aspect assez enfantin, curieux de tout et très énergique de notre petite sirène.
Ainsi, après le monde doux de la gentille Blanche-Neige, on change de ton, et place ici à des aventures plus palpitantes, plus dynamiques, portée par une petite sirène joyeuse, chaleureuse, qui déborde d'énergie. C'est tout à fait dans l'esprit du film, et c'est un vrai bonheur quand on aime le long métrage, d'autant que certains clins d'oeil sont bien trouvés, comme le fait que Kilala et les lecteurs fans de la Petite Sirène savent très bien quel joli destin amoureux attend Ariel, pendant que la principale concernée en ignore tout.

A l'instar de Blanche-Neige, on retrouve ici tout ce qui fait l'univers de la Petite Sirène : une Ariel délicieuse comme déjà dit, mais aussi ses amis Polochon, le crabe Sébastien et le goéland Eurêka, le roi des mers Triton, le méchant requin, sans oublier l'horrible Ursula et ses sbires les murènes. Et étant donné qu'il est peu plus long, cet arc sur la petite sirène peut se permettre de réellement exploiter les différent protagonistes. Ainsi, là où les 7 nains de Blanche-Neige étaient assez effacés, Polochon, Sébastien et Eurêka ont une présence plus consistante et ont un comportement fidèle à l'esprit du film, ainsi trouve-t-on un Polochon qui suit Ariel et Kilala dans toutes leurs aventures, un Sébastien un peu bougon et humoristique parfois emporté par la tempête Ariel un peu contre son gré, un Eurêka toujours un peu perdu dans ses monologues... et une Ursula en grande méchante de l'arc, bien sûr. Quant au sévère mais bienveillant roi Triton, il est l'occasion d'aborder un peu al relation parents-enfants, tout en faisant ressortir le propre amour de Kilala pour ses parents pourtant partis au loin. Enfin, n'oublions pas les chansons, comme le célèbre morceau "Sous l'océan" qui est de la partie.

Portée par tout ceci, peut se dérouler alors une aventure assez classique mais bien menée, centrée sur la recherche d'un Rei perdu en mer, et où l'un des éléments-clés sera la magnifique voix de notre chère Ariel, un élément qui était déjà au coeur du film. Le tout se déroule de façon agréable et vivante, comporte beaucoup moins de ces petites incohérences qui pouvaient agacer dans le premier tome, et permet au bout du compte à notre héroïne Kilala de confirmer toute l'importance que Rei a pris pour elle, et de gagner un peu plus en confiance en elle.

En somme, de manière générale, là où l'histoire de Blanche-Neige paraissait par certains égards trop rapide et pas assez développée, les deux auteures nous offrent ici un focus plus long et de meilleure facture, rendant Ariel et ses amis délicieux. La lecture, bien que très classique dans sons fond, sera un vrai plaisir pour les jeunes lectrices amatrices d'histoires de princesses ou d'aventures un peu dépaysantes, ou plaira tout simplement aux fans de la Petite Sirène, dont on retrouve ici pleinement l'ambiance et les personnages, globalement tous bien exploités, même s'il reste un petit bémol au sujet de la défaite d'Ursula, aussi expéditive que celle de la Reine dans le tome 1.

Quant à la fin du volume, elle enclenche un nouveau bouleversement de prime importance dans le fil rouge, nous dévoilant l'identité de Rei (aucune surprise de ce côté-là) tout en faisant entrer en scène deux protagonistes que l'on attendait, et annonçant une suite délicate pour nos héros, qui seront sans doute à nouveau bien aidés par de nouvelles princesses Disney.
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Re: Princesse Kilala

Message non lu par Koiwai » 27 mars 2013, 00:46

Tome 3 :

Kilala comprend que pour aider Rei à reconquérir son pays Paradisos, elle devra réunir les sept pierres de la couronne et ainsi devenir la septième princesse ! Pour cela, pendant que Rei repart pour son île natale, notre héroïne participe à un concours de princesse où elle accumule les erreurs, étant incapable de manger avec grâce ou de bien danser. La jeune fille a encore beaucoup de progrès à faire pour devenir une princesse, elle serait presque sur le point de perdre espoir, mais de nouveaux bouleversements vont la mettre sur la route de la troisième princesse Disney : piégée par Valdou qui a trahi Rei et la ramène près de celui-ci pour le faire chanter et récupérer la couronne, notre héroïne, après un coup de feu, se retrouve dans le monde Cendrillon.

