Désir C MAX

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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lovehina68
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Désir C MAX

Message non lu par lovehina68 » 20 févr. 2011, 14:50

Désir C MAX


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Présentation:
- Auteurs: Ayane Ukyo
- Editeur VF: Panini Manga
- Editeur VO: Shûeisha
- Prépublication: Margaret
- Date de publication: Juin 2008
- Nombre de volumes: 7

Tome 1:
La couverture du premier tome est alléchante, tout autant que le titre d'ailleurs. Mais le lecteur ne sera pas satisfait dès les premières pages. L'histoire est intéressante, et met en avant le thème de la pauvreté au Japon. Ainsi, l'héroïne doit travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille. Elle vit avec son frère, tandis que sa mère est à l'hôpital. C'est un thème trop peu aborder je trouve dans les shôjos, et il est ici très romancé et bien introduit. Ainsi, Mio se retrouve en quelques sortes « embauchée » par son riche voisin, appelé le prince Jinnai, pour être sa servante.
Le point fort de ce shôjo est tout d'abord le thème principal: la pauvreté. On verra alors une héroïne se débattre entre les envies de son riche voisin, et le souhait de gagner de l'argent pour faire vivre son petit frère et payer les frais d'hospitalisation de sa mère. Le point faible est ici le fait que les scènes de brutalité entre Mio et Jinnai se répètent et s'enchaînent. Certains lecteurs trouveront que cela est un avantage au premier tome, mais ces scènes ralentissent beaucoup l'histoire, et cela pourrait lasser.

Le lecteur finit par savoir, à la fin du tome, que Mio a vécu, lors de son enfance, quelque chose de très marquant avec le prince Jinnai, mais tellement choquant, qu'elle en avait perdu la mémoire. Elle découvre alors que celui-ci voit régulièrement sa mère à l'hôpital. Tout cela nous intrigue, et comme l'héroïne, nous sommes maintenant curieux de connaître la suite.
Pour résumé cela, c'est un premier tome avec quelques longueurs, mais qui laisse tout de même au lecteur le désir de continuer sa lecture, et d'en savoir davantage sur les deux protagonistes.
Ma Collection de Manga/Dvd

Profiter de la vie comme au dernier jour...

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Koiwai
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 26 févr. 2012, 17:39

Tome 1:

C'est avec un mélange de plusieurs sentiments que l'on feuillette les premières pages de Désir (c) max. De la crainte, en découvrant le titre racoleur. De la peur, en voyant la tête de nympho de l'héroïne sur la couverture. De l'angoisse, en découvrant la stupidité du synopsis au dos du volume. De la curiosité, en voyant Panini oser déclarer, dans son introduction, que l'auteure aborde le sujet de la pauvreté au Japon. Bien bien. Alors, après lecture de ce premier volume, vers quoi penche la balance ? C'est simple : gardez les trois premiers points cités juste avant, oubliez le quatrième, et vous obtiendrez un summum de bêtise. Mais en fait, ça, on aurait pu le deviner dès la double-page d'ouverture du premier chapitre, arborant une héroïne fièrement enchaînée par deux jeunes mâles en rut. Ah, d'accord.

En tout et pour tout, le sujet de la pauvreté que l'éditeur tente de mettre en avant est évoqué de manière assez vague seulement pendant les premières pages, lorsque nous découvrons Mio Omori, 17 ans, vivant dans une famille très pauvre, composée de sa mère coincée à l'hôpital, et de son petit frère, le père étant apparemment mort depuis des années. Ayant besoin d'argent pour soigner sa famille, la demoiselle enchaîne les petits boulots. Mais un jour, elle croise la route d'un jeune garçon volant au secours d'une fille sur le point de se faire entraîner par deux lascars dans leur voiture. Il la sauve donc, jette des billets à la gueule de tous pour les calmer (?), puis fonce sur notre héroïne pour lui tirer les cheveux (??) et... hem... l'acheter (???). Et accessoirement, il l'embrasse de force (?!?). La totale. Et tout ceci dans les 5 premières pages. Finalement, pas besoin de lire tout le volume pour comprendre dans quelle catégorie se range ce manga, hein.

