Ma femme est une etudiante

Rubrique consacrée aux seinen, c'est à dire des séries se destinant à un lectorat adulte.

Ma femme est :

Une Chaudasse (trés bien)
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Pas trop porter sur la chose (je connais pas)
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Bof sa dépend des jour (moyen)
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Déteste ça (nul)
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shinob

Message non lu par shinob » 04 févr. 2008, 19:37

oyooooo a écrit :Comment une femme peut elle écrire cela? :shock:
Peut être que pour un auteur (même s'il est de sexe féminin), l'érotisme dans toute sa splendeur, couplé à de basses contraintes commerciales, s'exprime par la nudité d'une femme au corps parfait, et non pas par deux hommes et un peu d'huile d'olive... :lol:

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Blacksheep
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Message non lu par Blacksheep » 04 févr. 2008, 19:48

shinob a écrit :
oyooooo a écrit :Comment une femme peut elle écrire cela? :shock:
Peut être que pour un auteur (même s'il est de sexe féminin), l'érotisme dans toute sa splendeur, couplé à de basses contraintes commerciales, s'exprime par la nudité d'une femme au corps parfait, et non pas par deux hommes et un peu d'huile d'olive... :lol:
Vous êtes priés de faire vos private jokes chez vous et non sur le forum. :wink:
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né un11septembre
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Message non lu par né un11septembre » 04 févr. 2008, 20:13

ce qui fait le defaut d'une serie comme celle si c'est qu'elle ne parle pas du desir feminin (même le plus debridé) de façon realiste.

J'ai bien d'avantage apprecié le manga "dernier soupir" de Mari Okazaki où l'heroine s'abandonne totalement au désir pour autre chose que la simple luxure. :roll:
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oyooooo
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Message non lu par oyooooo » 04 févr. 2008, 20:17

C'est pas un private joke c'est une référence à un Yaoi! Je n'aime pas personnellement regarder des mecs jouer avec de l'huile d'olive :lol:
Sinon l'érotisme peut se traduire par une belle femme nue, mais le mec avec sa petite étudiante, c'est vraiment le pire des clichés!
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Koiwai
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Re: Ma femme est une etudiante

Message non lu par Koiwai » 02 mars 2013, 19:13

Oui, j'ose upper ce topic 8)


Tome 1 :

Artiste polyvalente qui a aussi officié dans le jeu vidéo et que l'on connaissait déjà en France pour Peridot, Hiyoko Kobayashi revint ensuite aux éditions Tonkam avec l'une de ses oeuvres phares (adaptée en anime, en jeu vidéo, en divers goodies...) : Ma femme est une étudiante, série ecchi en 13 volumes, qui nous invite à suivre un couple marié un peu particulier...

Asami Onohara, belle étudiante de bientôt 18 ans, poursuit son curcus en prenant soin de cacher à tout le monde son secret : bien qu'elle soit encore jeune, elle est déjà mariée, qui plus est à son professeur de physique ! Mais ce passionné d'astronomie, extrêmement sérieux, s'est promis une chose : il ne touchera pas son épouse tant qu'elle n'aura pas fini ses études. Une situation délicate pour les deux mariés, car tandis que le jeune homme tente désespérément de résister à la tentation tant sa jeune épouse est belle, la demoiselle, elle, adorerait plus que tout que son époux la remarque, fasse plus attention à elle, et elle fait tout pour aller dans ce sens...

Prévu au départ pour être une série de courts sketchs faite un peu en dilettante par la mangaka sur demande se son éditeur, Ma femme est une étudiante commence de façon on ne peut plus légère, ne s'embarrassant du coup d'aucune histoire dans ce premier volume construit comme une succession de petites scénettes de seulement quelques pages, gentiment coquines et un brin humoristiques, où, au fil de différents thèmes (les 4 saisons, puis la surprotection du père d'Asami), tout est fait pour mettre en valeur la beauté d'une héroïne qui en charmera plus d'un, tant Asami est bien mise en avant, que ce soit côté physique (la demoiselle est une bombe aux formes prononcées et aux traits doux, ni plus ni moins) ou côté caractère (une jeune épouse aimante, attentive, très douce et un peu coquine, mais qui a tout à apprendre... un fantasme totalement cliché, qui séduira les uns et horripilera les autres). Et pour cela, Hiyoko Kobayashi se contente d'enchaîner tous les clichés possibles et imaginables pour titiller le mâle : Asami sous la douche, Asami en vêtements scolaires, Asami en yukata, Asami en maillot de bain scolaire, Asami en bikini, Asmai en vêtements d'été, Asami en santa, Asami en tenue de sport, Asami assoupie de façon aguicheuse...

