Devil Devil

[Erkael]

Vol 11: Les évènements se sont bien calmés après la défaite des quatre généraux de Satan, on retrouve nos héros vivant de nouveau tranquillement, allant au lycée comme avant…deux chapitres d’une certaine tranquillité qui à la limite sont assez mal venues à ce stade de l’histoire, une temporisation qui n’était vraiment pas utile. Mais très vite l’action va de nouveau retrouver sa place, Sword et Ios vont entamer une nouvelle quête, sans doute la dernière, afin de renverser Satan lui même. L’auteur introduit encore un nouveau personnage en la personne du garde du corps de Sharo, et malgré que l’annonce renversante qui guidera nos héros vienne de lui, il n’est pas exploité d’avantage et on se dit qu’il est de trop, et vu la tournure des évènements, il y a peu de chances qu’il ait une place plus importante par la suite…un coup dans l’eau !
Mais par contre l’auteur nous réserve une surprise plutôt sympathique ; elle n’a rien d’original, mais elle fait plaisir : on retrouve un personnage possédant un charisme fou. Ce qui n’est pas le cas par contre d’un autre nouveau personnage qui s’avère être le père de Satan, soit l’ancien seigneur des ténèbres…vu le pedigree du bonhomme l’auteur aurait pu faire un effort un peu plus grand !
Mais comme toujours tout passe tout seul dans ce titre qui ne cesse de nous séduire malgré son manque de prétention (ou grâce à ce manque de prétention peut être). Par contre, et c’est malheureux, Ios est définitivement relégué au second plan malgré quelques interventions bien senties.

[Wang Tianjun]

Par contre, et c’est malheureux, Ios est définitivement relégué au second plan malgré quelques interventions bien senties.

De ce que je m'en souviens, le prochain tome devrait te contenter sur ce point !

Et sinon effectivement, l'auteur ramène beaucoup trop de personnages d'un coup vers la fin, la plupart étant tout aussi vite oublié. Sharo, son garde du corps dont j'ai oublié le nom depuis, le père de Satan...

[Erkael]

Vol 12: C’est le moment pour tous les personnages de faire des choix décisifs ! Sword est-il prêt à sacrifier son ami Shiva pour posséder son pouvoir ? Ios va t-il accepter la proposition de Great Satan, et ainsi pactiser avec les démons pour acquérir un pouvoir sans commune mesure ?
Pour une fois, c’est ce dernier qui retient le plus notre attention au détriment de Sword ! Depuis un moment Ios avait presque atteint le rang de spectateur, et laissé la vedette à Sword, personnage truculent il est vrai, mais l’auteur a semble t-il décider de reprendre les choses en mains pour celui qui devait normalement partager à parts égales le rôle de héros du titre ! Ainsi l’ange en proie aux doutes va aller chercher le pouvoir le plus terrifiant pour un ange, à savoir celui de Lucifer, l’ange déchu ! L’auteur continue de revisiter les références à sa sauce, mais cela prend bien. Rarement la dualité Ios / Kanna aura été autant exploité, en tout cas de façon aussi intéressante, ce qui fait enfin de ce personnage le plus intéressant du titre.
L’auteur commence également à s’attarder sur l’amitié latente de nos deux héros, amitié malheureusement impossible si l’on suit la logique des choses, mais qui semble pourtant bien présente. Pour le moment il s’en sort plutôt bien, cela reste cohérent sans tomber dans le pathos gnangnan du shonen.
On se retrouve donc avec un très bon tome, bourré d’action survitaminé, et on sent que l’auteur en garde encore sous le coude ! Un titre simple et sans prétention mais terriblement efficace !