Le décor planté tandis que nous, on a déjà envie de planter autre chose dans la figure des personnages, nous allons donc nous réjouir devant les interrogations d'une héroïne ahurissante de stupidité, qui va se demander pendant une poignée de pages (juste une poignée, hein, faut pas trop lui en demander) ce que lui veut le bonhomme. Ben, il veut t'acheter, t'as pas compris ? C'est plus que douteux, mais il l'a bel et bien dit, miss.
Mais ce qui est fort, c'est que la miss arrive quand même, dans ces quelques malheureuses pages de vague réflexion, à montrer toute sa bêtise : ainsi comprend-elle que le monsieur veut l'acheter (en même temps, pour la deuxième fois : ça, il te l'a dit, crétine), puis, une page plus loin, se repose-t-elle la question : "Qu'est-ce qu'il a voulu acheter ?". Paf.

Mais au fait, pourquoi prenons-nous le temps d'admirer la crétinerie de Mio sur ce point, alors qu'il y a bien pire en parallèle ? A tout hasard, l'aspect prostitution sous-jacent ? Un aspect qui pourrait être très intéressant s'il était mis en avant de manière pertinente : après tout, la prostitution par besoin d'argent est une triste réalité de notre monde. Mais ne comptez pas ici sur un traitement un minimum intelligent de la chose : on a juste une cruchotte qui va se faire embrasser puis sucer les tétons de force (la classe !), et qui va aimer ça même si au départ elle dit que non (pfff). La miss se pose quelques questions au départ : accepter cet argent, est-ce bien ? Mais ça dure une page, notre héroïne décidant ensuite qu'elle rendra l'argent au beau gosse la prochaine qu'elle le verra... ce qu'elle ne fera finalement pas, pour plusieurs raisons.
Premièrement, parce que c'est une andouille incapable de montrer le moindre signe de caractère ou de personnalité.
Deuxièmement, parce que le beau gosse en question est le fils de son richissime voisin, ce dernier ayant demandé à la mère de Mio si sa fille pouvait devenir leur boniche. Et ça ne pose pas de problème à la mère.
Troisièmement, parce que le richissime voisin est un vieux monsieur qui a tellement une bonne bouille qu'on ne peut rien lui refuser, pas même travailler pour lui en tant que boniche et se forcer à bien s'entendre avec son fils. Mon dieu.

Résumons donc ce premier tome : on a une héroïne complètement insipide, et un beau gosse qui veut la tripoter en échange d'argent. L'héroïne ne veut pas, puis finalement si (c'est même elle qui en redemande à la fin... si si...). Et puis de toute façon, même si elle ne veut pas, le beau gosse la tripote quand même. Le thème de la pauvreté et du besoin d'argent passe très vite à la trappe, Ukyo Ayane préférant se concentrer sur la bogossitude de son héros (sans cesse appelé "le prince" par Mio, ce qui sublime définitivement notre envie d'égorger la miss avec une lime à ongles rouillée), sur les séances de tripotage, et sur la mise en place d'une histoire de fond qui, sur des bases de passé commun et de trous de mémoire de notre héroïne (quand on vous dit qu'elle est conne), a pour l'instant bien du mal à nous sortir de notre terreur tant elle est mal mise en avant.

Soyons gentil et soulignons tout de même le coup de crayon classique mais agréable de l'auteur, mais ça ne suffit pas pour sauver le tout : nous voici face à un superbe exemple d'oeuvre putassière, où l'auteure semble prendre un malin plaisir à rabaisser encore et toujours son héroïne jusqu'à l'humilier. Et c'est un shôjo. Chapeau. Attendons tout de même de voir si cette histoire de passé commun vaut le détour, mais curieusement, on y croit assez peu...
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Kimi_
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Kimi_ » 28 févr. 2012, 08:54

Une phrase : J'aime! :D J'adore ton côté décalé et ironique, ce fut un grand moment de rigolade pour ma part. :lol:

(Ne me dis pas que tu as acheté le manga?) :o
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Koiwai
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 28 févr. 2012, 10:00

Acheté en occaz il y a un ou deux ans avec perspective qu'un jour ça me défoulerait :mrgreen:
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shun
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Re: Désir C MAX