Troisième univers des princesses Disney à être exploré par Rika Tanaka et Nao Kodaka, le monde de Cendrillon reste malheureusement assez fade, la faute à un passage trop rapide dans ce monde. En effet, il faut tout d'abord attendre 70 pages et des événements un peu inutiles comme le concours de princesses, avant d'assister à cette plongée dans le monde de Cendrillon qui ne dure qu'une soixantaine de pages. Dès lors, les auteures n'ont pas vraiment le temps de bien exploiter cet univers. Bien sûr, tous les principaux personnages sont là, de Cendrillon au prince en passant par la belle-mère, ses deux horribles filles Javotte et Anastasie, les petites souris, le chat Lucifer et la marraine la bonne fée, mais quasiment tous les protagonistes sont sous-exploités : la belle-mère ne fait que quelques apparitions, les frasques de Javotte et Anastasie sont peu mises en avant, les souris et le chat Lucifer sont transparents et ne servent à rien, et la marraine la bonne fée se cantonne à son rôle, pas spécialement mise en avant. Le tout au fil d'événements qui reprennent fidèlement l'histoire de Cendrillon, maltraitée par sa belle-famille et se rendant au bal où elle séduira le prince, la seule différence étant que Kilala se mêle à la fête en n'ayant finalement que peu d'impact. De plus, entre des rebondissements très faciles (Kilala qui se jette du haut de la fenêtre et n'a même pas mal) et de grands moments du film occultés (la transformation du carrosse de Cendrillon, la chaussure de vair...), ce coup-ci on reste clairement sur sa faim, d'autant que l'impact qu'a Cendrillon sur Kilala est au final minime, puisqu'elle ne fait que consolider une idée déjà véhiculée par les précédentes princesses : il ne faut jamais abandonner son rêve, il faut toujours y croire en conservant un coeur pur.

Le retour dans la réalité se fait sur une nouvelle incohérence : mieux vaut ne pas se demander comment Kilala guérit comme par magie de la balle qu'elle semble s'être prise juste avant d'arriver dans le monde de Cendrillon. Le reste n'est pas beaucoup mieux niveau facilités : par exemple, on reste circonspect face à la facilité avec laquelle Kilala s'échappe de sa geôle, cachée sous des vêtements sales...

Au final, on a un tome qui déçoit un peu de par ses trop nombreuses facilités et l'univers de Cendrillon sous-exploité. Il reste pourtant une narration agréable, un trait mignon et une ambiance féérique qui feront passer un bon moment aux jeunes filles et leur permettront sans doute de passer outre ces défauts.
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Re: Princesse Kilala

Message non lu par Koiwai » 31 mars 2013, 21:53

Tome 4 :

Kilala est désormais déterminée à devenir la septième princesse, afin de sauver le royaume de Paradisos du coup d'état fomenté entre autres par Valdou. Pour cela, elle doit réunir les sept pierres de la couronne, et en a déjà trois en sa possession. En route pour trouver la quatrième pierre précieuse, Rei et elle se retrouvent plongés dans l'univers de la Belle et la Bête, où le jeune prince retrouve également une tête qu'il connaît bien... Sylphie, princesse d'un royaume voisin de Paradisos, qui se déclare fiancée de Rei !

On passera outre la banalité avec laquelle Sylphie est introduite dans l'histoire, pour constater que cette nouvelle venue apporte un peu de piment en se présentant comme la fiancée de Rei, soit la rivale amoureuse de Kilala ! Belle et élégante, Sylphie se présente comme une rivale de poids, mais se révèle toutefois bien différente de Kilala : arrogante et hautaine, n'hésitant pas même à se moquer des autres à commencer par la Bête, elle devra elle aussi apprendre à changer, et la bonté de Kilala pourrait l'y aider. Au-delà de la rivalité amoureuse, la relation entre Sylphie et Kilala se fait plus nuancée au fil des pages, une relation à mi-chemin entre rivalité et amitié s'instaurant petit à petit.

Pour le reste, l'histoire dans le monde de la Belle et la Bête, prenant la moitié du tome, s'avère honnête. Kilala, Rei et Sylphie débarquent au beau milieu de l'histoire du film de Disney, quand Belle est déjà au château de la Bête, mais que les véritables ennuis autour de Gaston n'ont pas encore commencé et que la malédiction n'a pas encore été levée. On trouve donc les attachants personnages secondaires du film, tels Big Ben, Lumière ou Zip, convenablement mis en valeur au détour de quelques petit rebondissements. Quant à Gaston, il apparaît assez tardivement et reste discret, étant un méchant somme toute très effacé. En réalité, les auteures préfèrent à juste titre se concentrer sur la relation entre Belle et la Bête. Le caractère de Belle n'est pas spécialement exploité, et l'on reste surtout séduit par la bonne utilisation de la timidité de la Bête, qui a un mal fou à faire passer ses véritables sentiments envers Belle. Toujours aussi franche et fraîche, Kilala risque de bien les aider, et au bout du compte c'est aussi notre héroïne qui évoluera encore un peu plus en laissant parler sa générosité naturelle.

