Seven Days

[Einah]

Seven Days

Présentation :
- Au Dessin : Rihito TAKARAI
- Au Scénario : Venio TACHIBANA
- Editeur VF: Yaoi-Taifu
- Date de parution VO : 2007
- Date de publication VF : 2010
- Nombre de volumes VF : 2 (Terminé)

La fiche sur Manga-News

Résumé : Un lundi matin devant le portail du lycée, Yuzuru Shino, élève de terminale, s'adresse à Tôji Seryô de deux ans son cadet : "Tu veux sortir avec moi, Seryô ?". Seryô est réputé pour accepter de sortir avec la 1ere fille qui le lui demande le Lundi. Mais il stoppe toujours la relation le week-end venu. C'est donc un peu par jeu et par provocation que Shino lui fait cette proposition. Comment Seryô va-t-il se comporter ? Cela va donc marquer le début d'une troublante semaine pour les deux garçons...

"Pas facile de tomber amoureux de quelqu'un..."

[/color][/b]

Avis : La particularité de cette série c'est qu'elle se déroule sur 7 jours. Les chapitres du 1er tome vont du Lundi au Jeudi et ceux du 2ème tome du Vendredi au Dimanche.
Que ce soit Yuzuru Shino ou Tôji Seryô, tous deux plaisent énormément au fille. Cependant, ils ont un comportement complétement différent envers leurs petites amies.
Yuzuru Shino n'arrive pas à garder ses petites amies. En effet, d'apparence stoique et calme, quand sa petite amie "du moment" apprend à le connaitre, elle découvre un garçon impulsif et naif. Au final, voyant qu'il ne correspond pas à l'idée qu'elle s'en était faite de part de son apparence, elle le quitte.
Tôji Seryo a donc la particularité d'accepter de sortir avec la 1er fille qui le lui demande le Lundi. Il fait tout pour combler et respecter sa petite amie. Mais à chaque fois, cela ne dure qu'une semaine car au final, il n'en tombe pas amoureux. La séparation se fait toujours le dimanche.
Deux hommes avec deux caractères différents, l'un attentionné s'oubliant même parfois et l'autre impulsif et naif.
C'est un peu sur un coup de tête, qu'Yuzuru va demander à Seryô de sortir avec lui. C'est certainement son côté impulsif qui est ressorti.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est de découvrir le point de vue des deux personnages principaux. On va découvrir au fil de la lecture, leur ressenti par rapport à la situation. Mais également les sentiments qu'ils vont éprouver au fil des jours passés ensemble : découverte l'un de l'autre, interrogation, doute, remise en question, blessures, sincérité ?
Le passé sentimental de Tôji Seryo nous sera très vite conté et l'on comprendra les raisons de sa quête de l'amour...

Au niveau des graphismes, j'ai eu un peu de mal avec les traits au nez pointu. Mais cela s'oublie vite, tellement on est emporté dans l'histoire. Ceci est pour ma part, une histoire de goût personnel.
La couverture du 2ème volume est vraiment très belle.

Au final, Seven Days est une oeuvre simple, attendrissante et touchante. Pas de mauvais cliché. A la fin, on aurait peut être aimé connaitre tout ce qui se passe après ces 7 jours. Car une semaine passe très vite... Mais cette série à le mérite de se positionner sur les débuts d'une relation sentimentale et de surtout ne pas en faire de trop. Elle est destinée autant pour ceux qui aiment le yaoi que pour ceux qui aiment le shojo. Il n'y a pas de scène classé 18 + ou 16 +.