Message non lu par shun » 28 févr. 2012, 14:59

mais là ou je ne comprend plus rien c'est que les filles achètent ça aussi en france ! + de 500 personnes le possède dans la mangathèque soit une très très belle performance!!! j'ai vraiment du mal a comprendre ?
Groupe facebook de vente manga en Belgique : https://www.facebook.com/groups/1024308 ... 6/?fref=ts

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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 01 févr. 2014, 15:46

Up de croûte, j'ai lu le tome 2 deux ans après le premier \o"/


Devenue en quelque sorte le jouet de Shoei (pouarf), Mio change toutefois d'avis sur lui dès lors qu'elle se rappelle enfin de leur passé commun. L'enfance commune des deux adolescents laisse entrevoir l'une des meurtrissures de Shoei et explique pourquoi celui-ci s'est éloigné de Mio après son enlèvement, mais dommage que tout soit si vite expédié. Quoi qu'il en soit, le rôle que la mère de Mio a eu auprès de Shoei trouve une explication et s'est ensuite répercuté sur le mental du garçon. Et tout ceci fait prendre conscience à Mio que... euh... elle est un peu amoureuse de Shoei. Ca sort de nulle part, ce n'est pas logique, mais bon. Quant à la mère de Mio, elle demande désormais à sa fille de... devenir la nouvelle nourrice de Shoei. Comme elle est gentille, la maman. Ah, et accessoirement, Shoei est adolescent, et comme il le dit lui-même, il n'a plus besoin d'une nourrice.

Après toutes ces choses insipides, voici Mio devenue néanmoins la "prof d'humanité" de Shoei. Le garçon, qui a été élevé comme un prince et n'a jamais eu de problèmes, va devoir subir les leçons de Mio afin de devenir un homme plus humain, plus proche des autres. Et entre les cours de cuisine du pauvre et le... euh... vol de légumes dans le potager de Hayato (c'est sûr qu'avec ça, Shoei va devenir plus humain), Ayane Ukyo va pouvoir enchaîner toutes sortes de... hem, "péripéties" pour faire découvrir au Prince la vie du peuple. Ou pas. Parce qu'en fait, les différentes étapes se résument quasiment à ce qui a été dit au-dessus, ce qui est maigre et ne fait, pour l'instant, pas changer Shoei. Au contraire, il continue de faire tourner en bourrique Mio (ce qui est assez drôle à quelques reprises), ou de la tripoter un peu quand il en a envie (ce qui est moins drôle... mais bon, Mio aime ça, donc ça justifie le truc, il paraît).

Bref, il y a un peu de mieux dans ce tome 2, car la perspective de voir Shoei devenir plus proche du commun des mortels pourrait être intéressante, et également parce que Hinata, le petit frère collégien de Mio, commet lui aussi des choses peu enviables pour rapporter de l'argent et intrigue pas mal. Mais c'est encore très laborieux, encore plus quand il y a des "le Prince" par-ci" "le Prince" par-là, ou quand Mio se fait tripoter sans raison (en début de tome Hayato s'y met aussi, comme ça, pour blaguer - ha ha ha, c'est tellement drôle de peloter les filles pour plaisanter... mais bon, de toute façon, par la suite Hayato est transparent).
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Koiwai
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 05 févr. 2014, 14:16

Tome 3 :

Mio s'inquiète un peu de voir son frère Hinata se rapprocher soudainement de Shoei, alors qu'encore peu de temps avant il déclarait le détester. Mais elle a à peine le temps de commencer à s'interroger qu'une nouvelle surprise arrive : le prince aimerait les voir loger, elle et Hinata, chez lui ! Ils n'ont pas trop le choix, et cette nouvelle situation ne va que compliquer encore plus les doutes de Mio...

