Essouflé, épuisé... c'est ainsi que je suis sorti de la lecture de ces 6 tomes. Il faut dire que mis à part le flashback de Robin, il n'y a aucun moment de répit dans l'action !
Le voyage en train :
passage de transtion entre les deux sous-parties de l'arc (Water Seven-Enies Lobby), il en reste fort plaisant, avec quelques ennemis inattendus, notamment le terrible Wanze ! J'ai du avoir l'air bien con en me marrant tout seul dans le tramway ! Le moment ou Sandy le "défigure" ! Mythique !

Et le "Roi Dutir"... ne sachant pas (trop) les versions originales (Sogeking, Sniper King), je trouve ce nom assez sympa. ça casse pas trois pattes à un canard mais ça colle bien avec le ridicule du personnage

l'invasion d'Enies Lobby :
ça va à 100 à l'heure, ça pète dans tous les sens... et je trouve que tout ça est un peu trop facile. Luffy se bat seul contre des milliers de soldats, les portes censées être inviolables tombent facilement... dans Alabasta et Skypiea, nos héros avaient quand même connu plus de difficultés (emprisonnées dans une cage de granit marin dans le premier, tombant comme des mouches face à Ener dans l'autre), alors que le lieu est censé être un complexe de la marine surprotégé ! C'est quand même assez gros... mais bon alé, ça passe

Le flash-back sur Robin :
Au-delà du côté émouvant, ce flashback apporte quand même énormément de choses, avec un nouveau membre de la volonté du "D", les ponéglyphes, le siècle disparu...
(d'ailleurs je me demande si les membres du "D" ne sont pas des héritiers de cette civilisation perdue, à la manière des Old Blood dans Full Ahead ! Coco. D'ailleurs, on ne connait toujours pas le nom de cette civilisation... parce que ce nom commence par un "D" ??? enfin, j'arrête avec mes hypothèses persos..)
Le combat contre le CP9 :
Au début, j'ai vu la tour, je me suis dit :
"ils vont quand meme pas faire le coup d'une tour avec un gardien par étage..."
Finalement, avec le coup des clés, on est vraiment pas loin de tout ça... on se retrouve avec des combats en un contre un... surtout que bon, ils auraient pu aller chercher Robin, puis chercher la clé ensuite... m'enfin passons sur ce procédé scénaristique douteux

J'ai bien aimé le Chopper version "triple rumble", super inquiétant, à milles lieu du petit renne kawaï ! On se croirait presque dans du DB ^^
Sinon je suis un peu déçu du traitement fait sur Kaku, il était bien plus classe avant d'avoir ingurgité son fruit du démon... déjà, sa transformation n'est pas à la hauteur de ses (nos) éspérances, mais en plus il parle beaucoup trop alors qu'avant il était bien plus réservé... mais bon le passage est assez marrant quand même. Cela dit tous les combats oscillent entre moments ridiculement droles et moment d'héroisme fort... le tout ne se digère pas très bien au final.
Rob Lucci :
Un "boss de fin" bien différent de ses illustres prédécesseurs (à savoir Crocodile et Ener) sur de nombreux points, et pourtant il est surement un des plus classeux :
- pour une fois ce n'est pas le chef (rôle attribué à ce naze de Spandam) mais un homme de main, ne pensant qu'au combat. On a donc une séparation entre l'action d'un côté (Luffy vs Lucci) et le plan de l'autre (Spandam et l'arrivée du Buster Call).
- il "semble" plus faible que les autres, vu qu'il n'a que les pouvoirs d'un Zoan et non d'un Logia. Mais le combat n'en est que plus intense ! A l'inverse, ceux contre Mr Sable et Mr Foudre étaient bien différents, car au vu de leurs pouvoirs, ils se prétendaient invincible. Luffy arriva alors à les vaincre en contrecarrant leur prétendue immunité. Ici Lucci est un combattant pur, et sait qu'il n'est pas invincible, du coup il se bat de toutes ses forces, sans faire le "poseur". On a ainsi un vrai combat, intense, avec aucun mot prononcé par les deux bélligérants, simplement les onomatopées de leurs coups qui viennent rompre le silence... on ne décroche pas ! Et jusqu'à la fin, l'issue du combat est vraiment inconnue (ou presque).
Le final
Du pur One Piece, ça pète de partout, les héros ont une épée de Damoclès au dessus de leur tête (Alabasta : la bombe cachée dans l'horloge, Skypiea : Ener qui veut tout détruire d'un seul coup, ici : le buster call), mais finalement personne ne meurt, tout le monde s'en sort on ne sait trop comment, via un sauvetage que l'on attendait plus ! ça peut paraître gros, et pourtant, on reste accro , on tremble avec les héros comme à chaque fois... du pur bonheur !
Quant au final du tome 44... bah j'ai versé ma larme aussi
