Kekkaishi
Re: Kekkaishi
J'avais un peu peur de la tournure qu'allai prendre le manga avec ce tome 19 et je ne suis pas du tout déçu.
L'histoire du kekkai géant nous en apprend un peu plus sur les capacité de Yoshimori et sur le fait qu'il peut devenir un danger (je pense d'ailleurs que l'auteur devrai exploré cette piste qui pourrai être vraiment excellente) si il n'est pas encadré.
La trame prend ensuite une tournure extrêmement intéressante avec le développement des conflits au sein du conseil qui promet beaucoup.
Avec ce tome 19, Mme Tanabe nous prouve encore une fois qu'elle maîtrise parfaitement son sujet et que Kekkaishi est indéniablement un des meilleurs shonen du marché Français à l'heure actuelle.
L'histoire du kekkai géant nous en apprend un peu plus sur les capacité de Yoshimori et sur le fait qu'il peut devenir un danger (je pense d'ailleurs que l'auteur devrai exploré cette piste qui pourrai être vraiment excellente) si il n'est pas encadré.
La trame prend ensuite une tournure extrêmement intéressante avec le développement des conflits au sein du conseil qui promet beaucoup.
Avec ce tome 19, Mme Tanabe nous prouve encore une fois qu'elle maîtrise parfaitement son sujet et que Kekkaishi est indéniablement un des meilleurs shonen du marché Français à l'heure actuelle.
Re: Kekkaishi
tu vas te faire un copain à vie avec cette dernière phrase... 

Re: Kekkaishi
Ah bon ? ^^ Je suis tout nouveau alors je connais pas encore les membres et leurs gouts
Mais ça va venir 


Re: Kekkaishi
Bizarre, ça ressemble étrangement à ce que j'ai dit un bon paquet de fois auparavant dans ce topic^^. Ainsi que sur Mangavoraces.Luffy128 a écrit :Avec ce tome 19, Mme Tanabe nous prouve encore une fois qu'elle maîtrise parfaitement son sujet et que Kekkaishi est indéniablement un des meilleurs shonen du marché Français à l'heure actuelle.
Pour faire simple, avec mes 39 messages (40 avec celui-ci) sur ce topic, et mes critiques kilométriques, c'est bien sûr de moi qu'Otaku parlait.

Et si évidemment je ne peux m'empêcher d'être heureux de voir un nouveau défenseur de Kekkaishi (qui a bien sûr voté culte au sondage^^), il est un peu tôt pour dire qu'on va être copain à vie, je ne suis pas si superficiel que ça.


Sans spoiler, on entre maintenant dans une phase où l'intrigue devient très tendue, sérieuse (tout en conservant l'esprit du début de la série), et qu'on sent très fort la menace que représente la guilde. À partir de maintenant, Kekkaishi entre dans une phase vraiment très intéressante, à l'image de l'arc Kokuboro.Luffy128 a écrit :J'avais un peu peur de la tournure qu'allai prendre le manga avec ce tome 19 et je ne suis pas du tout déçu.
J'avais lu le tome 19 en scans il y a un bout de temps, et j'ai pris énormément de plaisir à l'avoir entre les mains. Preuve si il en est que Kekkaishi est un manga que j'adore, puisqu'il parvient à surpasser l'effet scan, qui en général freine mon avis d'acheter dès la sortie.
Mais avec ce rythme de trois mois d'intervalle, alors que le manga entre dans une phase palpitante, ça va être dur, voire insoutenable d'attendre la suite...
Je crois que je vais me mettre à l'animé pour patienter.
La piste sera explorée, Tanabe ne laissant rien au hasard.Luffy128 a écrit :L'histoire du kekkai géant nous en apprend un peu plus sur les capacité de Yoshimori et sur le fait qu'il peut devenir un danger (je pense d'ailleurs que l'auteur devrai exploré cette piste qui pourrai être vraiment excellente) si il n'est pas encadré.

"Les bons livres sont une ancre pour ton bateau dans le port de la vie. Même si une grande vague arrive, ton bateau ne sera pas emporté. Tu pourras mettre les voiles quand tu auras accumulé suffisamment de forces et de connaissances."
"Et moi aussi j'ai un rêve stupide qui me tient à coeur. Il est temps de me bouger pour le réaliser."