Mon petit conseil : Avoir le 2ème volume de suite sous la main, au risque de ressentir une très grande frustation

[Koiwai]

Boy's love infiniment agréable, dont j'ai presque envie de dire qu'il est idéal pour quiconque a envie de s'essayer au genre sans l'avoir encore fait de peur de tomber sur des relations homosexuelles trop poussées, tant le tout reste très soft ici (quelque bisous tout au plus).
Les couvertures, qui ont en grande partie contribué à mon achat de la série, reflètent bien le contenu: c'est à la fois frais, doux et mélancolique, ça s'écoule paisiblement comme une poésie. Le trait de la dessinatrice est d'une grande délicatesse et participe grandement à l'impression de douceur, et les deux héros, différents, sont dépeint avec subtilité et une certaine légèreté. Et si le récit touche, c'est avec la plus grande simplicité. Vraiment l'une des bonnes surprises de ces derniers mois.

Je conseille, autant aux fans de boy's love qu'aux autres !

[Sanashiya]

Chouette, un topic sur cette superbe série ! ^^

Pour moi aussi, ce qui m'a décidée à acheter le premier tome de Seven Days, c'est la couverture, parce que je suis bêtement amoureuse des ciels bleus (des cieux bleus ?). Rien qu'avec la couverture, à mes yeux, il y avait déjà une ambiance à la Makoto Shinkai, ou qui me faisait penser aussi un peu à la Traversée du Temps...
Bref, couverture, déjà : excellent point.

J'ai donc ramené le tome chez moi et je l'ai dévoré d'une traite - et je ne peux que plussoyer Einah, jolie frustration à la fin du tome, et l'envie d'avoir l'autre tout de suite dans les mains. Un manga yaoi avec une jolie couverture, c'est déjà génial, mais alors un manga yaoi avec une jolie couverture, des jolis graphismes, des personnages attachants et un scénario existant... C'était vraiment LA bonne surprise de l'année pour moi. ^^

Les personnages, encore un plus : Seryô, par exemple, qu'on pourrait prendre pour un tombeur parce que chaque lundi, il change de nana ; mais en fait, il cherche juste tomber sérieusement amoureux, et j'ai beaucoup aimé son côté candide et innocent, comme un enfant grandi trop vite. Même si j'ai préféré Seryô, Yuzuru était aussi un bon personnage, avec ses doutes à propos de lui-même et de l'amour en général...

Sans compter que ces personnages étaient moulés dans une ambiance délicate sans être niaise, légère mais pas frivole - un genre de légèreté à la Love Me Tender, où il n'est pas besoin que tout soit dit sans cesse pour le message passe.

Bref, j'ai été totalement conquise par les deux volumes du manga. Comme Einah, j'aurais bien voulu voir la suite de l'évolution de leur histoire, mais enfin, c'est pas plus mal de rester sur cette fin, après tout, ça laisse la place à l'imagination.

Si je voulais vraiment être tatillon, je dirais que j'aurais aimé que les personnages secondaires, comme les amis de Yuzuru, soient un peu plus développés ; mais en deux tomes, c'est nettement impossible de créer un background pour chacun d'eux. Au final, on se concentre donc sur les deux héros, mais ce n'est pas plus mal.

J'ai bien aimé le fait qu'il n'y ait pas de scène explicite : comme quoi, il n'y a vraiment pas besoin de cul pour faire un bon yaoi. Et puis, comme le dit Koiwai, ce manga sera à la portée de tous ceux qui voudraient commencer le BL sans vouloir forcément des trucs trashs.

Bref, c'était vraiment une excellente surprise, ce manga, j'en avais le cœur qui palpitait d'émotion ! ♥

[hdix]

Coool le premier article d'einah

joli joli !!

mais bon, non même après lecture de vos critiques, c'est pas un style qui m'attire..

[Einah]

Bref, c'était vraiment une excellente surprise, ce manga, j'en avais le cœur qui palpitait d'émotion ! ♥

Pareil que toi, mon petit coeur en était tout retourné ^^

[Einah]

Coool le premier article d'einah

joli joli !!

mais bon, non même après lecture de vos critiques, c'est pas un style qui m'attire..

Mon 1er article c'est sur Fushigi Yugi.
Dommage que ca ne t'a pas inspiré, c'est une belle histoire.

[NiDNiM]

A mon tour de donner un petit avis, voilà les chroniques des deux tomes d'un excellent BL qui, effectivement, séduit au premier regard.