Niveau histoire, c'est donc pour l'instant le degré zéro, puisqu'il n'y en a aucune, et que rien n'est encore expliqué (par exemple, comment ces deux êtres qui ne se connaissent apparemment pas très intimement en sont arrivés à se marier ?), et pour l'instant l'intérêt est tout simplement de suivre le quotidien banal ou un peu plus délicat de ce jeune couple maladroit, principalement Asami, son époux restant encore assez en retrait.

Pour l'instant, il faut donc plutôt prendre l'oeuvre comme un petit artbook, qui ravira les amateurs de jolies filles, d'autant que plus des 2/3 du tome (soit environ 80 pages) sont en couleur (une très jolie colorisation, ces nombreuse pages justifiant sans problème le prix du bouquin malgré son faible nombre de pages, d'autant que l'édition est satisfaisante), et qu'il est très appréciable d'avoir ici un titre olé olé dessiné par une femme. On a donc une sensibilité un peu plus féminine (mais pas trop non plus), un coup de crayon à la fois charnel et doux, qui nous offre également le point de vue de l'héroïne et croque les portraits des personnages de façon tout de même très cliché mais toutefois un tout petit peu plus réaliste que dans la plupart d'autres titres du genre parus en France.
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Re: Ma femme est une etudiante

Message non lu par Koiwai » 26 mars 2013, 17:54

Tome 2 :

Après un premier volume en forme de one-shot fait de petits chapitres à thème indépendants, ce deuxième volume s'ouvre sur quelques en couleur mettant Asami dans diverses situations aptes à faire monter la libido de ces messieurs, avant d'enfin nous plonger bel et bien dans l'histoire... pour peu que l'on puisse appeler ça une histoire, bien entendu.

On retrouve donc notre chère Asami, l'étudiante naïve qui rêve encore et toujours de se faire enfin prendre par son mari, celui-ci étant également son professeur, et étant surtout un homme bien trop sérieux pour oser toucher sa tendre moitié avant qu'elle n'ait fini ses études.
Ainsi se déroule leur vie, partagée entre la guimauve maladive de notre pulpeuse et toujours vierge héroïne, et son mari auquel on aurait bien envie de mettre quelques baffes, histoire de le réveiller. Une vie pas très mouvementée, si ce n'est par l'arrivée de Sakura, leur voisine, une mère célibataire hôtesse de bar qui ferait bien de Kyôsuke le nouveau père de son fils...

Si vous attendiez de forts rebondissements avec l'arrivée de Sakura et de son fils, passez votre chemin, car les nouveaux venus n'amènent que des problèmes superficiels réglés en deux temps trois mouvements, que ce soit en ce qui concerne une possible rivalité amoureuse ou quand Kyôsuke et Asami se retrouvent tous deux au bar à hôtesses suite à un trèèèès gros concours de circonstances paaaas du tout visible des kilomètres à l'avance (nan nan, du tout).
Hormis ceci, quelques sujets classiques sont traités de façon basique, comme l'anniversaire de Kyôsuke, et côté histoire ça reste donc le néant, le lecteur se contentant de suivre une vie quotidienne pas très passionnante car totalement convenue et portée par des rebondissements totalement éculés. Toutefois, on reste amusé par le fils de Sakura, véritable petit obsédé qui ne manque pas de dire tout haut ce que certains lecteurs doivent penser tout bas. Quant à Sakura, elle reste plutôt sympathique, son côté assez jovial et plus mâture venant contrebalancer le caractère guimauve insipide de la trop tendre Asami.