Pourquoi donc Hinata s'est-il si soudainement rabiboché avec Shoei ? Mio a tout le loisir de s'interroger là-dessus... sans avancer. Pour réellement prendre conscience de ce qui se passe, il faudra attendre qu'elle surprenne le prince et son frère dans une situation très ambiguë... et au bout du compte, ce que Hinata va finir par lui avouer risque de la perturber encore plus... ou pas ?!
En effet, parallèlement aux interrogations autour de Hinata, Mio est également occupée à s'interroger sur Shoei et sur ce qu'elle ressent pour lui. Un coup, elle trouve chez lui un côté détestable qui la rebute, encore plus quand il se met à la tripoter. Un autre coup, elle a bien du mal à réfréner son désir pour lui. Ainsi de suite, et c'est tout. Là aussi, les mêmes interrogations durent sans évoluer, si bien que notre héroïne commence sérieusement à être agaçante...
La cerise sur le gâteau arriver alors, quand Hinata dévoile enfin ce qu'il ressent réellement. Un événement qui devrait bousculer en profondeur notre chère Mio, qui... ne trouve rien de mieux à faire que de partir dans les bras de Shoei, sans se poser plus de questions que ça, sans réellement s'inquiéter pour son frère. Elle aura toutefois un éclair de lucidité dans la foulée, en se traitant d'idiote.

Désir (c) max reste une série difficile à appréhender. D'un côté, il est plutôt intéressant de voir Ayane Ukyo briser certains tabous immoraux, si tant est qu'elle exploite bien cela par la suite. De l'autre côté, son héroïne reste désespérante, à être incapable de s'interroger en profondeur sur ce qui se passe à changer sans cesse d'avis sur Shoei (et puis, pitié, arrête de l'appeler "le prince" à tout bout de champ, pauvre gourde !), et à manquer de réactions concrètes (vive les interrogations stériles, c'est mieux) quand elle se retrouve aux prises de Shoei ou de Hinata, qu semblent un peu trop la prendre pour un jouet.
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 18 févr. 2014, 20:54

Tome 4 :

Il a beau se comporter parfois de manière odieuse avec elle, Mio est désormais convaincue de ses sentiments pour Shoei, si bien qu'elle accepte de vivre chez les Jinnai... Mais la situation plaît de moins en moins à son petit frère Hinata, qui a décidé de fuguer ! Elle parvient à l'avoir au téléphone, mais les dires de son petit frère la perturbent : un secret de famille cache sa naissance, et pour lever le voile sur cette énigme, Mio déniche dans la chambre d'hôpital de sa mère des lettres qui laissent peu de place au doute et l'effraient quant à la terrible vérité...

Quel est le secret qui sa cache derrière la naissance de Mio et Hinata ? Ayane Ukyo joue là-dessus pendant la majeure partie du volume... sans en faire grand chose, si ce n'est accentuer l'aspect sulfureux de sa série en intensifiant une relation qui pourrait bien être incestueuse. De ce côté-là, l'ambiance est bel et bien électrique, est encore accentuée par la confirmation des rapports immoraux qu'entretient le jeune Hinata, et est assez bien mise en valeur par le coup de crayon de l'auteure qui reste beau... mais au-delà des apparences, on reste sur quelque chose d'encore trop vide, avec des interrogations qui traînent en longueur sans évoluer avant les dernières pages, et des grosses ficelles énervantes (Tomoe qui sort de nulle part pile face à Mio quand celle-ci est en train de chercher son frère).

Désir (c) Max se bonifie un peu dans son ambiance sulfureuse, mais une nouvelle fois, dommage qu'en arrière-plan tout reste si lisse.
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 19 févr. 2014, 20:43

Tome 5 :

La vérité se dévoile finalement aux yeux de Hinata : ce n'est pas Mio qui est le frère de Shoei, mais lui. Pour lui, se pose désormais la question de vivre avec sa vraie mère qu'il a retrouvée, ou chez les Jinnai. Son souhait est pourtant tout autre, et est plutôt touchant. Le début de ce tome s'annonce donc sous les meilleurs auspices en promettant un focus plus abouti sur Hinata... avant que tout ne retombe.

Alors qu'on attendait beaucoup de la réaction de Hinata, celui-ci se contente finalement de conforter un triangle amoureux dont Mio est l'enjeu. L'approfondissement autour des tourments familiaux de Hinata ? Ils sont beaucoup trop vite expédiés. Le fait qu'il s'est prostitué pour ramener de l'argent ? C'est passé complètement à la trappe, et Mio ne s'interroge aucunement là-dessus, même quand elle parle à Tomoe, le mac de Hinata. Vive la débilité et les incohérences comportementales.