Vol 1:

Dans un concept assez original, voilà la nouvelle mini-série de Taïfu qui débarque dans nos contrées pour notre plus grand plaisir. Seven Days comporte en effet deux tomes, coupant la semaine de sept jours en quatre puis trois jours, afin de créer une idée atypique de chapitre mais surtout de rentrer en accord avec son scénario. Le récit se base ainsi sur la semaine et ses sept jours, pour faire évoluer deux personnes qui vont se heurter un peu par hasard. Shino Yuzuru est un célibataire nonchalant, qui ne sort avec personne mais se fiche un peu de tout, éprouvant la qualité des filles sur des critères très pragmatiques de leur apparence, comme s’il ne voyait que la plastique qui se reflétait aux yeux de tous. De son côté, Seryo Toji est un jeune home ténébreux avec beaucoup de succès qui adopte sans le vouloir une étiquette de tombeur. Chaque lundi, Seryo accepte en effet de sortir avec la première personne qui le lui demandera. Contrairement à ce que l’on pense, ce lycéen n’est pourtant pas quelqu’un de frivole qui se moque de tous et en profite pour savourer les corps amoureux de ses partenaires. Non, Seryo ne fait que chercher l’amour, tente de réveiller des sentiments qu’il a oublié depuis longtemps en quelques jours, multipliant les expériences pour essayer d’approcher d’un peu plus près le bonheur pour oublier les mauvais souvenirs. Mais lorsque Shino rencontre Seryo, que va-t-il se passer si l’un demande à l’autre de sortir avec lui sans y penser ?

Eh bien sortir tout naturellement ensemble ! Les deux jeunes gens ont sept jours pour se découvrir, et si Shino croit que son compagnon ne fait que le manipuler pour passer du bon temps et qu’il n’y a pas une once de sérieux dans cette histoire, Seryo en souffre. Lui, si maladroit dans sa quête désespérée se verrait comblé vis-à-vis de la seule personne qui ne le prend pas au sérieux et ne tente pas de le séduire. Un véritable jeu du prédateur et de la proie, mais sans rôles aussi définis, c’est ça qu’on aime. Les deux adolescents n’ont pas de jeu à mettre en œuvre, aucune ligne de conduite niveau caractère ou sentiments. Ils évoluent presque tous seuls tant la narration est légère, volent de pages en pages en nous entrainant dans un sympathique ballet de tendresse, de doutes, de mauvais souvenirs et d’espoir. A la fois matures et d’une grande naïveté, les protagonistes se débattent comme ils le peuvent au milieu de ce monde qui, pour une fois, n’encense pas l’homosexualité masculine. Les personnalités ne sont pas arrêtés ou délimitées, elles ne cessent d’évoluer et de nous surprendre, sans stéréotypie habituelle aux yaois. Le ton employé dans le récit en serait presque irréel tellement les personnages sont tangibles et la précipitation de leurs sentiments au vu de leur situation à priori hétéro rapide. Décalage un peu étrange qui donne ce charme si particulier à la lecture.

Les graphismes reflètent la même délicatesse que la narration, dans le sens où ils sont à la fois très attendus (finesse et bishonens garantis) et surprenants, dans un style propre à l’auteur sur des cheveux ou des visages plus personnels et esthétique, notamment de profil. Dommage que les fonds et les trames ne suivent pas toujours, mettant d’un côté les personnages en avant mais les laissant de l’autre perdus dans leurs pages sans les porter à leur apogée. De même sur l’édition, on regrette la non adaptation des onomatopées qui devient une habitude, et quelques soucis d’encrage à différents niveaux, rendant la page « baveuse ». Toujours est-il que la couverture fait bien son travail et donne envie d’acheter, surtout qu’on aurait tord de s’en priver. Pleins de douceur et de bon sens, les quatre premiers jours de Seryo et Shino se passent pour le mieux, mais on a hâte de découvrir le second et dernier tome, afin de voir si les émotions sont aussi rapidement amenées.