"Don't Think, Feel!"
Re: Kekkaishi
Bon. Je vous préviens, à tous ceux qui ont déjà lu Sorrow et / ou Wang, pas la peine de vous pencher sur ce qui suit. Je ne vais faire que répéter une grande partie de leurs arguments. Mais bon, ayant suivi la vague Kekkaishi, il fallait bien que je rende des comptes. Alors après sept tomes, voici un avis (féminin :p) préliminaire, et finalement résumé parce que mes idées se mélangent :
Démarrage en douceur, plongeon au ralenti dans l’univers de ce manga. Les premières pages sont sympathiques, le premier tome se lit facilement mais le besoin irrésistible de continuer n’est pas vraiment là. Problème. Sorrow aurait il contaminé Wang à un manga finalement divertissant mais sans plus ? Grave erreur. Depuis quand une série se résume t’elle a son (même ses, allez, je vois large) premier(s) tome(s) ? En tout cas, le simple curieux n’y verra pas son compte, et il passera son chemin sans hésiter. Mais le lecteur véritablement intrigué et patient prendra la peine d’aller plus loin, découvrant alors un manga qui ne paye pas de mine avec son humour, sa simplicité, son absence totale de prétention. Mais là où d’autres titres s’égarent dans les profondeurs abyssales des clichés et de la redondance, perdant cet élan héroïque et entraînant de leurs débuts, Kekkaishi garde ses qualités pour, peu à peu, s’éloigner des reproches qu’on peut lui faire. Parce que au-delà de toute l’intrigue principale, qui tient d’ailleurs debout, allant même jusqu’à intéresser vivement le lectorat néophyte, ce manga propose une toute autre dimension. Chose étonnante, la mangaka met ses personnages dans un contexte un peu différent : leur vie de tous les jours. Oui oui, le lycée / collège, les prises de tête familiale (un chapitre est même réservé au petit frère du héros, Toshimori), les passions, l’amitié, et pourquoi pas plus si affinités (?) sont au rendez vous. Dans les premiers tomes, on assiste à des chapitres assez dynamiques tout en étant légers. Là où nombre de mangakas se sont cassés les dents, Tanabe nous rappelle une chose primordiale : les détours ne sont pas inutiles (tiens tiens, ça s’applique à un autre manga, ça :p), au contraire. Quoi de plus intéressant pour le lecteur de découvrir les personnages et l’histoire peu à peu ? Parce que c’est bien ce qu’il se passe. Les affrontements avec les différents yokais permettent de mettre en place le monde de Kekkaishi, puis de présenter les protagonistes, et enfin de divertir. Ce qu’on peut reprocher pour l’instant, mais qui peut aussi bien être un atout selon les avis, c’est bien le fait que nous, lecteur ignorant, arrivons parfois par hasard sur ce manga, et que l’on a pas d’autre choix que de le prendre en cours de route, sans avoir le temps de se poser un peu sur les personnages. Au final, ceux qui parlent de lenteur se restreignent au scénario qui pose les bases, sans ressentir la rapidité avec laquelle on est entraîné dans le quotidien mouvementé de Yoshimori et Tokine.