Les formes restent alors le principal atout de la série, tout étant prétexte à Hiyoko Kobayashi pour proposer son héroïne ou d'autres jeunes femmes (comme Sakura ou la camarade de classe d'Asami) dans des postures et des vêtements faisant parfaitement ressortir leur corps généreux tout en flirtant avec quelques fantasmes typiquement masculins. La mangaka croque à nouveau des filles bien en formes et très attirantes, sans non plus tomber dans le voyeurisme total. On reste dans un érotisme prononcé mais à l'ambiance légère.

En somme, Ma femme est une étudiante s'enfonce déjà dans tous les clichés possibles et imaginables sans faire ressortir grand chose, mais heureusement, les dessins charmants de Hiyoko Kobayashi sont là. Reste à voir combien de temps ils parviendront à sauver une série qui se fait déjà assez répétitive. Mais au vu des dernières pages, on peut avoir un petit espoir quant à quelques évolutions dans notre couple vedette.
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Re: Ma femme est une etudiante

Message non lu par Koiwai » 30 mars 2013, 15:29

Tome 3 :

Pauvre Asami ! Elle qui rêve de se faire ***** la ***** par son mari Kyôsuke, reste frustrée par le côté trop sérieux de celui-ci, qui refuse de la toucher tant qu'elle n'a pas fini ses études... Mais elle aussi a des envies de plus en plus fortes. Seulement, quand Kyosuke semble enfin vouloir passer à l'action, soit le jeune voisin Sasuke vient s'incruster, soit c'est notre héroïne qui n'a plus envie. La situation se complique encore un peu plus quand débarquent Iwasaki, une collègue de Kyosuke très entreprenante, et Erozaki, un étudiant à la réputation de "roi du porno" qui jette son dévolu sur Asami...

Dans ce troisième volume, Hiyoko Kobayashi tente d'apporter un nouveau souffle à son récit en faisant apparaître deux nouveaux protagonistes très particuliers. Très belle et charmante, Mlle Iwasaki, sous ses airs de jeune candide, semble bien cacher un jeu qu'elle dévoile dès qu'elle décide de s'intéresser à Kyosuke, qui aura fort à faire pour ne pas tomber dans ses filets et ne pas inquiéter Asami. Quant à notre héroïne, elle doit faire face en fin de volume à Erozaki, jeune garçon à la réputation peu flatteuse, vu comme un pervers, la caméra toujours à la main, prêt à filmer les filles... mais est-il si douteux et mauvais qu'il y paraît ?

Indéniablement, l'arrivée de ces deux personnages évite à la série de sombrer dès le troisième volume : Iwasaki ne manque pas de charme, tandis qu'Erozaki intrigue pas mal. Toutefois, il est vraiment dommage que la mangaka bâcle autant l'évolution de ses personnages et de leurs relations. Ainsi reste-t-on circonspect face à une Iwasaki qui tombe dans les bras de Kyosuke en deux temps trois mouvements sans véritable raison. Peut-être cache-t-elle quelque chose, mais Kobayashi ne distille aucun indice. Quant à Erozaki, son entrée en scène reste maladroite, et est surtout plombée par le comportement d'une Asami tellement cruche et niaise qu'elle en devient presque insupportable.

Tout au long du volume, c'est d'ailleurs le caractère d'Asami qui plombe le plus le tout. Même si elle reste séduisante de par sa plastique parfaite, la jeune fille s'avère de plus en plus désespérante de mièvrerie. Une jolie candide, pourquoi pas, mais là c'est trop : quand Kyosuke cède enfin à la tentation, c'est au tour de la jeune fille de le rembarrer sans qu'on sache pourquoi. Et sa façon très niaise et presque inconsciente de céder aux demandes d'Erozaki ou de s'interroger sur le succès des maid cafés auprès des garçons sont autant d'éléments accablants, parmi d'autres.