La sympathique histoire dans le monde de la Belle et la Bête est à peine achevée que nos héros se retrouvent directement propulsés dans l'univers de la Belle au Bois Dormant, pour une histoire malheureusement moins convaincante car beaucoup trop courte, ce prenant qu'un seul chapitre d'une quarantaine de pages. Dès lors, tout va très vite. Les rares personnages secondaires du film comme les trois fées sont très peu exploités, et l'intrigue, qui prend place un an après la fin du film, se contente du strict minimum en faisant revenir vite fait bien fait Maléfice. On ne retient alors que la nouvelle avancée de Kilala, montrant envers une fillette une gentillesse qui lui vaut de récupérer très vite une nouvelle pierre, tout en se montrant de plus en plus digne d'être une princesse.

Dans le dernier chapitre, c'est le dur retour à la réalité : arrivés dans un royaume de Paradisos où les habitants ont été privés de leurs sentiments, Kilala et Rei sont traqués, doivent faire face à une nouvelle trahison, mais la bonté de Kilala pourrait à nouveau changer les choses.
Paradisos est en proie au chaos, et la mission de Kilala est désormais claire. Il reste deux pierres à acquérir, une princesse à rencontrer, et l'on a hâte de voir cette sympathique série se conclure avec le cinquième et dernier volume.
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Re: Princesse Kilala

Message non lu par Koiwai » 04 avr. 2013, 19:22

Tome 5 :

Poursuivis par Valdou, nos héros finissent par atterrir dans le sixième et dernier monde des princesses Disney : celui D'Aladdin ! Et ils tombent au beau milieu de l'histoire du film, juste après le voyage en tapis volant d'Aladdin et Jasmine. C'est l'occasion pour Nao Kodaka et Rika Tanaka de prouver qu'elles ont bien étudié leur copie, puisqu'elle nous proposent alors carrément de revivre une petite partie du film (le premier baiser d'Aladdin et Jasmine, l'enlèvement d'Aladdin qui manque de finir noyé...), mais sous un angle différent : celui de Kilala, Rei et Sylphie, qui en plus de devoir faire face aux manigances de Jafar, doivent prendre garde à ne pas être capturés et tués par Valdou qui les a suivis dans ce monde...

En plus d'un petit bout de l'histoire du film Aladdin, on retrouve ici quasiment tous les personnages qui font tout le charme de ce classique de Disney : Aladdin, Jasmine et Jafar bien sûr, mais aussi le perroquet Iago, le tapis volant, l'indispensable Génie qui fait évidemment des siennes, ainsi que les gardes, le père de Jasmine et le tigre Rajah qui font de brèves apparitions. A cause du passage du film choisi, on ne note qu'un seul grand absent : le petit singe Abu. Et bien sûr, comme toujours, tout ce petit monde est croqué fidèlement par Nao Kodaka, même si Aladdin a une drôle de tête à quelques reprises.
Le récit dans le monde d'Aladdin ne s'étirant que sur environ 70 pages, la plupart de ces nombreux personnages, comme le père de Jasmine, Rajah ou Iago, ne sont pas spécialement exploités et sont surtout là pour assurer le quota de références, mais l'histoire est néanmoins plaisante à parcourir car les autres personnages sont bien exploités (le Génie en tête), mais aussi parce que les deux mangakas huilent bien leur récit autour des manigances de Jafar, des notes d'humour apportées par le Génie ou Sylphie, et de l'amitié qui naît certes rapidement entre Kilala et Jasmine, l'envie de cette dernière de découvrir l'extérieur du palais étant par ailleurs elle aussi bien rendue.

La visite chez Aladdin et Jasmine terminée, l'heure est venue pour nos héros d'atteindre Paradisos, où ils auront fort à faire pour mettre fin au coup d'état de Valdou et des machines. S'en suit un combat final pas spécialement dense ou palpitant, mais qui fait bien ressortir la générosité naturelle de Kilala et tout ce qu'elle a pu acquérir comme qualités auprès des six princesses Disney, toujours présentes à ses côtés grâce aux pierres précieuses de la couronne. Ce petit passage action est très basique, mais aboutit joliment, de manière à nous offrir un ultime focus sur la façon qu'aura Kilala d'exercer sa fonction de princesse. Car on sait que la jeune fille, vive et active, n'est pas du genre à rester enfermée dans un palais, et elle nous le prouvera une dernière fois dans un final qui a le mérite d'exister, d'être abouti, et de s'ouvrir sur de belles perspectives qui raviront les jeunes lectrices avides d'histoires de princesses.

Mission accomplie, donc : si tout n'est pas parfait (on peut par exemple déplorer l'inutilité flagrante de Sylphie ou de la mascotte Tippy) et que l'ensemble reste prévisible jusqu'au bout, Nao Kodaka et Rika Tanaka offrent à la série un final néanmoins très appréciable et abouti, qui conclut cette courte et sympathique série sur une bonne note.
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