Bref, on oublie tout ça, tout ce qui aurait pu faire de Désir (c) Max une série un tant soit peu intéressante, et on se contente ensuite de ce bête triangle amoureux. Tous repartent vivre chez les Jinnai, Hinata s'arrange pour devenir l'égal de Shoei, les questions de mariage paraissent consternantes quand on voit les réactions des proches (bah voui, nos héros sont lycéens, parlent de mariage sur un coup de tête sans que Mio n'ait son mot à dire, et le papa semble s'en foutre). Et entre ses deux prétendants, Mio doit désormais faire bonne figure, montrer du caractère... ce qu'elle ne fait pas du tout, bien au contraire, puisqu'elle se contente d'être ballottée de l'un à l'autre sans vraiment réagir, en se sentant même émoustillée par moments face à ces deux garçons qui parlent d'elle comme d'un objet (le "c'est à moi" de Shoei est un summum de classe), et dont l'un des deux était encore son frère il y a peu.

Les incohérences comportementales sont insupportables, et les pseudo rebondissements sur base d'étalage de thune et de femme-objet sont à vomir. Désir (c) Max n'aura pas entretenu longtemps son vague intérêt visible depuis peu, et retombe déjà, plus que jamais, dans ses pires travers.
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Re: Désir C MAX

Message non lu par Koiwai » 26 févr. 2014, 16:02

Tome 6 :

Mio et Shoei nt fini par quitter la résidence Jinnai pour habiter ensemble, mais ils doivent malgré tout subir les frasques de Hinata, qui utilise les nouveaux pouvoirs que lui a conféré son statut de Jinnai pour n'en faire qu'à sa tête. Le petit frère adoptif de Mio est bien décidé à séparer le couple et à mettre la main sur sa grande soeur, par tous les moyens. Mais Hinata semble lui-même manipulé par quelqu'un au-dessus de lui... De qui s'agit-il ? Le père de Shoei, en apparence si gentil, y serait-il pour quelque chose ? Le doute ne semble plus permis quand la mère de Mio se retrouve soudainement expulsée de l'hôpital...

On retrouve dans cet avant-dernier tome Mio et Shoei acculés par un adversaire qui, derrière Hinata, semble tirer les ficelles. Ayane Ukyo joue un peu la carte du thriller et réveille un peu notre intérêt pour la série, en intrigant autour des complexes relations familiales unissant certains personnages. On reste donc assez intéressé par les questions autour du père Jinnai, et par quelques rebondissements plus ou moins attendus, comme l'identité réelle du véritable ennemi se cachant derrière Hinata et trompant tout le monde, Mr Jinnai compris. On ne peut pas dire que les révélations du tome soient surprenantes, la plupart d'entre elles étant assez prévisible,s surtout en ce qui concerne le mobile de celui qui exploite Hinata et Mr Jinnai. Mais il n'en faut pas plus pour redonner à la série un peu de curiosité.

Mais malgré ça, les problèmes restent nombreux dans Désir (c) Max. On peut évoquer la rapidité avec laquelle sont dénoués certains fils énigmatiques, pour une gestion des rebondissements qui ne prend pas toujours le temps de bien poser les choses. On peut aussi noter l'habituelle facilité de certains éléments, comme la capacité de Tomoe, de Hinata ou même de Hayato à toujours apparaître où il faut quand il faut. Et, surtout, il y a toujours quelques comportements à la limite de l'idiotie et de la putasserie. Pas mal de réactions de Mio donnent à nouveau envie de lui mettre des baffes, même si elle montre enfin un peu de caractère en repoussant Hinata. Quant à Hinata, justement, il reste invraisemblable dans la façon dont il trait celle qui était jusqu'à il y a peu sa soeur et qu'il est censé aimer. Par exemple, la tentative de viol est ridicule.

Bref, il faudra encore passer outre quelques comportements irritants et quelques facilités pour trouver dans cette dernière ligne droite un scénario prévisible mais un peu plus digne d'intérêt. C'est assez maigre, mais on se demande comment tout ceci va se finir dans le septième et dernier tome.
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