Le coup de crayon de Hiyoko Kobayashi, tout en rondeur, reste toujours aussi séduisant malgré quelques erreurs de proportion (on a parfois l'impression que les personnages sont un peu ratatinés), et les nouveaux protagonistes sont plutôt sympathiques, mais les comportements et interrogations complètement stupides de nos héros donnent envie de les baffer et plombent de plus en plus l'ensemble.
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Re: Ma femme est une etudiante

Message non lu par Koiwai » 02 avr. 2013, 19:20

Tome 4 :

Asami a beau avoir un corps parfait, son cerveau, lui, semble sacrément défaillant. Ainsi accepte-t-elle, sans se poser trop de questions, de poser pour Erozaki, notre photographe/cameraman en herbe à la réputation de pervers. Mais Asami en est persuadée : la réputation d'Erozaki est fausse, et c'est bien pour ça qu'elle a accepté de poser pour lui. Oui mais seulement, mademoiselle, quand on prend aussi bêtement et naïvement des positions aussi lascives sans que l'homme le demande et qu'on lui fait des demandes aussi stupides que l'enfilage de pull, il arrive ce qui doit arriver... On sait bien que Hiyoko Kobayashi doit offrir au lecteur son quota de fan-service, mais franchement, au bout d'un moment, des réactions moins débiles d'Asami seraient vraiment, vraiment bienvenues.

Mais bon, qu'importe, puisque de toute façon la suite du tome met de côté Erozaki, alias Kohei Iwasaki (oui oui, il est bien le petit frère de la prof allumeuse Iwasaki, bonjour la révélation bien grosse et visible des kilomètres à l'avance) pour se recentrer sur la relation entre Asami et Kyosuke, mise à mal par les incrustes à répétition de Mlle Iwasaki ou de Sasuke le gamin pervers de plus en plus insupportable. Tout le tome repose sur ces obstacles que sont Iwasaki et Sasuke. C'est ultra répétitif, mais ça a au moins le mérite de réveiller les ardeurs de notre couple-vedette, qui prend conscience qu'il doit passer à l'acte pour se consolider enfin. De ce fait, ce quatrième tome se veut un peu plus chaud que les précédents : on a un peu de masturbation avec une Asami qui semble découvrir son corps du haut de ses 17/18 ans (bonjour l'arriérée), puis quelques séances de tripotage au sein d 'un couple qui ose enfin se toucher un peu... mais désormais, Asami et Kyosuke auront fort à faire pour trouver un moment de calme ou un lieu paisible où ils pourront enfin s'aimer ardemment, loin des incrustes lourdingues du gamin vicieux d'une voisine irresponsable.

A force d'étirer l'évolution des personnages sur du vide et de surexploiter la mièvrerie profonde d'Asami, Hiyoko Kobayashi lasse, et Ma femme est une étudiante ne doit alors son salut qu'à ses dessins, une fois de plus, ainsi qu'à con côté un peu plus chaud dans ce quatrième tome. On espère désormais que les choses se bougeront enfin réellement dans le cinquième tome, ce que les dernières pages laissent présager.

Enfin, après quatre volumes, il est temps d'effectuer un petit bilan sur l'édition française, de plus en plus calamiteuse. Si l'impression et le papier restent de qualité, la traduction souffre de plus en plus de phrases poussives et de fautes de français grossières. Alors quand on voit en plus que le chat change de nom d'un tome à l'autre, on atteint des sommets de médiocrité.
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Re: Ma femme est une etudiante

Message non lu par Koiwai » 08 avr. 2013, 16:14

Tome 5 :

Pour enfin pouvoir concrétiser son amour pour Kyosuke sans être gêné par l'insupportable Sasuke, Asami décide d'attaquer de front et emmène son mari... au love hotel ?! La situation semble enfin devoir se décanter, mais...

Dans le début de ce cinquième volume, Hiyoko Kobayashi fait encore monter la chaleur en nous faisant bien comprendre que le moment tant attendu arrivera bientôt pour notre couple vedette, et ce même s'il y a de quoi rester un peu frustré par ce passage au love hotel, qui dure assez longtemps pour finalement aboutir sur une conclusion facile, qui repousse encore l'échéance. Pour le reste, on retrouve l'habituel ton résolument tendre et un peu ingénu, tellement tendre et ingénu qu'il tombe régulièrement dans la niaiserie et la stupidité (Kyosuke qui se demande pourquoi Asami veut l'emmener au love hotel... bah à ton avis, gros beta ?).