Parlons d’eux, justement. Dans l’histoire, les deux héros ne sont pas forcément ce qu’ils semblent être. Certes, le but de Yoshimori est de protéger quelqu’un. Assez basique, pourtant c’est quelque chose qui passe bien, puisque pas uniquement relevé d’un « Je dois être plus fort » mais plus d’un « C’est pas bientôt fini cette histoire ? » A la différence de ses congénères héros de shonen, ce gosse n’a pas pour but ultime de progresser encore et toujours pour sauver le monde / accomplir sa destinée / se la pêter. Comme l’a déjà dit Sorrow (pionnier que je suis obligé de citer pour ne pas répéter bêtement :p), le « petit Yoshi » est plus un personnage de la vie de tous les jours. Il ne cherche pas à s’épanouir dans une quête mais plus à faire son boulot de nuit tout en négligeant le collège, à grand renfort de cafés au lait, de siestes et de gâteaux. On le voit, de plus, évoluer dans tous les aspects de sa vie. En famille, en cours, dans sa « mission », dans son amour naïf, maladroit et touchant pour Tokine, dans sa maladresse … Sa personnalité est bien plus affichée dès les premiers tomes que dans d’autres titres du marché. Mais, et ce malgré tout ce qui peut le différencier de la masse, Yoshimori a bel et bien subi un traumatisme dans son enfance, suite à la blessure de Tokine. Traumatisme qui le pousse perpétuellement vers l’avant, stimulant ses efforts et ses réflexions quant à son travail. Toujours prêt à aider, il reste LE héros de shonen qu’on a déjà vu. Mais un manga ne peut être restreint à l’image de son personnage principal, soit dit en passant bien plus intéressant que d’autres ayant pourtant le même profil de base. Tokine, elle, est bien plus novatrice. Comme le dit l’auteur dans ses post-faces, son âge lui donne une originalité très simple mais fulgurante. Plus sage, posée et réfléchie, elle garde ce caractère le long des sept tomes, sans tomber dans la schizophrénie en se mettant à hurler au secours. Au contraire, elle se montre forte, ne tombant jamais dans le sentimentalisme, elle est bien plus dure et sévère que son « collègue ». Elle n’a pas besoin d’aide, contrairement à ce que pense Yoshi’. Elle agit d’avantage en collaboration avec son ami, et même parfois (souvent ?) le surplombe sans le moindre effort. Les deux ensembles se complètent agréablement, sans évolution exagérée du héros, qui d’ailleurs ne fait qu’exploiter son potentiel sans courir après la puissance ou l’élaboration de techniques compliquées. La réflexion et la phase d’adaptation à l’ennemi, essentiellement développées par Tokine, sont remarquablement bien amenées, tout en subtilité. Ce qui coupe d’ailleurs l’herbe sous le pied à l’escalade de scènes déjà vues, du fait des kekkais assez simples -au début du moins- et du comportement de Yoshimori.
Toujours dans l’optique des personnages, on ne peut que remercier l’auteur pour ses efforts. En dehors de Yoshimori et Tokine, et sans compter leurs fidèles compagnons au flair aiguisé, qui ajoutent en humour mais pas seulement (d’ailleurs : merci Tanabe d’avoir créé un chien gay ! J’ai tellement rit …), on peut citer les « secondaires », relativement peu nombreux pour un shonen, tous présents pour quelque chose. Même les petits rôles servent toujours dans l’évolution des héros, et reviennent dans plusieurs chapitres au lieu de disparaître complètement. Jamais l’auteur ne les introduit uniquement pour booster un coup l’histoire et puis c’est tout, au revoir et merci. Non, leurs apparitions sont la plupart du temps savamment dosées, et permettent d’amener soit une sorte de morale, soit une évolution de Yoshimori. Et puis certains perdurent d’autant plus : Masamori, par exemple, est assez travaillé. Déjà, il prend beaucoup d’importance dans les derniers tomes que j’ai lu, en plus il possède un caractère complexe qui l’oppose à son petit frère, qui nous montre ici une petite poussée de « Je serai plus fort que lui ». Parfaitement acceptable quand on connaît ledit héros, et que Masamori ne tombe pas dans le cadre prédéfini du grand frère pousseur et encourageant, malgré les apparences. C’est là que je rejoins Sorrow : je ne vois pas ce personnage comme étant bienveillant et plein d’attention vers Yoshi. Il est bien trop froid pour cela, trop marginal et rancunier, envieux, c’est ce qui fait con charme. Mais cette difficulté à définir ce personnage se retrouve partout ailleurs : mis à part les premiers yokais qui mettent en route l’histoire, se basant sur quelques clichés bien songés, l’apparition du Kokubôrô renforce ce sentiment de malaise. Certes, ils combattent nos héros. Mais quelles sont leurs motivations pour se rassembler ? Cette envie de devenir humains ? En tout cas, le tome 7 est pour ça efficace est bien amené, jonglant avec action, combats, sentiments et mystère. Ce qu’on peut reprocher à Kekkaishi ? Un petit manque d’approfondissement dans les personnages quelque qu’ils soient. Aucune allusion à leur passé, ce qui nous empêche de pleinement apprécier leur avenir. Peut être que cela évoluera, à voir. Mais encore une fois je citerai Sorrow : « Kekkaishi est fortement ancré dans le présent, et n’apporte pas beaucoup de réponses sur des évènements plus anciens ». C’est ce que je trouve un peu dommage, je pense que le tout gagnerait en profondeur sans pour autant piétiner l’humour, omniprésent et plus qu’efficace !