[Erkael]

Vol 14: La fin du tome précédent nous avait laissé sceptiques, après le grand chaos de l’arc précédent, après avoir affronté de puissants démons en enfer puis Satan lui même, nos héros se retrouvaient à nouveau au lycée pour affronter des hommes lézards… On étaient loin d’être convaincus et on espérait que ce tome arriverait à nous convaincre…malheureusement c’est le contraire qui se produit.
Subitement, l’auteur nous sort un tournoi de son chapeau, un tournoi des plus ridicules qui plus est. Alors qu’il est sur le point de conclure sa série, il faut qu’il tombe dans ce grand cliché qu’est le tournoi, et bien entendu, par équipe de cinq je vous prie ; toute ressemblance avec Yuyu Hakusho n’est que fortuite. Et a quoi sert de nous pondre un tournoi si il doit être aussi bâclé et mal exploité ? A quoi sert d’utiliser des équipes de cinq si cela ne sert en rien le déroulement de celui ci ? En seulement la moitié du tome, on est déjà en demi finale. Les adversaires sont ridicules, ceux présentés comme futurs adversaires potentiellement forts sont ridicules, et entre nous après avoir affronté des démons de l’enfer, voir nos héros face à des lycéens est le comble du ridicule. Même les quiproquos entraînés par les changements de personnalités de Sword et Ios commencent sérieusement à lasser. L’auteur nous pond une histoire elle aussi sortie de son chapeau concernant Ranpu, histoire de justifier ses actes, cela n’avait jamais été mentionné jusque là, mais c’est bien pratique ici, alors c’est pas grave, on l’intègre…
Cette partie est vraiment celle de trop, l’auteur aurait du s’arrêter plus tôt. Bien que la série ne brillait pas par son originalité, on ne pouvait s’empêcher de lui trouver un certain charme, mais là on ne prend presque plus de plaisir à lire ce tome.

[Wang Tianjun]

Ah oui ça, la fin... pas vraiment exceptionnelle
A l'époque je savais déjà que la série se terminait en 15 tomes, et je me demandais bien ou l'auteur voulait en venir avec ce quatorizième ! Retour au lycée, le tournoi sorti d'on ne sait où, les geeks avec leurs machines (oh my god), rampu...

Peut-être que l'auteur voulait repartir de plus belle et qu'on lui a dit "fausse bonne idée", du coup la série s'en est retrouvée écourtée... en tous cas le dernier tome est bien bordélique en son genre aussi !

[Erkael]

Vol 15: On peut lire dans le résumé, présent sur le dos de la couverture de ce volume : « Une apothéose d’action et d’aventure ! » Mais apothéose ne rime t-il pas avec grandiose ? Car il n’y a absolument rien de grandiose dans cet ultime tome qui vient saper le peu d’enthousiasme qu’il nous restait pour cette série.

On avait laissé nos héros aux prises avec une troupe d’anges en plein milieu d’un tournoi…il ne faudra pas plus de quelques pages pour que tout ceci soit oublié et qu’on se retrouve en plein milieu d’une bataille gigantesque opposant le ciel et ses anges face à l’enfer et ses démons… Excellent pourrait-on se dire ! Mais on ne se le dit pas, bien au contraire. Car si la transition (peux t-on parler de transition ?) avec cette grande guerre est particulièrement bâclé, et il en sera de même pour la bataille en elle même. Tout est atrocement précipité, les révélations douteuses pleuvent à chaque page, les retournements de situations sont légions, au point que cela en devient ridicule, les généraux de Dieu sont expédiés en trois pages, des personnages vaincus reviennent sans que l’on sache trop pourquoi…c’est vraiment le festival du n’importe quoi !
On ne parle même pas de l’affrontement final qui est bouclé en deux temps trois mouvements grâce à un prétexte pitoyable.

Le dernier chapitre conclue cela de manière bien peu satisfaisante, rendant ridicule le 101è duel entre Sword et Ios dont il est question depuis le tout premier volume !

Voilà l’exemple parfait d’un gâchis total à partir de bonnes bases saines !

Un dernier tome à vite oublier afin de garder des bons souvenirs du reste de la série.