Malgré la tendance de la mangaka à rallonger à nouveau la sauce et à tomber dans une mièvrerie trop poussée, la chaleur monte et le côté maladroit de nos deux amants est toujours bien mis en avant, avant que le moment tant attendu n'arrive enfin ! On a à nouveau peur que l'insupportable gamin Sasuke viennent à nouveau tout briser, et pourtant, cette fois-ci c'est la bonne, et il se passe enfin quelque chose de concret dans Ma femme est une étudiante, le tout dans une ambiance toujours assez tendre. Le trait rond de Kobayashi reste plutôt délicieux, et même si sa mise en scène manque un peu de dynamisme, voir notre couple maladroit et naïf enfin uni fait plaisir.

Avec tout ceci, nous voici déjà arrivés dans la dernière partie du tome, où c'est Katsumi qui est mise à l'honneur. Tombée amoureuse d'un camarade, l'amie d'Asami va alors voir cette dernière s'incruster un peu trop dans ses sentiments naissants, notre héroïne pensant bêtement bien faire... Très basique pour l'instant, ce nouveau focus est néanmoins assez plaisant car il met enfin en avant Katsumi, un personnage jusque là très effacé.

Ce cinquième tome marque enfin le tournant tant attendu, et après nombre de passages visant à faire monter peu à peu la tension mais étant régulièrement désespérément trop longs et répétitifs, il y a enfin une évolution concrète entre Asami et Kyosuke. On regrettera toujours des grosses longueurs, des rebondissements basiques et tournant en rond (la nouvelle menace de Sasuke qui veut rentrer de force chez ses voisins... Bon dieu, mais abattez ce gosse !), des héros tellement tendres et doux qu'ils en deviennent niais et crétins, et des éléments sortis de nulle part (la promesse faite par Asami à son père), mais le cap enfin franchi fait que ce tome rehausse un peu le niveau.
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Re: Ma femme est une etudiante

Message non lu par Koiwai » 09 avr. 2013, 22:24

Tome 6 :

Asami est aux anges, car elle et Kyôsuke ont enfin réussi à écarter de leur chemin le sale gosse Sasuke (qui du coup devient quasiment absent de la série, hourra !) pour passer à l'acte ! Ca y est, la belle étudiante s'est enfin unie à son mari, et les deux jeunes gens passent de puceaux maladroits à chauds lapins, en baisant désormais régulièrement (oui, 5 tomes de vide pour en arriver là, c'est-y pas beau ?).
Mais de nouveaux problèmes ne tardent pas à arriver dans la vie de notre chère gourdasse : alors qu'elle s'inscrit avec Kasumi dans le club de cinéma pour pousser son amie dans les bras de Toru, le jeune homme semble plus intéressé par notre héroïne. Et alors qu'il déclare sans cesse qu'elle l'insupporte, le voici qui décide de lui déclarer sa flamme. C'est tout à fait logique.

Ce sixième tome se consacre donc principalement à la découverte de Toru par Asami. Sous ses airs hautains et peu sympathiques, elle va découvrir que le jeune homme cache un vrai bon fond. Comme elle est complètement cruche, elle le découvrira surtout quand elle se mettra bêtement et toute seule, avec une naïveté confondante, dans des situations impossibles (genre une tentative de viol, rebondissement subtil très mal amené parmi tant d'autres) où le jeune homme viendra la sauver. Et comme elle est profondément insipide, elle va vite se demander si elle ne serait pas un petit peu amoureuse de Toru, du coup. S'en suivent des doutes idiots où le lecteur n'aura qu'une envie : baffer Asami devant tant tant de crétinerie. Hiyoko Kobayashi étire une nouvelle fois un rebondissement insipide qui aboutit pour l'instant un peu sur du flan, si ce n'est un baiser volé qui nous confirme toute la stupidité d'une Asami toujours plus horripilante dans sa mièvrerie.

Voilà voilà. Après avoir voulu se taper son mari pendant cinq tomes, Asami, du haut de sa stupidité, commence à se demander si elle n'aimerait pas un tout petit peu aller voir ailleurs, juste comme ça, parce que Toru le lui propose un peu trop. Ma Femme est une Etudiante deviendra-t-il Ma Femme est une Biatch ? Face à tant de rebondissements sans intérêt, on n'a pas forcément hâte de le savoir...
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