Pour finir sur un point de vue purement artistique, il faut avouer que les dessins de la mangakas sont en adéquation totale avec son manga. Sans prétention, ils ne cherchent pas à impressionner ou à se démarquer d’une manière remarquable. Ils sont dans la continuité totale de l’univers de Kekkaishi, et donnent au titre cet aspect si agréable, si fluide. Les traits font bien passer les sentiments, ils ne sont pas exempts de défauts, ce qui authentifie un peu plus la lecture. Seul bémol : les graphismes, bien que particulièrement agréables, sont un peu plats pour la lectrice féminine que je suis.
Au final, je n’ai rien dit de nouveau mais il fallait que j’argumente un peu plus que « J’ai vraiment accroché ». Alors Sorrow, merci de la propagande xD J’attends d’avoir les moyens et je m’offre la suite. Moi qui n’aime pourtant pas spécialement le genre, je suis ravie de découvrir d’autres shonens mêlant agréablement action, humour et légèreté. Vraiment un idéal pour commencer le genre, je le conseille aux néophytes :p
Démarrage en douceur, plongeon au ralenti dans l’univers de ce manga. Les premières pages sont sympathiques, le premier tome se lit facilement mais le besoin irrésistible de continuer n’est pas vraiment là. Problème. Sorrow aurait il contaminé Wang à un manga finalement divertissant mais sans plus ? Grave erreur. Depuis quand une série se résume t’elle a son (même ses, allez, je vois large) premier(s) tome(s) ? En tout cas, le simple curieux n’y verra pas son compte, et il passera son chemin sans hésiter. Mais le lecteur véritablement intrigué et patient prendra la peine d’aller plus loin, découvrant alors un manga qui ne paye pas de mine avec son humour, sa simplicité, son absence totale de prétention. Mais là où d’autres titres s’égarent dans les profondeurs abyssales des clichés et de la redondance, perdant cet élan héroïque et entraînant de leurs débuts, Kekkaishi garde ses qualités pour, peu à peu, s’éloigner des reproches qu’on peut lui faire. Parce que au-delà de toute l’intrigue principale, qui tient d’ailleurs debout, allant même jusqu’à intéresser vivement le lectorat néophyte, ce manga propose une toute autre dimension. Chose étonnante, la mangaka met ses personnages dans un contexte un peu différent : leur vie de tous les jours. Oui oui, le lycée / collège, les prises de tête familiale (un chapitre est même réservé au petit frère du héros, Toshimori), les passions, l’amitié, et pourquoi pas plus si affinités (?) sont au rendez vous. Dans les premiers tomes, on assiste à des chapitres assez dynamiques tout en étant légers. Là où nombre de mangakas se sont cassés les dents, Tanabe nous rappelle une chose primordiale : les détours ne sont pas inutiles (tiens tiens, ça s’applique à un autre manga, ça :p), au contraire. Quoi de plus intéressant pour le lecteur de découvrir les personnages et l’histoire peu à peu ? Parce que c’est bien ce qu’il se passe. Les affrontements avec les différents yokais permettent de mettre en place le monde de Kekkaishi, puis de présenter les protagonistes, et enfin de divertir. Ce qu’on peut reprocher pour l’instant, mais qui peut aussi bien être un atout selon les avis, c’est bien le fait que nous, lecteur ignorant, arrivons parfois par hasard sur ce manga, et que l’on a pas d’autre choix que de le prendre en cours de route, sans avoir le temps de se poser un peu sur les personnages. Au final, ceux qui parlent de lenteur se restreignent au scénario qui pose les bases, sans ressentir la rapidité avec laquelle on est entraîné dans le quotidien mouvementé de Yoshimori et Tokine.