Vol 2 :

Et c’est la suite, et la fin de la semaine très romantique mais également remplie de difficultés entre deux jeunes gens qui se cherchent, qui ne comprennent pas toute l’étendue et la portée de leurs sentiments, qui ne parviennent pas à saisir ce que l’autre a à offrir. En effet, le point plus détaillé de ce second et dernier tome de Seven days, c’est le rapport à l’autre plus que la découverte de ses propres sentiments. Une fois que Seryo et Yuzuru ont mis au clair leurs émotions dans le premier opus, il est à présent temps de les avouer. Mais rien de plus difficile ! En effet, Yuzuru est persuadé que pour Seryo, cette histoire de semaine est une règle imposée et inviolable, et qu’il n’est gentil avec lui que pour ces sept malheureux jours. Pour compenser la frustration qui ne manquera pas d’arriver et endiguer la tristesse qui le submergera, le jeune homme se raccroche à ce qu’il croit être le seul amour de son copain hebdomadaire, Shino. Il devient jaloux, possessif, ne sachant plus comment exprimer le besoin d’être exclusif et rassuré. Il se perd dans des démonstrations en décalage avec ses véritables ressentis, ce qui le rend à la fois touchant et énervant, dans la mesure où l’on brûle d’aider ces deux jeunes gens à se rapprocher enfin.

De l’autre, Seryo n’a pas confiance en lui, croit que la désinvolture de Yuzuru est réelle et non pas feinte, et il se persuade qu’il ne peut lui demander qu’une seule semaine, et que ses sentiments enfin germés demeureront à sens unique. Il est passionnant de voir combien ce personnage évolue entre l’assurance, l’aplomb et la timidité, l’incertitude. Bref, c’est un manga axé sur les sentiments que l’on redécouvre avec plaisir, sur un concept original d’une semaine pour se comprendre, pour s’aimer. Doux, mélancolique et dégageant une grande réflexion sur l’amour, l’acceptation de l’autre et le doute, Seven Days est sans aucun doute l’une des plus jolies surprises de ces derniers mois en matière de Boy’s Love, d’autant qu’aucune scène osée et sensuelle n’est là pour combler un vide dans le scénario ou quelconque envie basique des lectrices de ce genre. Uniquement sentimental, l’auteur s’en sort très bien et l’on regrette qu’il n’y ait pas de suite, même si à bien y réfléchir la fin se suffit à elle-même et rien de plus n’aurait pu être rajouté à cette belle histoire. Une petite série abordable pour le budget, facilement découvrable par de non initiés au genre, qui pourront même se surprendre à l’apprécier ! Seven Days est une véritable bouffée d’air frais dans des lectures un peu trop dures, aux sentiments parfois bafoués ou rapidement expédiés.

[lovehina68]

Arf, vais-je craquer?? Je pense que je vais rapidement essayer cette série ^^'

[Einah]

Arf, vais-je craquer?? Je pense que je vais rapidement essayer cette série ^^'

Oui craque tu n'en seras pas déçue, du moins je l'espère

[Natth]

Il est vrai que dans la trouzaine de BL lycéens publiés en France, Seven Days n'est pas le haut du panier, mais son sommet. J'avais gardé un très bon souvenir de ce titre après deux-trois chapitres et j'étais ravie de le voir licencié.

J'ai particulièrement apprécié cette lecture : le style graphique particulier de l'auteur, la douceur des expressions de tous les personnages (même ceux qui n'apparaissent qu'une fois), mais aussi l'originalité du scéanario, ce qui n'empêche pas l'histoire d'être tout à fait crédible. Les personnages ont aussi un certain passif amoureux, pas trop marqué vu leur jeune âge et suffisant pour leur donner de la profondeur. Les choses évoluent doucement au cours de cette semaine, en dépit des "blocages" que chacun doit régler. Bref, c'est une histoire qui avance à un rythme tranquille, mais qui permet de voir les héros évoluer sans que le récit ne perde son rythme.