Parlons d’eux, justement. Dans l’histoire, les deux héros ne sont pas forcément ce qu’ils semblent être. Certes, le but de Yoshimori est de protéger quelqu’un. Assez basique, pourtant c’est quelque chose qui passe bien, puisque pas uniquement relevé d’un « Je dois être plus fort » mais plus d’un « C’est pas bientôt fini cette histoire ? » A la différence de ses congénères héros de shonen, ce gosse n’a pas pour but ultime de progresser encore et toujours pour sauver le monde / accomplir sa destinée / se la pêter. Comme l’a déjà dit Sorrow (pionnier que je suis obligé de citer pour ne pas répéter bêtement :p), le « petit Yoshi » est plus un personnage de la vie de tous les jours. Il ne cherche pas à s’épanouir dans une quête mais plus à faire son boulot de nuit tout en négligeant le collège, à grand renfort de cafés au lait, de siestes et de gâteaux. On le voit, de plus, évoluer dans tous les aspects de sa vie. En famille, en cours, dans sa « mission », dans son amour naïf, maladroit et touchant pour Tokine, dans sa maladresse … Sa personnalité est bien plus affichée dès les premiers tomes que dans d’autres titres du marché. Mais, et ce malgré tout ce qui peut le différencier de la masse, Yoshimori a bel et bien subi un traumatisme dans son enfance, suite à la blessure de Tokine. Traumatisme qui le pousse perpétuellement vers l’avant, stimulant ses efforts et ses réflexions quant à son travail. Toujours prêt à aider, il reste LE héros de shonen qu’on a déjà vu. Mais un manga ne peut être restreint à l’image de son personnage principal, soit dit en passant bien plus intéressant que d’autres ayant pourtant le même profil de base. Tokine, elle, est bien plus novatrice. Comme le dit l’auteur dans ses post-faces, son âge lui donne une originalité très simple mais fulgurante. Plus sage, posée et réfléchie, elle garde ce caractère le long des sept tomes, sans tomber dans la schizophrénie en se mettant à hurler au secours. Au contraire, elle se montre forte, ne tombant jamais dans le sentimentalisme, elle est bien plus dure et sévère que son « collègue ». Elle n’a pas besoin d’aide, contrairement à ce que pense Yoshi’. Elle agit d’avantage en collaboration avec son ami, et même parfois (souvent ?) le surplombe sans le moindre effort. Les deux ensembles se complètent agréablement, sans évolution exagérée du héros, qui d’ailleurs ne fait qu’exploiter son potentiel sans courir après la puissance ou l’élaboration de techniques compliquées. La réflexion et la phase d’adaptation à l’ennemi, essentiellement développées par Tokine, sont remarquablement bien amenées, tout en subtilité. Ce qui coupe d’ailleurs l’herbe sous le pied à l’escalade de scènes déjà vues, du fait des kekkais assez simples -au début du moins- et du comportement de Yoshimori.
Toujours dans l’optique des personnages, on ne peut que remercier l’auteur pour ses efforts. En dehors de Yoshimori et Tokine, et sans compter leurs fidèles compagnons au flair aiguisé, qui ajoutent en humour mais pas seulement (d’ailleurs : merci Tanabe d’avoir créé un chien gay ! J’ai tellement rit …), on peut citer les « secondaires », relativement peu nombreux pour un shonen, tous présents pour quelque chose. Même les petits rôles servent toujours dans l’évolution des héros, et reviennent dans plusieurs chapitres au lieu de disparaître complètement. Jamais l’auteur ne les introduit uniquement pour booster un coup l’histoire et puis c’est tout, au revoir et merci. Non, leurs apparitions sont la plupart du temps savamment dosées, et permettent d’amener soit une sorte de morale, soit une évolution de Yoshimori. Et puis certains perdurent d’autant plus : Masamori, par exemple, est assez travaillé. Déjà, il prend beaucoup d’importance dans les derniers tomes que j’ai lu, en plus il possède un caractère complexe qui l’oppose à son petit frère, qui nous montre ici une petite poussée de « Je serai plus fort que lui ». Parfaitement acceptable quand on connaît ledit héros, et que Masamori ne tombe pas dans le cadre prédéfini du grand frère pousseur et encourageant, malgré les apparences. C’est là que je rejoins Sorrow : je ne vois pas ce personnage comme étant bienveillant et plein d’attention vers Yoshi. Il est bien trop froid pour cela, trop marginal et rancunier, envieux, c’est ce qui fait con charme. Mais cette difficulté à définir ce personnage se retrouve partout ailleurs : mis à part les premiers yokais qui mettent en route l’histoire, se basant sur quelques clichés bien songés, l’apparition du Kokubôrô renforce ce sentiment de malaise. Certes, ils combattent nos héros. Mais quelles sont leurs motivations pour se rassembler ? Cette envie de devenir humains ? En tout cas, le tome 7 est pour ça efficace est bien amené, jonglant avec action, combats, sentiments et mystère. Ce qu’on peut reprocher à Kekkaishi ? Un petit manque d’approfondissement dans les personnages quelque qu’ils soient. Aucune allusion à leur passé, ce qui nous empêche de pleinement apprécier leur avenir. Peut être que cela évoluera, à voir. Mais encore une fois je citerai Sorrow : « Kekkaishi est fortement ancré dans le présent, et n’apporte pas beaucoup de réponses sur des évènements plus anciens ». C’est ce que je trouve un peu dommage, je pense que le tout gagnerait en profondeur sans pour autant piétiner l’humour, omniprésent et plus qu’efficace !
Pour finir sur un point de vue purement artistique, il faut avouer que les dessins de la mangakas sont en adéquation totale avec son manga. Sans prétention, ils ne cherchent pas à impressionner ou à se démarquer d’une manière remarquable. Ils sont dans la continuité totale de l’univers de Kekkaishi, et donnent au titre cet aspect si agréable, si fluide. Les traits font bien passer les sentiments, ils ne sont pas exempts de défauts, ce qui authentifie un peu plus la lecture. Seul bémol : les graphismes, bien que particulièrement agréables, sont un peu plats pour la lectrice féminine que je suis.
Au final, je n’ai rien dit de nouveau mais il fallait que j’argumente un peu plus que « J’ai vraiment accroché ». Alors Sorrow, merci de la propagande xD J’attends d’avoir les moyens et je m’offre la suite. Moi qui n’aime pourtant pas spécialement le genre, je suis ravie de découvrir d’autres shonens mêlant agréablement action, humour et légèreté. Vraiment un idéal pour commencer le genre, je le conseille aux néophytes :p
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.
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- Blacksheep
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Re: Kekkaishi

Re: Kekkaishi
Oui résumé, j'en ai parlé que superficiellement xD
Au final je sais pas ce qu'il ressort, mais "J'ai vraiment accroché" (ça c'était la version condensée de chez condensée
)
Au final je sais pas ce qu'il ressort, mais "J'ai vraiment accroché" (ça c'était la version condensée de chez condensée

[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
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- Floo D Ace
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Re: Kekkaishi
Moi j'ai envie de dire "Qui est à la base de tout et du topic Kekkaishi ??"
Je suis donc le fan #1 et j'ai quand mm été le premier à en parler sur ce forum, c'est triste de passé à la trappe......
Sinon en regardant le sondage, j'ai vu qu'un FOU avait mis "nase"..................peut-on savoir le nom de cet individu ?? Quoi qu'il a du être ban depuis...


Sinon en regardant le sondage, j'ai vu qu'un FOU avait mis "nase"..................peut-on savoir le nom de cet individu ?? Quoi qu'il a du être ban depuis...

Re: Kekkaishi
Ouais mais non, on peut etre le fan n1 d'une série a la foisFloo D Ace a écrit :Moi j'ai envie de dire "Qui est à la base de tout et du topic Kekkaishi ??"Je suis donc le fan #1 et j'ai quand mm été le premier à en parler sur ce forum, c'est triste de passé à la trappe......
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Sinon en regardant le sondage, j'ai vu qu'un FOU avait mis "nase"..................peut-on savoir le nom de cet individu ?? Quoi qu'il a du être ban depuis...


- Floo D Ace
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Re: Kekkaishi
C'est pas faux.........Harknass a écrit :Ouais mais non, on peut etre le fan n1 d'une série a la foisFloo D Ace a écrit :Moi j'ai envie de dire "Qui est à la base de tout et du topic Kekkaishi ??"Je suis donc le fan #1 et j'ai quand mm été le premier à en parler sur ce forum, c'est triste de passé à la trappe......
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Sinon en regardant le sondage, j'ai vu qu'un FOU avait mis "nase"..................peut-on savoir le nom de cet individu ?? Quoi qu'il a du être ban depuis...Toi c'est One Piece, Sorrow c'est Kekkaishi

